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"L'année terrible"
Tome 2, La Commune, Mars - Juin 1871
Date de parution : 10/09/2009
Éditeurs :
Perrin

"L'année terrible"

Tome 2, La Commune, Mars - Juin 1871

Date de parution : 10/09/2009

Deuxième partie de L'année terrible qui analyse dans ses aspects les plus divers l'épisode de la Commune sans la séparer de la défaite de 1870, où elle trouve sa source, tout en mettant en perspective ses conséquences dans la constitution de notre République.

La Commune de Paris ne constitue pas une simple " parenthèse " dans l'histoire de la France contemporaine. Elle est largement continuité et conséquence des événements qui se déroulent entre juillet 1870...

La Commune de Paris ne constitue pas une simple " parenthèse " dans l'histoire de la France contemporaine. Elle est largement continuité et conséquence des événements qui se déroulent entre juillet 1870 et mars 1871 : la défaite des armées impériales, puis celle du gouvernement de la Défense nationale, le siège de...

La Commune de Paris ne constitue pas une simple " parenthèse " dans l'histoire de la France contemporaine. Elle est largement continuité et conséquence des événements qui se déroulent entre juillet 1870 et mars 1871 : la défaite des armées impériales, puis celle du gouvernement de la Défense nationale, le siège de Paris, la montée en puissance - à la faveur des frustrations causées par la capitulation de janvier 1871 et par les souffrances endurées par la population de la capitale - d'un mouvement ouvrier auquel la politique menée par Napoléon III a servi de tremplin.
Notre objectif a été de traiter du phénomène communaliste sous ses aspects les plus divers : économiques, sociaux, politiques, culturels, en ne négligeant ni les rapports de l'insurrection parisienne avec ses homologues provinciales (à Marseille, Lyon, Saint-Etienne, etc.), ni les aspects internationaux de la question. On retrouvera dans cet ouvrage le double souci de présenter au lecteur un récit vivant des événements, en évitant les interminables exposés didactiques et théoriques, et d'interpréter néanmoins ces événements à la lumière des travaux les plus récents, et des problématiques les plus sensibles.
Que dire par exemple aujourd'hui, à la suite des drames qu'a connus notre planète depuis un siècle et demi, de la nature de la " Semaine sanglante ? ". Crime de guerre, crime contre l'humanité, ou pire encore ? Quelle est la place de la séquence englobant la guerre de 1870 et la Commune dans notre histoire nationale ?
Le lecteur retrouvera enfin des personnages rencontrés dans le premier tome : Gambetta, Thiers, Garibaldi... Il en découvrira beaucoup d'autres, car nous avons accordé dans notre récit un poids important aux hommes et aux femmes qui, des plus connus (Varlin, Courbet, Blanqui, Louise Michel) aux plus obscurs, ont fait - partisans ou adversaires de la Commune - l'histoire de cette République naissante dont nous sommes les héritiers.

Pierre Milza est l'auteur de nombreux ouvrages à succès, dont une histoire des relations internationales et plusieurs biographies :
Mussolini, Verdi, Napoléon III et Voltaire.

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EAN : 9782262030735
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 516
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262030735
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 516
Format : 154 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Chri 09/04/2014
    La Commune de Paris traverse le ciel de 1870 comme un éclair précédant le tonnerre de la révolution russe de 1917, vu et entendu jusqu'en Chine populaire quelques années plus tard. Marx voudrait voir les communards comme les avant-gardistes de la "dictature du prolétariat", disons les premiers communistes, mais les observateurs indépendants voient plutôt une révolte sociale multiforme, autonome, rassemblant les bourgeois et les ouvriers, républicains et socialistes de toutes tendances dans un formidable élan démocratique. En réalité l'insurrection parisienne a été si courte qu'on ne pourra jamais dire si cette révolte n'aurait pas été rapidement récupérée politiquement par un parti unique. En revanche la révolution de 1789 a été une référence évidente, y compris lors du basculement de la Commune de Paris vers un comité dictatorial de salut public héritage de 1793. Les communards et les personnages de cette époque ont laissé leurs noms à de nombreuses rues et édifices publics, si bien que le Lycée Thiers à Marseille devant lequel je passe régulièrement, est maintenant associé à l'homme qui a laissé son armée massacrer et humilier les insurgés. Et c'est ainsi que s'est terminé le rêve des communards : le rêve d'un socialisme antiautoritaire.
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