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Le Camp des Saints
précédé de Big other
Date de parution : 03/02/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Camp des Saints

précédé de Big other

Date de parution : 03/02/2011

« Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils...

« Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la...

« Dans la nuit, au midi de notre pays, cent navires se sont échoués, chargés d'un million d'immigrants. Ils viennent chercher l'espérance. Ils inspirent la pitié. Ils sont faibles... Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire multitude, l'avant-garde de la multitude. À tous les niveaux de la conscience universelle, on se pose alors la question : que faire ? Il est trop tard.
Paru pour la première fois en 1973, Le Camp des Saints, qui est un roman, relève en 2011 de la réalité. Nous sommes, tous, les acteurs du Camp des Saints. C'est notre destin que ce livre raconte, notre inconscience et notre acquiescement à ce qui va nous dissoudre.
C'est pourquoi, en guise de préface à cette nouvelle édition, dans un texte intitulé Big Other, j'ai voulu, une dernière fois, mettre un certain nombre de points sur les i.»
J. R.

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EAN : 9782221123966
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 396
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221123966
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 396
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jakob1996 30/01/2024
    Un livre que je n’aurais probablement jamais lu si je n’avais pris connaissance de la polémique du parrainage de Sylvain Tesson au printemps des poètes. Tesson ayant préfacé Jean Raspail (pas ce livre ci) et les 1200 signataires le condamnant unanimement, un certain esprit de contradiction m’a poussé vers le brûlot. Alors, par curiosité, parce qu’il est d’après moi toujours préférable de se heurter à ce que l’on craint ou ce avec quoi on est éduqué à être en désaccord, j’ai lu le camp de saints. Eh bien, mes aïeux, quelle aventure. Si la littérature est un voyage, celui-ci est mémorable. Raspail est très probablement d’extrême droite (je ne sais s’il le revendiquait) mais cela suffit t’il pour se draper derrière des certitudes et ne pas tenter de comprendre ? Au risque de déplaire immédiatement, ce livre me fait douter de l’influence de la littérature sur le monde mais me fait réaliser l’influence de la gauche politique sur l’essentiel de la littérature tant celle « de droite » n’apparaît pas vraiment sur les étals des librairies. Disant cela, je n’ai pas de regret de ne pas en avoir plus lu mais je regrette que des livres comme le camp des saints aient été systématiquement éloignés et ce faisant, sont devenus des objets cultes d’art contestataires alors qu’il aurait fallu en discuter bien avant que l’extrême droite le considère comme prophétique. Peu importe mon opinion personnelle de l’auteur, de ses opinions ou des opinions politiques de ses adorateurs ou de ses détracteurs. La seule et unique chose qu’il me semble essentielle de dire est qu’il s’agit bien d’un livre et de littérature. Une fiction. Si l’extrême droite pense sincèrement que ce livre est prophétique, elle se trompe. Si la gauche pense que le livre n’est qu’un prétexte au racisme de son auteur, elle se trompe. Si on considère que la littérature doit dire les choses doucement, évitez ce livre à tout prix. Raspail n’épargne rien ni personne. Tout y passe. L’étranger qui est sale, l’Occident qui se suicide, l’Eglise qui pervertit son message, la droite qui n’est rien, la gauche qui se prend pour tout mais surtout la France républicaine et ses habitants dont il dresse des portraits d’une rare violence et à laquelle il préfère la France des églises, des villages et de la chrétienté (est-ce condamnable ?) Raspail est mort et son monde aussi. Il reste le livre d’un fervent chrétien royaliste qui savait très bien écrire. Raspail est mort, sa rage est stupéfiante et parfois aveugle mais si la littérature est une aventure inconfortable, il a tapé fort. Fin de sa civilisation : il ne l’a pas supporté et l’a écrit avec talent. Un livre que je n’aurais probablement jamais lu si je n’avais pris connaissance de la polémique du parrainage de Sylvain Tesson au printemps des poètes. Tesson ayant préfacé Jean Raspail (pas ce livre ci) et les 1200 signataires le condamnant unanimement, un certain esprit de contradiction m’a poussé vers le brûlot. Alors, par curiosité, parce qu’il est d’après moi toujours préférable de se heurter à ce que l’on craint ou ce avec quoi on est éduqué à être en désaccord, j’ai lu le camp de saints. Eh bien, mes aïeux, quelle aventure. Si la littérature est un voyage, celui-ci est mémorable. Raspail est très probablement d’extrême droite (je ne sais s’il le revendiquait) mais cela suffit t’il pour se draper derrière des certitudes et ne pas tenter de comprendre ? Au risque de déplaire immédiatement, ce livre me fait douter de l’influence de la littérature sur le monde mais me fait réaliser l’influence de la gauche politique sur l’essentiel de la littérature tant celle « de droite » n’apparaît pas vraiment sur les étals des librairies. Disant cela, je n’ai pas de regret de ne pas en avoir plus lu mais je regrette que des livres comme le camp des saints aient...
