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La vie est un choix
Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 12/05/2021
Éditeurs :
Plon

La vie est un choix

Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 12/05/2021
Yves Boisset livre ses souvenirs drôles et tragiques, ses vérités qui ne sont jamais bonnes à dire et raconte son cinéma de combat, l’arme à l’oeil.
« Il ne faut jamais s’attarder à regarder dans le rétroviseur, disait Michel Audiard, on risque de se casser la gueule. »
Après avoir commis une cinquantaine de films, de Dupont...
« Il ne faut jamais s’attarder à regarder dans le rétroviseur, disait Michel Audiard, on risque de se casser la gueule. »
Après avoir commis une cinquantaine de films, de Dupont Lajoie à Jean Moulin en passant par Le Prix du danger et Un taxi mauve, la tentation était pourtant grande...
« Il ne faut jamais s’attarder à regarder dans le rétroviseur, disait Michel Audiard, on risque de se casser la gueule. »
Après avoir commis une cinquantaine de films, de Dupont Lajoie à Jean Moulin en passant par Le Prix du danger et Un taxi mauve, la tentation était pourtant grande pour Yves Boisset de regarder dans le rétroviseur. Un demi-siècle de cinéma avec trois obsessions : le refus de l’injustice, la quête de vérité et le combat contre la bêtise.
Au fil de ces brûlots qui dénoncent, souvent avec humour, les tares de notre société, ses errances et ses magouilles, on a le bonheur de rencontrer des gens passionnants : Michel Déon, François Mitterrand, Robert Mitchum, Patrick Dewaere, Charlotte Rampling, Michel Piccoli, Jean Carmet, Miou-Miou, René Clément, Annie Girardot, Louis-Ferdinand Céline…
« Mort aux cons », avait écrit sur le capot de sa Jeep le capitaine Dronne à la veille de la Libération. « Vaste programme », lui avait sobrement fait remarquer le général de Gaulle. On ne saurait mieux dire.

