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La Source
France-Marie Watkins (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 08/10/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

La Source

France-Marie Watkins (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 08/10/2020
« James A. Michener possède quelque chose de rare et précieux : l’art de rendre l’histoire concrète, tangible. » The Boston Globe.

Un groupe d’archéologues américains entreprend des fouilles en Israël, à Makor. À chaque niveau, ils mettent au jour des objets évoquant la vie de ceux qui ont vécu sur ces...

Un groupe d’archéologues américains entreprend des fouilles en Israël, à Makor. À chaque niveau, ils mettent au jour des objets évoquant la vie de ceux qui ont vécu sur ces terres depuis la nuit des temps. À partir de cet épisode fictionnel, James A. Michener recrée, d’une manière extraordinairement vivante,...

Un groupe d’archéologues américains entreprend des fouilles en Israël, à Makor. À chaque niveau, ils mettent au jour des objets évoquant la vie de ceux qui ont vécu sur ces terres depuis la nuit des temps. À partir de cet épisode fictionnel, James A. Michener recrée, d’une manière extraordinairement vivante, avec toute sa maestria de romancier amateur d’histoire, la vie à Makor sous la domination successive des Cananéens, des Hébreux, des Égyptiens, des Babyloniens, des Turcs et des Anglais. Et c’est ainsi que sous nos yeux se déroule la passionnante histoire de la Palestine : Terre promise, Terre sainte.
La Source est unanimement considéré comme le chef-d’œuvre du grand écrivain américain, qui nous livre ici tout à la fois un grand divertissement et une belle leçon d’histoire.

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EAN : 9782221200582
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221200582
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gerardmuller 09/09/2023
    La Source James A. Michener (1907-1997) En 1964 un groupe d’archéologues de diverses nationalités a repéré un tumulus de plusieurs mètres de haut et de 200 mètres de longueur environ dans une région d’Israël située entre Akko et la mer de Galilée. Les fouilles au cours des années de travail mettent en évidence des couches successives contenant de nombreux objets jusqu’à la plate-forme rocheuse et dont la datation permet de remonter à près de 10 000 ans pour la plus profonde. Le site est appelé Makor. Un nom inventé à toutes fins utiles pour éviter la polémique. Comme le précise l’auteur en avant-propos, il s’agit bien d’un roman, mais avec beaucoup de personnages et de faits historiques qui ont bel et bien existé. Dans la suite du roman, durant 840 pages, l’auteur nous conte l’histoire de chaque couche telle une série de chroniques de la vie quotidienne en rappelant les grands faits historiques, depuis la plus ancienne jusqu’à la plus récente en procédant à une véritable reconstitution de ce qui a pu se passer à chacune des époques et ce durant 10 000 ans. Un travail colossal de recherche historique pour évoquer les scènes de la vie socio-culturelle, religieuse et politique de chaque époque. Un bref aperçu permet de se rendre compte de ce travail prodigieux de la part de l’auteur. Nous sommes alors en 9834 avant J.C. et Ur, le personnage principal, connaitra la première angoisse et les premiers tourments devant le mystère de la mort, le triomphe du mal et la terrible solitude de l’homme. C’est l’âge de la pierre. La couche suivante nous mène en 2202 avant J.C. et le culte d’Astarté règle les jours et les nuits de la tribu de Makor dirigée par Urbaal, descendant direct de Ur, ainsi que la qualité des récoltes. Astarté la tentatrice, la déesse de la fécondité aux seins pesants fait murir le grain et vêler la vache, accoucher la femme et nicher l’oiseau. La source de toute puissance est le dieu El, mais il existe trois autres dieux, le vent, l’eau et le soleil et chacun a son monolithe dressé au point culminant de la ville, au centre de la cité. Joktan, nomade du désert a décidé de chercher fortune plus à l’ouest. C’est un Habiru, et plus tard on pensera qu’il fut le premier représentant du peuple des Hébreux. Il apporte le monothéisme, la croyance en un dieu unique et solitaire. C’est l’âge du cuivre. On