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La Wehrmacht
La fin d'un mythe
Collectif,
Date de parution : 26/01/2023
Éditeurs :
Perrin

La Wehrmacht

La fin d'un mythe

Collectif,

Date de parution : 26/01/2023
Une histoire totale de l'armée d'Hitler.
De la Wehrmacht, on croyait tout connaître. Vivant sur un mythe formé par Jacques Benoist-Méchin et relayé par des dizaines d’historiens, le public croit en la légende « dorée »... De la Wehrmacht, on croyait tout connaître. Vivant sur un mythe formé par Jacques Benoist-Méchin et relayé par des dizaines d’historiens, le public croit en la légende « dorée » de la première armée du monde demeurée invincible, avant de crouler sous le nombre, tout en combattant héroïquement jusqu’au bout... De la Wehrmacht, on croyait tout connaître. Vivant sur un mythe formé par Jacques Benoist-Méchin et relayé par des dizaines d’historiens, le public croit en la légende « dorée » de la première armée du monde demeurée invincible, avant de crouler sous le nombre, tout en combattant héroïquement jusqu’au bout sans trop se compromettre avec le nazisme.
Si, comme toute légende, celle-ci s’appuie sur une part réelle – le blitzkrieg, la pulvérisation des adversaires successifs jusqu’en décembre 1941, une capacité d’innovation forte, notamment dans les chars et l’aviation –, elle n’en est pas moins largement outrée et souvent mensongère.
Pour rétablir « les » vérités, Jean Lopez et son équipe habituelle de rédacteurs nous offrent une histoire globale sans précédent, dont la matrice est forgée d’articles parus dans Guerres & Histoire, augmentés de nombreuses contributions inédites.
En deux grandes parties (« La supériorité militaire allemande. Etude d'un mythe » et « Les opérations »), l’ensemble raconte toutes les grandes campagnes et batailles (Dunkerque, batailles d’Angleterre, Barbarossa, Stalingrad, Koursk, Débarquement, Bagration, Market Garden, Ardennes, bataille de Berlin, etc.), mais offre de surcroît de riches chapitres plus analytiques disséquant notamment l’héritage intellectuel et opérationnel depuis Frédéric II, les stratégies en vigueur, les logistiques déployées et la qualité véritable des hommes et du matériel. Des témoignages recueillis auprès des vétérans complètent le propos.
Une nouvelle édition de ce futur classique.
 
