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La Vague
Aude Carlier (traduit par), Florence Renner (collection dirigée par)
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Pocket

La Vague

Aude Carlier (traduit par), Florence Renner (collection dirigée par)
Date de parution : 18/08/2022
Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet... Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet de lecteur. 

" Au départ, c’est une histoire simple, banale, vécue dans un lycée américain, en 1969... On y parle de...
Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet de lecteur. 

" Au départ, c’est une histoire simple, banale, vécue dans un lycée américain, en 1969... On y parle de la Seconde Guerre mondiale, un sujet très éloigné des préoccupations des lycéens et qui devient tout à coup un élément de questionnement dévastateur : l’histoire peut-elle être un éternel recommencement ? Cette expérience réalisée aux États-Unis est un exemple et un avertissement. Il faut être vigilant chaque jour pour que « la bête immonde 1 ne revienne pas »."
Jean-Claude Gawsewitch

- Un texte intégral
- Des extraits lus par un comédien
- Un dossier pédagogique
- 30 pages de carnet de lecteur
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EAN : 9782266328685
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 125 x 180 mm
EAN : 9782266328685
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 180
Format : 125 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Euzenat 05/03/2023
    En échangeant avec d'autres lecteurs de mon entourage familial, sur l'empreinte indélébile que m'avait laissé "Si c'est un homme" de Primo Levi, il m'a été proposé de lire "La vague" de Todd Strasser. Le livre m'attendait dans la bibliothèque de mes hotes; je l'ai donc emprunté. Lu en 2-3 jours ,j'ai à nouveau été percuté par l'expérience réelle menée par un professeur d'histoire sur les mécanismes du nazisme. Je n'en dirai pas plus:IL FAUT ABSOLUMENT LIRE CE LIUVRE. Quand on a lu "1984","La ferme des animaux" de Georges Orwell qui dessinent des dictatures, que vous avez lu "Si c'est un homme" de Primo Levi et que vous lisez "La vague" ,vous ne pouvez pas oublier que tout peut recommencer.(Ce n'est pas les dictateurs qui manquent...)
  • ja_book 03/03/2023
    Ce livre décrit une expérience faite dans une classe au Etats-Unis pour comprendre les mécanisme nazis, qui est allé trop loin. Dans ce livre on peut voir avec quel rapidité et facilité ce sont conformé à la Vague. Comment ils ont rejeté leur individualité pour ce conformer à cette unité rassurante. Comment il petit à petit refuse d’accepter les personnes qui refuse de ce conformer. En resumé, c’est une histoire déstabilisante qui montre à quel point un quel point un régime totalitaire peut se developper si nous ne faisons pas attention.
  • Bimach 03/03/2023
    Ce livre puissant autant qu'effrayant est à classer dans la même catégorie que ces ouvrages célèbres qui font comprendre, par le biais de l'œuvre de fiction, comment, avec des gens tout à fait ordinaires, il est possible de tomber dans les délires collectifs les plus atroces, avec leurs dérives totalitaires. On pense, par exemple, à "Sa majesté des mouches" de Golding, à la "ferme des animaux" de G Orwell. Ici, il s'agit d'une expérience menée par un professeur de lycée pour faire comprendre à sa classe comment le nazisme a pu émerger dans un peuple de personnes évoluées et instruites. L'introduction, dans le fonctionnement collectif de la classe, par jeu au début, de règles, de rites, d'un système de valeur puissant, induit un mouvement qui va bien au delà de ce qu'imaginait le professeur, dépassé comme un apprenti sorcier par son expérience. J'apprends qu'apparemment, ce livre est la relation d'une expérience réellement vécue. Dans le cadre plus formalisé, et surtout mieux contrôlé de la recherche universitaire en psychologie, cela rappelle des expériences comme celle de Milgram où ce professeur cherchait à savoir jusqu'où des étudiants recrutés soi-disant pour une recherche sur la douleur, appliquaient, selon des ordres qui leur étaient donnés, ce... Ce livre puissant autant qu'effrayant est à classer dans la même catégorie que ces ouvrages célèbres qui font comprendre, par le biais de l'œuvre de fiction, comment, avec des gens tout à fait ordinaires, il est possible de tomber dans les délires collectifs les plus atroces, avec leurs dérives totalitaires. On pense, par exemple, à "Sa majesté des mouches" de Golding, à la "ferme des animaux" de G Orwell. Ici, il s'agit d'une expérience menée par un professeur de lycée pour faire comprendre à sa classe comment le nazisme a pu émerger dans un peuple de personnes évoluées et instruites. L'introduction, dans le fonctionnement collectif de la classe, par jeu au début, de règles, de rites, d'un système de valeur puissant, induit un mouvement qui va bien au delà de ce qu'imaginait le professeur, dépassé comme un apprenti sorcier par son expérience. J'apprends qu'apparemment, ce livre est la