arrive ensuite en 1419 avant J.C. Les Hébreux conduits par Zadock , croyant un seul dieu El Shaddaï, venus du désert s’installe au pays des Cananéens, dirigés par Uriel, qui croient en Baal et toute une cohorte de petits dieux. El Shaddaï deviendra Elohim puis l’imprononçable YHWH. Le conflit entre les deux philosophies va se poursuivre pendant plus de mille ans. En attendant, la destruction de Makor est programmée par les Hébreux qui procèdent à un massacre des Cananéens et un gigantesque incendie. C’est l’âge du bronze. En l’an 966 avant J.C., l’architecte Houpoeh embellit la ville de Makor qui entre temps a été reconstruite et de nouveaux remparts protègent la ville. C’est l’époque du règne du roi David et Kerith, l’épouse de Houpoeh, fille d’un prêtre hébreu, rêve de voir le roi et la ville de Jérusalem. Houpoeh vénère d’une part Baal, le gardien familier des Cananéens, et son monolithe surplombe toujours la ville, et d’autre part Yahveh le dieu de Moïse issu d’El Shaddaï. Autrefois, un autre groupe d’Hébreux est venu d’Égypte avec ce nouveau dieu Yahveh qui concurrence Baal. Au niveau XI nous sommes en 606 avant J.C., et en ce temps là Yahveh frappait durement les Hébreux car il les trouvait infidèles et obstinés. En 733 avant. J.C., les Assyriens déferlent sur la Galilée et massacrent la population juive. Makor grâce à ses fortifications résiste et un accord est trouvé avec les Assyriens. Mais en l’an 701 avant J.C., Sanchérib, roi d’Assyrie, détruit la ville qui est pillée et brûlée, et les survivants réduits en esclavage. Les Babyloniens termineront l’anéantissement et déporteront les Juifs vers Babylone en 605 avant J. C.. Mais bientôt les Perses de Cyrus se préparent à envahir le royaume de Nabuchodonosor, et à renvoyer les Juifs chez eux après 50 ans d’esclavage. Le niveau X nous amène en l’an 167 avant J.C. avec la domination grecque sur tout le Moyen Orient. En 336, Alexandre le Grand avait conquis toute cette partie du monde jusqu’à l’Indus, et durant sept siècles la civilisation grecque va étendre son emprise. La mort d’Alexandre conduisit au partage de son empire entre ses généraux : Ptolémée prit l’Égypte et Séleucos toute le reste de la Thrace jusqu’à l’Inde. Antioche, située à 90 lieues de Makor fut la capitale de cet immense Empire Séleucide. En 198, après des décennies de guerre entre les deux empires hellénistiques, les Séleucides vainquent les Égyptiens et envahissent Israël. Une période de persécutions et de volonté d’anéantir la tradition juive est alors entreprise par Antioche Épiphane, roi des Séleucides : avec notamment l’interdiction de la circoncision. Un chapitre riche en rebondissements. Le niveau IX voit le peuple juif avoir le grec comme langue officiel et adorer les dieux romains. Cependant ils vivent au sein d’un royaume juif. Nous sommes en l’an 4 avant J.C. Et c’est Timon l’architecte romain qui raconte. Hérode le Grand règne alors sur toute la région. Rois des Juifs d’origine Iduméenne donc non Juif et désigné par Rome où règne alors Octave désigné sous le nom de César Auguste, il a Timon pour confident. Et tout au long de son règne il va s’évertuer à tenter de détruire la nation juive. C’est l’époque où l’on entends déjà parlé de la naissance d’un véritable roi des Juifs, celui qui sera connu sous le nom de Jésus. La résistance des Hébreux à l’oppression romaine est constante et chaque Juif prie jusqu’à son dernier souffle sa confiance en un seul et unique Dieu ; « …chaque fois que les flammes d’un bûcher montaient lécher la figure du martyr, chacun à son tour, l’homme qui brûlait vif criait dans son dernier souffle : « Entends, ô Israël, la parole du Seigneur ton Dieu. Le Seigneur est un. » Nous sommes ensuite en l’an 40, au niveau VIII. En 14 est mort Auguste et c’est Tibère, un terrible tyran qui lui succède jusqu’à ce que Caligula, un despote encore plus cruel, le fasse étrangler. C’est à cette époque que Caligula veut imposer son buste dans tout l’Empire et en particulier dans les lieux de prière juifs, comme s’il était le dieu vivant. Seuls les Juifs refusent. Un homme du peuple, un certain Yigal va se dresser face aux légions romaines dirigées par Pétrone sur ordre de Caligula pour anéantir le peuple juif. En 54, Néron succède à Caligula