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EAN : 9782262102975
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262102975
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 154 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BHB_CH 18/05/2023
    Recueil d'articles, ce livre est d'une lecture aisée. L'ensemble contribue à l'objectif affiché, à savoir démythifier la légende, rappeler à quel point la propagande s'empare de quelques détails pour construire une image, un récit décorrelés de la réalité. La démonstration de l'excellence tactique mais des insuffisances de la vision stratégique est convaincante. J'ai beaucoup apprécié les informations précises sur la faiblesse logistique générale, le gentil rappel sur le manque de mobilisation totale de l'économie allemande de 1939 à 1942 et l'absence consternante de standardisation. Ceci dit, tant mieux pour nous.
  • Frederic524 09/02/2023
    Sous la direction de Jean Lopez, spécialiste incontesté de la guerre à l’Est, de la Wehrmacht et de l’armée rouge. Son livre sur l’opération Barbarossa à l’été 1941 est un best seller. Reconnu aussi bien par la critique et les nombreux amateurs d’histoire, Jean Lopez fait paraître aux éditions Perrin un ouvrage « La Wehrmacht, la fin d’un mythe« , recueil d’articles du magazine d’histoire qu’il dirige. En 320 pages, l’historien dresse un aperçu profondément novateur pour démontrer combien la question du « mythe de la Wehrmacht » a considérablement évolué. Pendant longtemps, l’armée allemande bénéficia d’un statut à part. Les historiens d’alors et les livres des principaux généraux allemand, construisirent une mythologie permettant de laver, à peu de frais, le sang sur leurs mains. Par exemple, ils se prémunir d’affirmer leur coopération totale et aveugle aux crimes de guerres, aux génocides du peuple juif, à la répression brutale des maquis russes et un peu partout dans l’Europe occupée. La WaffenSS d’Himmler, les dirigeants comme Goebbels et surtout leur ancien Führer Adolf Hitler supportèrent tout le poids des crimes nazis. Il y eût une véritable offensive de désinformation, de travestissement de la réalité. Aujourd’hui, les historiens anglo-saxons, russes, français etc. battent en brèche ces contres vérités qui ont eu la vie dure. La Wehrmacht participa activement aux crimes du IIIème Reich, leurs généraux commirent des crimes de guerres innombrables, surtout à l’Est. Ils participèrent à la Shoah par balle en 1941-1942. Nombre de généraux étaient des nazis fanatiques, qui même en sachant la guerre perdue, renouvelèrent leur serment d’allégeance à Hitler. On prêtait en effet allégeance, non à l’Allemagne, mais à Hitler en personne. L’attentat du 20 juillet 1944, fût un échec cuisant et il dressa de nombreux allemands contre les auteurs cette action de la dernière chance pour éviter la destruction totale de l’Allemagne. L’armée, le peuple, le volkssturm, la SS, le SD, tous ou presque se bâtirent avec le fanatisme d’un régime suicidaire jetant des gamins de 14-15 ans dans la fournaise. Le livre revient sur les principales batailles menées par l’armée allemande entre 1940 et 1945. Le blitzkrieg est une chimère et l’essentiel des troupes étaient à cheval, dans des charrettes, à pieds. L’essentiel des panzers étaient dépassés. Le plan fonctionna contre la France par une succession de circonstances favorables. Dunkerque, fût un tournant avec l’évacuation du corps expéditionnaire anglais. La guerre en Pologne, quelques mois plus tôt, en septembre 1939, fût loin d’être une sinécure tant la désorganisation entre blindés, infanteries et stukas fût difficile. La décision d’attaquer ‘l’URSS en juin 1941 fût le début de la fin avec la déclaration de guerre allemande à l’Amérique en décembre 1941. Le spectre de la guerre sur deux fronts, cauchemars des décideurs allemands, fût imposé par Hitler. Sa cour de favoris se battant à couteaux tirés les faveurs du maître du IIIème Reich ne trouva rien à redire à cette opération qui signa l’arrêt de mort de l’Allemagne nazis. Barbarossa fût un échec cuisant, les allemands n’atteignant pas leurs objectifs, notamment la prise de Moscou. Pire encore, la contre attaque soviétique les firent reculer de manière importante pour bâtir une nouvelle ligne de défense. Le blitzkrieg qui devait abattre l’ours russe en moins de 4 mois n’était plus. Le livre analyse le comportement des soldats au front, celui des officiers ou sous officiers, du haut commandement enfin. La propagande fît commettre l’erreur du pêché d’orgueil du soldat allemand, nazis, supérieur de par sa race, sa culture, la qualité de son armement. Là encore, dès le début de la campagne de Barbarossa en juin 1941, le matériel soviétique était supérieur. Les erreurs tragiques commises par Staline ne se renouvelleront pas car les russes apprenaient de leurs échecs. A l’été 1942, la Wehrmacht repassa à l’offensive. Résultat, la catastrophique bataille de Stalingrad qui prît fin en févier 1943 avec la capitulation de la VIème armée, l’élite de l’armée allemande à l’Est. En 1943, ce fût l’opération « citadelle », dernière offensive où l’Allemagne donna le tempo. Là encore, les nouveaux armements, la concentrations des troupes les meilleures à l’Est, dont de nombreuses divisions WaffenSS, ne changeât rien, la défaite fût cuisante. Dorénavant, le rouleau compresseur russe, avec l’opération Bagration, ne s’arrêta qu’avec la prise de Berlin le 1er mai 1945. A l’ouest le débarquement alliés mit en évidence les même erreurs de commandements, la croyance aux armes miracles promises par Hitler, l’épuisement des troupes, la perte dans la poche de Falaise de l’essentiel des armements et autres unités d’élite. Ce fût une nouvelle catastrophe. Seul les erreurs stratégiques alliées et le besoin des russes de reconstituer leurs forces, rendit possible une pause à l’hiver 1944. Les adolescents envoyés à la mort étaient parmi les plus fanatisés mais l’essentiel des troupes allemandes à