relation d'une expérience réellement vécue. Dans le cadre plus formalisé, et surtout mieux contrôlé de la recherche universitaire en psychologie, cela rappelle des expériences comme celle de Milgram où ce professeur cherchait à savoir jusqu'où des étudiants recrutés soi-disant pour une recherche sur la douleur, appliquaient, selon des ordres qui leur étaient donnés, ce qu'il croyaient être des décharges électriques de plus en plus fortes à des personnes qu'ils voyaient pourtant se tordre de douleur, et dont ils ne savaient pas que c'étaient des acteurs qui mimaient cette douleur, et suppliaient qu'on arrête. Très peu refusaient, à partir d'un certain moment, et devant l'expression d'une douleur insupportable, de désobéir aux ordres de la personne qui les avaient recrutés. Comme toujours, la littérature est là aussi une façon plus forte encore que la présentation de faits dans leur nudité factuelle, car le lecteur s'identifie aux personnages, ce qui induit une forme plus puissante de connaissance de la réalité de situations humaines.
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  • em_dc_727 02/03/2023
    Je ne connaissais pas ce livre avant que notre professeur de français nous demande de le lire mais le point de départ de l'histoire est très simple. Un professeur d'histoire veut faire comprendre à ses lycéens comment le nazisme a pu se développer en Allemagne, et crée pour cela un mouvement expérimental : la Vague. L'expérience va "réussir" au-delà de ses espérances, et l'enseignant, tel l'apprenti sorcier, va très vite se faire déborder par ce qu'il a créé. "Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la Vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément ; et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles." Voilà ce que dit le professeur dans un discours enflammé aux élèves de son lycée, voilà la conclusion qu'il tire de son expérience. Pour moi, ce livre devrait être lu... Je ne connaissais pas ce livre avant que notre professeur de français nous demande de le lire mais le point de départ de l'histoire est très simple. Un professeur d'histoire veut faire comprendre à ses lycéens comment le nazisme a pu se développer en Allemagne, et crée pour cela un mouvement expérimental : la Vague. L'expérience va "réussir" au-delà de ses espérances, et l'enseignant, tel l'apprenti sorcier, va très vite se faire déborder par ce qu'il a créé. "Si l'histoire est condamnée à se répéter, alors vous aussi, vous voudrez tous nier ce qui vous est arrivé dans la Vague. En revanche, si notre expérience est réussie, et vous admettrez que c'est bien le cas, vous aurez appris que nous sommes tous responsables de nos propres actes et que nous devons toujours réfléchir sur ce que nous faisons plutôt que de suivre un chef aveuglément ; et pour le restant de vos jours, jamais, au grand jamais, vous ne permettrez à un groupe de vous déposséder de vos libertés individuelles." Voilà ce que dit le professeur dans un discours enflammé aux élèves de son lycée, voilà la conclusion qu'il tire de son expérience. Pour moi, ce livre devrait être lu par tous les adolescents pour qu'ils prennent conscience du danger de la manipulation et de la nécessité absolue dans la vie de toujours conserver sa propre idée, sa pripe opinion sur ce qu'on pensent s'en se faire influencé.
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  • JabyOby 28/02/2023
    L'expérience est captivante. Que ces faits, bien que romancés, se soient réellement produit est terrifiant. Ce livre présente les mécanismes qui mènent à adhérer à des idélogies extrêmes sans même s'en rendre compte. On a notamment une lycéenne qui se sentait en compétition avec son amie, et qui trouve dans ce mouvement une manière de sortir de son mal-être. Les sportifs quant à eux y voient une manière de souder leur équipe. L'exemple le plus marquant reste sans doute ce gamin paumé qui y trouve enfin un sens à sa vie. Dans tous ces exemples, l'adhérence s'explique par les besoins non comblés, auxquels le mouvement semble apporter une réponse simple, rapide et radicale. À l'opposé, des mécanismes de résistance au mouvement apparaissent. Par exemple, il y a la première de la classe ayant une bonne estime d'elle-même et une reconnaissance sociale de par ses bonnes notes, qui n'adhère jamais au mouvement. D'autres le rejettent par anti-conformisme. On encore, un lycéen membre de la Vague prend du recul car il ne se reconnaît plus lui-même dans la violence de ses propres actions.  