avec la même folie et poursuit le même but. Mais il va se heurter à la même résistance dirigée par un certain Flavius Josephe, gouverneur de Galilée, juif descendant des patriotes macchabéens, dont le nom est reste comme celui d’un immense chroniqueur historique, un érudit grâce à qui l’on connaît l’histoire de l’époque. Son ouvrage « Antiquités judaïques » fait encore de nos jours autorité, retraçant la vie des Juifs durant 400 ans. Vespasien et son fils Titus, commandités par Néron, vont réussir à prendre la ville de Makor après un siège épique. Et plus tard Titus détruira le temple de Jérusalem. Mais cela est une autre histoire. Nous sommes alors au niveau VII, c’est à dire en 326. Il faut se rappeler qu’en 313 l’empereur romain Constantin le Grand promulgua l’édit de Milan qui reconnaît le christianisme comme religion officielle de Rome et de tout son empire. Il se convertit lui-même en 325 sur les conseils de sa mère Hélène, laquelle voyagea vers Ptolémaïs (Acre) pour se rendre vers Jérusalem puis répandre la nouvelle religion dans le pays et notamment à Makor. Du côté des Juifs, Dieu va leur inspirer le Talmud ouvrage considérable qui mettra de nombreuses années à être mis au point et qui vient en complément de la Thora pour tenter de régler les problèmes de la vie quotidienne notamment ceux liés au jour du shabbat. Le Talmud qui se compose de deux livres, la Mishna et la Gemara, ne sera terminé qu’en 500. Les Romains de l’Empire byzantin répandent le christianisme et opèrent des conversions et les heurts avec les Juifs vont se multiplier. Jusqu’à l’affrontement, la destruction des lieux de culte juifs et l’exil une nouvelle fois. La Diaspora qui va se poursuivre durant 1600 ans est en route. Le niveau VI révèle la naissance de l’Islam. Nous sommes en 635. Damas et Tibériade sont passées sous le joug des conquérants de l’Islam. La nouvelle religion monothéiste prend peu à peu l’ascendant sur le judaïsme et aussi sur le christianisme dans toute la région dont les divisions en église byzantine, romaine, égyptienne et nestorienne a considérablement affaibli l’audience. Le règne de Byzance sur la Galilée et bel et bien terminé. Makor n’échappe pas à l’invasion et devient un bastion musulman, les Juifs et les chrétiens restant pouvant cependant pratiquer leur religion en toute liberté. Le niveau V se situe au temps des Croisades : 1096. Une date qui voit des milliers de gens partir d’Europe vers la Terre Sainte pour libérer le tombeau du Christ aux mains des impies. C’est aussi l’époque qui voit les Juifs avoir en Europe le monopole de la banque pour financer les Croisades des Chrétiens et cela est très bien expliqué par l’auteur. Cela ne va pas sans de terribles massacres en Allemagne, les Juifs prêteurs étant accusés d’avoir crucifié Jésus. L’avance des Croisés se poursuit et après des combats féroces contre les Turcs, ils arrivent en Terre Sainte, et quand ils s’emparent d’une ville, ils massacrent sans distinction Juifs, chrétiens et musulmans. L’extermination des Juifs de Makor est totale et les Croisés s’installent dans la cité où ils construisent un château fort. 1289, c’est le niveau IV. Les Mameluks venus de Turquie pourchassent les Croisés qui se replient sur Acre pour en faire leur bastion ultime. La ville est défendue par des moines appartenant à trois ordres militaires, les Templiers, les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem et l’ordre teutonique, chacun des trois étant autonome . Makor, après un siège qui dura des mois, subit une destruction totale sous les coups des Mameluks accompagnée du massacre des derniers Croisés. La Galilée des années 1540 et suivantes voit le retour d’un certains nombres de Juifs vers la ville de Safed, Juifs venus d’Espagne, du Portugal, d’Italie, de Pologne et d’Allemagne. C’est l’époque de l’Inquisition. Il faut se rappeler qu’en 1492, la reine d’Espagne avait chassé les Juifs du pays sauf s’ils se convertissaient au christianisme. Cependant le soupçon qu’ils étaient en fait des Juifs secrets persistait et nombreux furent ceux qui durent soit fuir le pays, soit finir brûlés vifs suite à des dénonciations calomnieuses ou vengeresses. En 1525, Safed voit sa population augmenter et les artisanats se développer ; elle devient la