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  • PaulCitron 09/11/2023
    Le camp des saints décrit le débarquement sur les côtes françaises d'un million de migrants venus d'Inde, ainsi que les réactions des pays occidentaux face à cet évènement, les différents discours de protagonistes issus de couches sociales diverses, les manifestations... Absolument cultissime, cet ouvrage semble annoncer la France de 2023 avec une précision glaçante, décrivant des comportements extrêmement proches de la réalité, quand ils ne la dépassent pas (Ici, le pape, d'origine brésilienne, se nomme Benoît XVI...). Bien qu'ayant écrit de nombreux récits de voyage (dont "Moi, Antoine Tounens, roi de Patagonie", Grand prix du roman de l'Académie française), c'est là le plus célèbre roman de Jean Raspail, et surtout le plus prophétique... Un incontournable, à lire et à relire !
  • gerardmuller 26/07/2023
    Raspail jean //Le camp des Saints L'actualité dictant, je me suis dit qu'une tierce lecture de ce roman de Jean Raspail m'induirait à comprendre la situation et aussi à supputer les événements à venir. J'avais découvert cet ouvrage en 1990 environ, puis l'avais relu en 2000 avec un intérêt décuplé, ce qui semblait alors de la fiction devenant peu à peu la réalité. Quant à aujourd'hui' ! Chacun se fera son idée. Il est significatif que Jean Raspail a visé juste si l'on considère que sur 88 commentaires sur Amazon, 73 ont 5 étoiles. Et certains commentaires sont un véritable régal. Celui bref qui conseille, dès 2006, de cacher ce livre sous les lattes du parquet' m'a beaucoup plu. Publié en 1973 en qualité de fiction, ce livre de J.Raspail est hélas devenu d'actualité. La lucidité de l'auteur fut alors dénigrée et aujourd'hui le roman pourrait bien être mis à l'index avant de finir sur le bûcher de la « bien-pensante société ». En bref, le thème est celui d'une arrivée massive d'immigrants (un million environ) sur les côtes varoises après un périple sur une centaine de vieux rafiots. L'incurie des dirigeants qui s'en tiennent à une ligne de conduite humanitaire décalée bien connue aboutit à la catastrophe qui nous guette. L'accueil de ce livre en son temps fut très froid et une conspiration du silence l'entoura qui aboutit à un faible tirage. Aujourd'hui, après plusieurs rééditions et traductions, cet ouvrage est en passe de devenir une meilleure vente' Raspail décrit un climat d'exacerbation émotive de l'intellocratie parisienne qui va aboutir à l'apocalypse. Que ce soit les hommes politiques, les journalistes, les associations caritatives et l'armée, tous passent à la trappe. Toutes les « belles âmes » en prennent pour leur grade. Et le vieux Calguès, professeur de lettres en retraite, de noter que « devant l'avant-garde d'un antimonde qui se résout enfin à venir frapper en personne aux portes de l'abondance », personne ne réagit avec clairvoyance. Sur la forme, je dirai que nous avons affaire à un grand écrivain à l'humour caustique et la plume acerbe. Pas de langue de bois chez Raspail. Un style polémique à tout vent jusqu'au fou rire. Et la caricature est une arme redoutable lorsqu'elle est maniée avec autant de dextérité. Quelques extraits de la préface de l'édition de 1985 écrite par l'auteur : « Une forte avant-garde (d'exogènes ! ) se trouve déjà chez nous, qui manifeste hautement l'intention d'y rester tout en refusant l'assimilation et comptera d'ici vingt ans au sein du peuple anciennement français plus de trente pour cent d'allogènes fortement « motivés ». » Tout le chapitre III est morceau d'anthologie : le repas épicurien de M. Calguès : en le lisant, ne pas en laisser échapper une miette. Le chapitre XIV également qui disserte sur les attitudes étranges des Occidentaux part d'une excellente analyse. Et la suite : « Nous vivions avec le tiers-monde, persuadés que cette coexistence sans osmose, ségrégation à l'échelle mondiale, durerait éternellement. Funeste illusion ! Car le tiers-monde est une multitude incontrôlable qui n'obéit qu'à des impulsions, lesquelles se forment quand se conjuguent sous le poids de la misère des millions de volontés