l’ouest se rendirent sans trop combattre aux forces alliées. A l’est, la question était différente car les crimes de la soldatesque russe soucieuse de vengeances les précédaient. Au final, les différents articles, les interviews de spécialistes se lisent sans difficulté. Une synthèse accessible qui fait le point sur les axes de pensées des historiens chercheurs. L’ensemble se lit très vite. Si vous aimez cette période ou que vous voulez vous remettre en mémoire les points principaux des batailles de 1939 à 1945, ce livre sous la direction de Jean Lopez est fait pour vous. A noter que la revue « Guerres et histoire » dirigée par Jean Lopez est passionnante. Je recommande.Sous la direction de Jean Lopez, spécialiste incontesté de la guerre à l’Est, de la Wehrmacht et de l’armée rouge. Son livre sur l’opération Barbarossa à l’été 1941 est un best seller. Reconnu aussi bien par la critique et les nombreux amateurs d’histoire, Jean Lopez fait paraître aux éditions Perrin un ouvrage « La Wehrmacht, la fin d’un mythe« , recueil d’articles du magazine d’histoire qu’il dirige. En 320 pages, l’historien dresse un aperçu profondément novateur pour démontrer combien la question du « mythe de la Wehrmacht » a considérablement évolué. Pendant longtemps, l’armée allemande bénéficia d’un statut à part. Les historiens d’alors et les livres des principaux généraux allemand, construisirent une mythologie permettant de laver, à peu de frais, le sang sur leurs mains. Par exemple, ils se prémunir d’affirmer leur coopération totale et aveugle aux crimes de guerres, aux génocides du peuple juif, à la répression brutale des maquis russes et un peu partout dans l’Europe occupée. La WaffenSS d’Himmler, les dirigeants comme Goebbels et surtout leur ancien Führer Adolf Hitler supportèrent tout le poids des crimes nazis. Il y eût une véritable offensive de désinformation, de travestissement de la réalité. Aujourd’hui, les historiens anglo-saxons, russes, français etc....
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  • thburdet 23/02/2022
    Je ne m'étais pas rendu compte, en sélectionnant puis en commandant ce livre, qu'il s'agissait en fait d'un recueil d'articles et d'entretiens publiés dans le magazine Guerres et Histoire. Si, du coup, le livre apparaît un peu décousu avec, parfois, quelques redites, on y retrouve les qualités inhérentes au magazine : vivacité du style et richesse d'illustration des articles (ceci étant, celles-ci ne sont pas toujours très lisibles sur l'écran d'une liseuse). Le livre balaie l'ensemble des opérations menées par la Wehrmacht, avec analyse stratégique et des tactiques opérationnelles employées, mais également des différents matériels utilisés au cours de la guerre. La Luftwaffe est également étudiée sous les mêmes angles... la Kriegsmarine, peu, a contrario. On retrouve au fil du livre les grands credos de la publication sur la Wehrmacht : excellence de la formation de l'encadrement, adaptabilité opérationnelle, sens tactique... mais défaillance de la vision stratégique, obsession de la bataille décisive et des manœuvres d'encerclement... D'autres éléments m'ont paru plus surprenants : notamment concernant certains manques de rigueur de l'industrie d'armement, sur la conception des blindés par exemple, que l'on a du mal à imaginer côté allemand. En synthèse, un ouvrage complet et très agréable à parcourir, qui entâche un peu l'image de la "meilleure armée du Monde" de l'époque qui a, malgré tout, su obtenir des succès exceptionnels et opposer une résistance féroce à des ennemis dont les moyens étaient bien supérieurs. Je ne m'étais pas rendu compte, en sélectionnant puis en commandant ce livre, qu'il s'agissait en fait d'un recueil d'articles et d'entretiens publiés dans le magazine Guerres et Histoire. Si, du coup, le livre apparaît un peu décousu avec, parfois, quelques redites, on y retrouve les qualités inhérentes au magazine : vivacité du style et richesse d'illustration des articles (ceci étant, celles-ci ne sont pas toujours très lisibles sur l'écran d'une liseuse). Le livre balaie l'ensemble des opérations menées par la Wehrmacht, avec analyse stratégique et des tactiques opérationnelles employées, mais également des différents matériels utilisés au cours de la guerre. La Luftwaffe est également étudiée sous les mêmes angles... la Kriegsmarine, peu, a contrario. On retrouve au fil du livre les grands credos de la publication sur la Wehrmacht : excellence de la formation de l'encadrement, adaptabilité opérationnelle, sens tactique... mais défaillance de la vision stratégique, obsession de la bataille décisive et des manœuvres d'encerclement... D'autres éléments m'ont paru plus surprenants : notamment concernant certains manques de rigueur de l'industrie d'armement, sur la conception des blindés par exemple, que l'on a du mal à imaginer côté allemand. En synthèse, un ouvrage complet et très agréable à parcourir, qui entâche un peu l'image...
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  • LisaGiraudTaylor 30/01/2020
    Ce pavé est, il faut le signaler, une compilation d’articles paru dans la revue dirigée par Jean Lopez… Il se découpe en trois parties: 1) la supériorité militaire allemande. Etude d’un mythe 2) Les opérations 3) Les armes. C’est didactique… avec encarts, vocabulaire etc. ; cela convient à tous, y compris aux moldus. C’est vraiment une belle réalisation... Le format est immense.... Cependant, je relativiserai quelques points tels que la minimisation de la « Blitzkrieg« ou encore l’utilité décisive des Panzers (et des chars) lors de certaines opérations. Mais tout ceci est mon sentiment personnel. Je recommande de lire, en complément l’excellent « Etre soldat de Hitler de Benoît Rondeau chez Perrin (je le relis actuellement) qui aborde quasiment les mêmes points sous un angle différent et notamment que la Wehrmacht était une armée… somme toute comme les autres…
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