capitale économique et spirituelle du peuple juif. L’auteur met en scène l’histoire d’un rabbin qui au terme d’une longue réflexion après avoir choisi de quitter autrefois l’Europe décide de quitter Safed pour un retour au pays de ses parents et amis, l’Italie. Auparavant, il met en terre son petit ménorah porte bonheur. Geste hautement symbolique et qui aura plus tard son importance archéologique. En 1880, Tiberiade est une petite ville sinistre qui ne ressemble en rien à ce qu’elle fut au temps d’Hérode le Grand ou au temps des Croisés installés sur les rives du lac. Quelques Arabes et quelques Juifs peuplent les ruelles sinistres de la bourgade. Il reste aussi une poignée de chrétiens au sud de la ville. Les pogroms de Russie vont entrainer un retour massif de Juifs Eskenazim vers la Terre Promise aux mains des Turcs et en particulier vers Tibériade. Les Turcs méprisent également Juifs et Arabes. Nous sommes en avril 1948. Le soldat Gottesman originaire d’Allemagne et sa femme Ilana, une sabra, vont se joindre à la Palmach pour reprendre Safed que les Anglais ont laissé aux Arabes à la fin de leur mandat. L’ONU a décidé de diviser le pays en trois parties : un état arabe dans les terres, un état juif le long de la mer et Jérusalem divisée en trois zones, juive, chrétienne et musulmane. Safed est un point névralgique dans la prise de contrôle du pays avant que la proclamation de la création d’Israël n’intervienne. Safed, c’est 11000 Arabes contre 1000 Juifs, et Israël c’est 600 000 Juifs contre l’État arabe de 1 300 000 musulmans. La résistance des Juifs de Safed tint véritablement du miracle, car de tous les côtés les Arabes déferlaient sur la ville et faisaient pleuvoir un déluge de feu, tirant sur tout Juif qui se montrait imprudemment. Et malgré tout les Juifs tinrent bon de façon héroïque. On retrouve dans le dernier chapitre le groupe d’archéologues ; nous sommes en 1964 et les recherches vont se poursuivre pour aboutir à d’ultimes découvertes surprenantes. Dans ce chapitre l’auteur revient aussi avec ses personnages attachants aux questions existentielles en relation avec les lois religieuses inscrites dans le Deutéronome, des lois parfois absurdes et d’une autre époque, totalement anachroniques, qui ont besoin d’être humanisées et modernisées. Mais la Loi de Moïse a aussi contribué à la pérennité du peuple Juif : « La Loi devait demeurer car elle seule pouvait maintenir Israël en vie. Où étaient les Chaldéens et les Moabites, les Assyriens et les Phéniciens, les Mitanniens et les Hittites ? Chacun de ces peuples avait été plus puissant que les Hébreux, et pourtant ils avaient péri, ils avaient disparu dans les brumes du temps, et les Juifs étaient toujours là. » Un dernier chapitre également riche d’humanisme et de spiritualité : « Il serait grand temps que Juifs et Arabes accomplissent un geste de réconciliation réelle, dit Eliav (archéologue israélien s’adressant à son collègue de fouille Tabari, un arabe). Car j’ai bien l’impression que nous allons partager ce bout de l’univers pendant pas mal de siècles. » Un immense roman de 840 pages qui est tout à la fois un divertissement avec de belles histoires d’amitié et d’amour et une grande leçon d’Histoire. Les détails archéologiques décrits dans la première partie ont leur importance car ils vont peu à peu au fil des chapitres trouver une explication et devenir des indices capitaux pour la compréhension du déroulement des événements historiques qui ont marqué la Terre Sainte. La Source James A. Michener (1907-1997) En 1964 un groupe d’archéologues de diverses nationalités a repéré un tumulus de plusieurs mètres de haut et de 200 mètres de longueur environ dans une région d’Israël située entre Akko et la mer de Galilée. Les fouilles au cours des années de travail mettent en évidence des couches successives contenant de nombreux objets jusqu’à la plate-forme rocheuse et dont la datation permet de remonter à près de 10 000 ans pour la plus profonde. Le site est appelé Makor. Un nom inventé à toutes fins utiles pour éviter la polémique. Comme le précise l’auteur en avant-propos, il s’agit bien d’un roman, mais avec beaucoup de personnages et de faits historiques qui ont bel et bien existé. Dans la suite du roman, durant 840 pages,...