désespérées. » « À force de vouloir tout admettre, nous avons pris le risque insensé de devoir tout affronter en même temps et seuls. » «' Et comme nous aurons ouvert notre porte et démontré notre faiblesse, d'autres viendront, puis d'autres encore' Le processus est déjà commencé '. » Et Raspail par la voix du Président de questionner : « Est-ce que les droits de l'homme auxquels nous tenons tant peuvent être préservés au détriment des droits d'autres hommes ? » « '.La grande migration déroulait son tapis. Et si l'on veut bien se pencher sur le passé des hommes, ce n'était certes pas la première. D'autres civilisations, sagement étiquetées dans la vitrine de nos musées, avaient déjà subi le même sort. Mais l'homme écoute rarement les leçons du passé' » Et pour finir : cette remarque de Hamadura, français de Pondichéry : « Etre blanc ce n'est pas une couleur de peau, mais un état d'esprit. » « 'Et l'inévitable cardinal archevêque de Paris, touchant de bonne volonté. Embrassant publiquement le mufti toujours impénétrable dans son grand burnous blanc, il lui fit don de trente églises à transformer en mosquées ' » « ' Cinq milliards d'êtres humains debout sur toute la terre et qui grondent ! Et sept cents millions de Blancs ferment les yeux et se bouchent les oreilles' » Jean Raspail ne voulait pas jouer les Cassandre ni les sibylles de mauvais aloi, mais force est de reconnaître que son inspiration qui pouvait alors (1973) passer pour de la fiction s'avère 38 ans plus tard commencer à être traduite dans les faits. Votre commentaire appelle deux remarques : La première plutôt négative puisque vous qualifiez de bavardage ce qui somme toute n’est que le reflet de ce que pense les lecteurs, qui d’ailleurs dans l’ensemble réagissent sainement. Le roman de Jean Raspail n’a aucune prétention historique ; disons qu’il est une œuvre de fiction, une sorte de fable qui en 1973 lors de sa publication avait laissé relativement indifférente la gent lectrice. S’il a fait œuvre d’historien, Raspail l’a fait de façon anticipative. La façon de barguigner face aux événements de ceux que vous qualifiez de « politiquement corrects » (ce qui pour moi est un bel oxymore !!) a considérablement inspiré la verve de Jean Raspail. La seconde remarque est plutôt positive puisque vous reconnaissez le talent de visionnaire de Raspail. Et j’ai bien apprécié votre humour lorsque vous estimez que chaque famille devrait prochainement avoir un exemplaire du « Camp des Saints » à son chevet ; cela m’a fait penser aux anglo-saxons chrétiens qui ont souvent une Bible sur leur table de nuit. Quoi qu’il en soit, ce livre qui échappe encore à la censure (pour combien de temps ??) commence sérieusement à titiller les esprits au vu de ce qui se passe de nos jours et attise les commentaires qui fleurissent sur le Net. Je pense que Jean Raspail a voulu nous montrer comment une civilisation pouvait être mise en danger de mort. Raspail jean //Le camp des Saints L'actualité dictant, je me suis dit qu'une tierce lecture de ce roman de Jean Raspail m'induirait à comprendre la situation et aussi à supputer les événements à venir. J'avais découvert cet ouvrage en 1990 environ, puis l'avais relu en 2000 avec un intérêt décuplé, ce qui semblait alors de la fiction devenant peu à peu la réalité. Quant à aujourd'hui' ! Chacun se fera son idée. Il est significatif que Jean Raspail a visé juste si l'on considère que sur 88 commentaires sur Amazon, 73 ont 5 étoiles. Et certains commentaires sont un véritable régal. Celui bref qui conseille, dès 2006, de cacher ce livre sous les lattes du parquet' m'a beaucoup plu. Publié en 1973 en qualité de fiction, ce livre de J.Raspail est hélas devenu d'actualité. La lucidité de l'auteur fut alors dénigrée et aujourd'hui le roman pourrait bien être mis à l'index avant de finir sur le bûcher de la « bien-pensante société ». En bref, le thème est celui d'une arrivée massive d'immigrants (un million environ) sur les côtes varoises après un périple sur une centaine de vieux rafiots. L'incurie des dirigeants qui s'en tiennent à une ligne de conduite humanitaire décalée...