Yves Boisset, cinéaste de combat, populaire et intelligent, est l’auteur de films et téléfilms qui ont conquis un immense public.
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EAN : 9782259306430
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782259306430
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 28/05/2021
    Dans "La vie est un choix", sorti pour la première fois en 2012 et qui ressort en poche, Yves Boisset, réalisateur engagé, incarnation du cinéma politique des années 70, de Dupont Lajoie à Canicule en passant par l'excellent " Le Prix du danger" va contre ce principe de base et accepter de se plonger dans ses souvenirs pour rappeler à quel point chaque film est un combat de chaque instant . Boisset se dévoile sans fards eet sans aucune langue de bois sur cette grande difficulté à réaliser des films, tant il a été souvent soumis au diktat de la censure et des pressions de toutes parts, parfois très menacantes pour lui et sa famille. Il faut dire que Boisset s'est spécialisés dans les projets de films sur des sujets particulièrement brûlants tels que la guerre d'Algérie (R.A.S.), l'affaire Ben Barka (L'Attentat) ou l'assassinat du juge Renaud (Le Shérif) et qu'il possède dans ses tiroirs quantités de projets tout aussi brulants, voire plus encore ! L'amateur d'archives y découvre avec un plaisir non feint des manuscrits de scénarios, des anecdotes sur les coulisses de tournages et des pépites de témoignages où l'on croise au détour d'une page, Michel Déon, François Mitterrand, Robert Mitchum, Patrick Dewaere, Charlotte Rampling, Michel Piccoli, Jean Carmet, Miou-Miou, René Clément, Annie Girardot, Louis-Ferdinand Céline... On aime ses propos sur des sujets extrêmement passionnants et politiques et ce plein de souvenirs de tournage, de rencontres et d'anecdotes. Et quand on sait que le projet qu'il avait dans les cartons depuis longtemps- un polar sur la Françafrique éclaboussant pas mal d'acteurs de cette époque pas glorieuse pour le France, on se dit qu'il est encore bien plus difficile de tourner ce genre de films aujourd'hui qu'il y a trente ou quarante ans. Dans "La vie est un choix", sorti pour la première fois en 2012 et qui ressort en poche, Yves Boisset, réalisateur engagé, incarnation du cinéma politique des années 70, de Dupont Lajoie à Canicule en passant par l'excellent " Le Prix du danger" va contre ce principe de base et accepter de se plonger dans ses souvenirs pour rappeler à quel point chaque film est un combat de chaque instant . Boisset se dévoile sans fards eet sans aucune langue de bois sur cette grande difficulté à réaliser des films, tant il a été souvent soumis au diktat de la censure et des pressions de toutes parts, parfois très menacantes pour lui et sa famille. Il faut dire que Boisset s'est spécialisés dans les projets de films sur des sujets particulièrement brûlants tels que la guerre d'Algérie (R.A.S.), l'affaire Ben Barka (L'Attentat) ou l'assassinat du juge Renaud (Le Shérif) et qu'il possède dans ses tiroirs quantités de projets tout aussi brulants, voire plus encore ! L'amateur d'archives y découvre avec un plaisir non feint des manuscrits de scénarios, des anecdotes sur les coulisses de tournages et des pépites de témoignages où l'on croise au détour d'une page, ...
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  • Acidus 11/01/2021
    J’ai commencé la lecture de l’autobiographie d’Yves Boisset en ayant vu finalement peu de films de ce cinéaste. Quatre seulement ! J’en retiens un discours engagé sur des sujets extrêmement passionnants et politiques. Même avec ce manque de connaissance de sa filmographie, un cinéphile devrait apprécier sans problème cet ouvrage. Le réalisateur français nous déballe ses souvenirs, une tonnes d’anecdotes croustillantes, sans langue de bois. Cela donne envie de se (re)plonger dans ses longs métrages.
  • sophie7169 01/05/2013
    C'est un récit passionnant fait ici par Yves Boisset, plein de souvenirs de tournage, de rencontres et d'anecdotes.. La fluidité de son écriture donne l'impression de l'entendre lui même raconter ses souvenirs. Il fait toujours preuve de loyauté, décrivant avec tendresse les personnes qu'il a rencontrées et qui ont compté pour lui. L'ensemble donne immédiatement l'envie de revoir ses films (ce qui s'avère difficile car il passe rarement à la télévision et peu sont édités en dvd) car son récit donne une autre vision de certaines réalisations qui m'avaient choquée, "Dupont Lajoie" notamment. La lecture de ce récit donne aussi envie de lui écrire pour lui dire merci! (ce que j'ai fait d'ailleurs mais sans réponse à ce jour, en espérant que le courrier lui est bien parvenu..)
  • Bigmammy 30/01/2012
    Né en 1939, Yves Boisset aurait pu, contrairement à certain homme politique, voir débarquer les alliés en Normandie. Il se souvient seulement de l’affolement de la foule pendant le Te Deum de la Cathédrale de Paris où De Gaulle resta d’un calme marmoréen sous les rafales des snipers. Il nous donne ici ses souvenirs de chercheur infatigable de la vérité et de pourfendeur de la bêtise, à travers près de 50 films en presque 50 ans, souvenirs encore très frais d’un vieux jeune homme à la voix grave et chaleureuse. Des films qui défrayèrent à peu près tous la chronique, furent poursuivis par la censure, bref, une carrière d’empêcheur de tourner en rond. Paradoxalement, pour moi, ce sont les films tournés pour la télévision que j’ai trouvés les plus aboutis, en particulier l’Affaire Seznec (1992), l’Affaire Dreyfus (1994), Jean Moulin (2002), L’Affaire Salengro (2008). Mais je n’oublie pas Un condé (1970), R.A.S . (1973), Dupont Lajoie (1974), la Femme Flic (1979), Allons z’enfants (1980), Le prix du danger (1982), Canicule (1983) ou Radio Corbeau (1988). Fin de ma sélection personnelle. Ce qui est sympathique, c’est qu’Yves Boisset n’a pas eu recours à un nègre pour rédiger ses mémoires. Donc, le style n’est pas celui d’un récent Prix Goncourt, mais là n’est pas le propos. Ses souvenirs sont encore très frais et foisonnent d’anecdotes de tournage parfois cocasses, parfois tragiques. Yves Boisset est un homme souvent fasciné, par ses maîtres en cinéma comme Jean-Pierre Melville pourtant décrit comme mesquin, injuste, cruel mais génial mais pas aussi provocateur qu’un Orson Welles franchement insupportable vis-à-vis de René Clément sur le tournage de Paris brûle-t-il ? Fasciné par les acteurs, qu’il adore, fasciné par l’ivrognerie invétérée d’un Pierre Brasseur ou de Peter O’Toole, mais surtout par leur capacité à tourner avec talent dès qu’il le faut. Car la carrière d’Yves Boisset est totalement dédiée au cinéma. A 26 ans, il a déjà été l’assistant d’Yves Ciampi, Melville, Claude Sautet, Vittorio de Sica, René Clément, Riccardo Freda, et a conquis la confiance d’Harry Salzmann. Mais il ne peut s’empêcher de « balancer » ceux qui abusent : drogues dures, alcool, violence et coup de poing facile, lenteur du travail de scénariste, homosexualité, passion dévorante du jeu … La critique est cinglante. C’est le moment de régler des comptes. Mais on lui pardonne aussi ses obsessions – comme celle des Chasses du Comte Zaroff, dont l’évocation revient dans plusieurs de ses films, ou sa passion pour le western ou le film noir... Yves Boisset en profite aussi pour se défendre d’être inféodé à aucun parti politique – avec l’âge, il est revenu de tout mais visiblement ce ne fut pas toujours le cas. Il a tourné des films populaires destinés à amener les gens à se poser des questions qu’ils ne se seraient peut-être pas posés auparavant. A ce titre, il n’a jamais dévié de sa ligne de conduite. Alors, nous le remercions pour Dupont Lajoie et l’Affaire Dreyfus, des modèles du genre. Né en 1939, Yves Boisset aurait pu, contrairement à certain homme politique, voir débarquer les alliés en Normandie. Il se souvient seulement de l’affolement de la foule pendant le Te Deum de la Cathédrale de Paris où De Gaulle resta d’un calme marmoréen sous les rafales des snipers. Il nous donne ici ses souvenirs de chercheur infatigable de la vérité et de pourfendeur de la bêtise, à travers près de 50 films en presque 50 ans, souvenirs encore très frais d’un vieux jeune homme à la voix grave et chaleureuse. Des films qui défrayèrent à peu près tous la chronique, furent poursuivis par la censure, bref, une carrière d’empêcheur de tourner en rond. Paradoxalement, pour moi, ce sont les films tournés pour la télévision que j’ai trouvés les plus aboutis, en particulier l’Affaire Seznec (1992), l’Affaire Dreyfus (1994), Jean Moulin (2002), L’Affaire Salengro (2008). Mais je n’oublie pas Un condé (1970), R.A.S . (1973), Dupont Lajoie (1974), la Femme Flic (1979), Allons z’enfants (1980), Le prix du danger (1982), Canicule (1983) ou Radio Corbeau (1988). Fin de ma sélection personnelle. Ce qui est sympathique, c’est qu’Yves Boisset n’a pas eu recours à un nègre pour rédiger ses mémoires. Donc, le style n’est...
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