Ces deux logiques opposées gagnent en tension tout au long de ce court roman, amenant vers une fin puissante.... L'expérience est captivante. Que ces faits, bien que romancés, se soient réellement produit est terrifiant. Ce livre présente les mécanismes qui mènent à adhérer à des idélogies extrêmes sans même s'en rendre compte. On a notamment une lycéenne qui se sentait en compétition avec son amie, et qui trouve dans ce mouvement une manière de sortir de son mal-être. Les sportifs quant à eux y voient une manière de souder leur équipe. L'exemple le plus marquant reste sans doute ce gamin paumé qui y trouve enfin un sens à sa vie. Dans tous ces exemples, l'adhérence s'explique par les besoins non comblés, auxquels le mouvement semble apporter une réponse simple, rapide et radicale. À l'opposé, des mécanismes de résistance au mouvement apparaissent. Par exemple, il y a la première de la classe ayant une bonne estime d'elle-même et une reconnaissance sociale de par ses bonnes notes, qui n'adhère jamais au mouvement. D'autres le rejettent par anti-conformisme. On encore, un lycéen membre de la Vague prend du recul car il ne se reconnaît plus lui-même dans la violence de ses propres actions.  Ces deux logiques opposées gagnent en tension tout au long de ce court roman, amenant vers une fin puissante. Au cours de cette seconde lecture, j'ai regretté que le livre n'aille pas plus loin. Ma découverte de ce livre datait de mes 12 ans, et je me rappelais pourtant très bien de chaque personnage ou presque, et de leurs raisons personnelles pour adhérer ou rejeter la Vague. Cette relecture ne m'a donc pas apporté grand chose (hormi pour l'émotion lors de cette scène finale). Je m'attendais à davantage de réflexion et de nuance, avec des personnages moins archétypaux et un minimum de style. Ce sont mes envies, mais peut-être est-ce au contraire cette simplicité exacerbée qui a permis à ce livre d'être aussi mémorable ? Un livre n'a pas forcément vocation à être une fiction immersive et agréable à lire, ni une thèse universitaire qui explore toutes les questions que son thème suscite ; parfois l'intention est juste de marquer les esprits, ici sur la notion d'embrigadement. Si l'on s'en tient à cette seule ambition, la mission est réussie selon moi. On comprend ce qu’est ce phénomène, et l'on retient cette idée importante à savoir que lorsqu'on est dans un mouvement sectaire, se laisser embrigader peut avoir l'air cool, libérateur, fédérateur, intense, révélateur... Pour approfondir sur l'expérience de la « Troisième Vague », la page Wikipédia est un bon début. Dans le compte-rendu j’ai noté quelques différences avec la novellisation. Déjà, ce qui m'a sauté aux yeux, c'est que le professeur fait apprendre aux élèves une masse d'informations inutiles par cœur. Un de mes proches a subi l'embrigadement organisé dans une école d'ingénieurs (les Arts et Métiers de Châlons pour ne pas la citer), et ces tâches abrutissantes tenaient une place importante dans le processus d'embrigadement. D'aucuns préfèreront l'appeler bizutage ou intégration, et diront qu'il n'y a rien de mal à s'amuser, que ça libère des carcans, que c'est la force d'être ensemble, que c'est trop intense pour être expliqué et qu'il faut le vivre pour comprendre (cool, libérateur, fédérateur, intense, révélateur ?). Oui, certains adorent se faire embrigader. La majorité des élèves en vérité. Et puis il y a ceux qui ne font pas partie du mouvement, par choix de conserver leur libre arbitre, ou les extérieurs (la « Strass ») à qui il ne faut pas parler du mouvement car « ils ne comprendraient pas ». Donc retrouver ces mêmes techniques d'embrigadement redoutables d'efficacité ici aussi me fait me demander : Est-ce que les meneurs de ce genre de mouvement connaissent les techniques de manipulation des foule et les appliquent telles quelles ? La réponse n'est pas aussi facile qu'elle en a l'air, lorsqu'on se rend compte que nombre de ces phénomènes sectaires s'auto-entretiennent. Le noyau dur des embrigadés pourrait tout aussi bien s'inventer des tâches obligatoires juste pour maintenir leur sensation d'appartenir à « quelque chose ». Pour citer un dernier point de l'expérience réelle absent du livre : dans la vraie vie, un vétéran de la Seconde guerre mondiale qui a vandalisé la salle de cours. Cela aurait sans doute été compliqué de l'intégrer dans la narration, le complexifiant et brouillant les repères moraux sans grande utilité pour l'histoire. Mais ce point rappelle que l'on peut combattre un phénomène dangereux en utilisant de mauvais moyens. En conclusion, à défaut d'être parfait, c'est un livre à lire et à faire lire, surtout pour les jeunes. N'importe qui peut se retrouver confronté à de l'embrigadement. Il prend les formes les plus diverses, et ce sont celles que nous remarquons le moins auxquelles nous sommes les plus vulnérables. Un livre d'utilité publique donc, qui doit servir de première étape avant un plus grand approfondissement du sujet
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    Littérature : une nouvelle collection pour les collégiens et les lycéens !

    Vous êtes au collège, au lycée… ou parents d’élèves. Vous guettez le coup de pouce pour plonger dans les grandes œuvres littéraires. Bonne nouvelle : Les Éditions Pocket et Nathan lancent la nouvelle collection “Une œuvre, une voix”. Objectif : engager les élèves de 3ème, 2nde et 1ère dans une lecture active et personnelle, à l’image d’un carnet de lecteur… guidé. Lisez, écoutez, écrivez !

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