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  • Omaman 16/04/2022
    Des archéologues fouillent un promontoire en Israël, près d'Acre et du lac de Tibériade. L'auteur retrace des épisodes de l'histoire qui se déroulent couche après couche. des 1ers habitants d'Ur à la création de l'état d Israël en 1947. Passionnante plongée dans les cultures de différentes périodes, cultes païens, juifs, grecs, égyptiens, romains, chrétiens, musulmans,...
  • Damienporteplume 21/09/2020
    Au cours de ces différents chapitres, nous retrouvons parfois des personnages dont les ascendants ont été rencontrés à une autre époque, il y a des histoires d’amour, des guerres, des persécutions, les circonstances dans lesquelles l’architecture s’est construite, mais le fil conducteur est la naissance du monothéisme dans cette région du monde, le passage du polythéisme aux 3 grandes religions monothéistes. Michener rappelle l’influence des grecs, des turcs, l’expérience des croisades, la naissance d’Israël, l’expansion de l’Islam et j’en passe. Aucun des 4 romans que je connais n’est construit de la même façon, mais comme dans ses autres romans, Michener ne prend pas parti, sans rien éluder, il nous éclaire de façon intelligente sur la complexité du monde, l’évolution des valeurs, des croyances des différents êtres humains qui se sont rencontrés dans un territoire donné. [...] Lire la suite de la critique de nos lecteurs sur notre site Internet, dans la partie "Le Boudoir des livres".
  • Groomy 30/11/2018
    Dans Chesapeake du même auteur on suivait plusieurs familles durant des générations et découvrait à travers elles l'histoire d'une région et d'une culture. Cette fois Michener souhaite parler du peuple "élu" et si au départ on retrouve l’unicité de lieu et de familles (qui servira à présenter les prémisses des religions) on prend rapidement nos distances à l'image de la diaspora juive. Evidemment la Galilée reste centrale et nos voyages en Espagne, Allemagne ou Italie à travers les siècles ne sont que des escales. Étapes historiques avec les grecs, la colonisation romaine, les croisades, les turcs,... et ballottés au milieu de tous ça des juifs plus ou moins passifs jusqu'à la création de l'état d’Israël. Moins centré sur des personnages mais plus sur un "état d'esprit", des traditions, le livre est extraordinaire pour comprendre une façon de penser. Il m'a franchement fait changer mon regard sur les juifs et aide à comprendre certaines positions modernes.
  • Cerclenantais 06/11/2016
    Au cours de ces différents chapitres, nous retrouvons parfois des personnages dont les ascendants ont été rencontrés à une autre époque, il y a des histoires d’amour, des guerres, des persécutions, les circonstances dans lesquelles l’architecture s’est construite, mais le fil conducteur est la naissance du monothéisme dans cette région du monde, le passage du polythéisme aux 3 grandes religions monothéistes. Michener rappelle l’influence des grecs, des turcs, l’expérience des croisades, la naissance d’Israël, l’expansion de l’Islam et j’en passe. Aucun des 4 romans que je connais n’est construit de la même façon, mais comme dans ses autres romans (...) La suite sur note site
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