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  • Blok 14/11/2021
    On a déjà souligné le caractère prophétique de ce livre, qui est indéniable depuis la crise migratoire en Méditerranée, provoquée par le renversement de Khadafi suite à une absurde intervention française, d'autant plus idiote que Khadafi rappelé aux Occidentaux qu'il protégeait leur frontière sud. Certains en contestent le caractère prémonitoire en raison de l'origine différente des migrants. C'est un peu léger. Je reconnais que pour le moment le désastre ne s'est pas produit malgré les évènements de la Gare de Cologne, systématiquement occultés ou minimisés. A croire que la gravité d'un crime dépend de la personnalité de son auteur. Comme le disait Andrew Mellon, un bienfait ne reste pas longtemps impuni ( Cf le million de réfugiés de la bonne Angela) Je précise quand-même que pour moi la race n'a rien à y voir. C'est une question de culture. D'ailleurs les détracteurs de l'auteur n'ont peut-etre pas lu le livre à fond. Sinon ils auraient peut-être remarqué la présence parmi le dernier carré de résistants d'un Indien de Pondichéry. Au temps pour le racismey. J'ai parlé de la gare de Cologne. On peut aussi penser au Liban qui accueillit les Palestiniens après septembre noir, le paya cher et n'a pas fini de le payer. Et aussi à une petite anecdote bien intéressante, et qui mériterait d'être plus connue : en 395 les Goths, pressés par les Huns, demandèrent à l'Empereur Romain d'Orient l'asile (tiens, tiens) dans les frontières de l'Empire. On ne leur accorda et l'Empire fournit les bateaux (tiens !) pour franchir le Danube. Quelques années plus tard, les Goths se révoltèrent et vainquirent l'armée romaine à Andrinople. L'empereur réussit à les convaincre de passer dans l'Empire romain d'Occident. Et ce fut le début de la fin. Au début du cinquième siècle, l'historien romain Ammien Marcellin écrivit que l'on avait fait en sorte qu'aucun des futurs destructeurs de l'Empire ne restât sur l'autre rive. Il eut le mauvais goût de s'en indigner. Cet homme ne comprenait rien à " l'état de droit". Il est vrai qu'il n'avait pas encore été inventé. Et le wokisme non plus. Certes je pourrais me dire comme dit-on Louis XV que tout cela durera bien autant que moi. Certes. Mais j'ai des petits enfants et j'ai la faiblesse de les faire passer avant les enfants des autres.On a déjà souligné le caractère prophétique de ce livre, qui est indéniable depuis la crise migratoire en Méditerranée, provoquée par le renversement de Khadafi suite à une absurde intervention française, d'autant plus idiote que Khadafi rappelé aux Occidentaux qu'il protégeait leur frontière sud. Certains en contestent le caractère prémonitoire en raison de l'origine différente des migrants. C'est un peu léger. Je reconnais que pour le moment le désastre ne s'est pas produit malgré les évènements de la Gare de Cologne, systématiquement occultés ou minimisés. A croire que la gravité d'un crime dépend de la personnalité de son auteur. Comme le disait Andrew Mellon, un bienfait ne reste pas longtemps impuni ( Cf le million de réfugiés de la bonne Angela) Je précise quand-même que pour moi la race n'a rien à y voir. C'est une question de culture. D'ailleurs les détracteurs de l'auteur n'ont peut-etre pas lu le livre à fond. Sinon ils auraient peut-être remarqué la présence parmi le dernier carré de résistants d'un Indien de Pondichéry. Au temps pour le racismey. J'ai parlé de la gare de Cologne. On peut aussi penser au Liban qui accueillit les Palestiniens après septembre noir, le paya cher et n'a pas fini de le payer. Et...
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  • PCV87 14/09/2021
    Comme ce livre est dérangeant ... Prophétique je ne sais pas, enfin j'espère que non. Sérieux, mais aussi burlesque, finalement inclassable. Pessimiste assurément. Et avoir deviné en 1973 le nom du pape élu en en 2005, quel art là encore de la divination. Pourtant l'Eglise catholique n'est pas épagnée ! Il parait que ce livre est très prisé par la droite et l'extrême droite. Il me semble que les idées contenues vont bien au-delà de ce clivage un peu archaïque. A lire, chacun doit se faire son opinion.
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