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Le capitalisme déboussolé
Après Enron et Vivendi : soixante réformes pour un nouveau gouvernement d'entreprise
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 09/01/2003
Éditeurs :
La Découverte

Le capitalisme déboussolé

Après Enron et Vivendi : soixante réformes pour un nouveau gouvernement d'entreprise

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Collection : Cahiers libres
Date de parution : 09/01/2003
Écrit par deux experts reconnus, ce livre décrit et analyse de façon claire et vivante ces « dérapages »du système capitaliste, en mobilisant de nombreux exemples (des faux bilans d’Enron aux salaires exorbitants des patrons et autres golden boys). D’abord consacré à l’entreprise, il resitue ces dérives dans un processus plus global de mondialisation/dérégulation mal maîtrisé.

Enron, WorldCom, France Télécom... La planète financière a perdu tout repère : explosion de l'endettement, comptabilités truquées, stocks-options indécentes, salariés sacrifiés, banques d’affaires « mélangeant les genres », auditeurs et...

Enron, WorldCom, France Télécom... La planète financière a perdu tout repère : explosion de l'endettement, comptabilités truquées, stocks-options indécentes, salariés sacrifiés, banques d’affaires « mélangeant les genres », auditeurs et analystes financiers pour le moins indélicats, autorités de régulation et de contrôle frappées de myopie… Dans ce contexte, plus personne...

Enron, WorldCom, France Télécom... La planète financière a perdu tout repère : explosion de l'endettement, comptabilités truquées, stocks-options indécentes, salariés sacrifiés, banques d’affaires « mélangeant les genres », auditeurs et analystes financiers pour le moins indélicats, autorités de régulation et de contrôle frappées de myopie… Dans ce contexte, plus personne ne sait comment remettre le capitalisme sur ses rails. Écrit par deux experts reconnus, ce livre décrit et analyse de façon claire et vivante ces « dérapages », en mobilisant de nombreux exemples (des faux bilans d’Enron aux salaires exorbitants des patrons et autres golden boys, en passant par les dettes cachées de France Télécom). D’abord consacré à l’entreprise, il resitue ces dérives dans un processus plus global de mondialisation/dérégulation mal maîtrisé. Il faut en effet remonter aux années soixante-dix pour comprendre que le tournant vers la « financiarisation » tous azimuts de l’économie ne pouvait déboucher que sur des excès et des faillites, voire des malversations. L’originalité de ce livre tient dans le souci des auteurs de proposer des solutions, en listant de façon pédagogique un ensemble de réformes susceptibles de sortir l’entreprise et la finance de leur crise d’identité. Ces propositions détaillées se situent dans un cadre global remettant les préoccupations éthiques au cœur du dynamisme entrepreneurial.

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EAN : 9782707139399
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 228
Format : 135 x 220 mm
EAN : 9782707139399
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 228
Format : 135 x 220 mm

Ils en parlent

« Merci Ken Lay. Ou presque. Les égarements du sulfureux patron d'Enron et de son état-major n'ont pas seulement provoqué l'une des faillites les plus retentissantes des Etats-Unis, mais ils ont révélé « les dysfonctionnements de l'entreprise mondialisée ». C'est à partir de ce cas d'école, et des excès de la dérégulation, qu'Olivier Pastré, professeur d'économie, et Michel Vigier, gérant de portefeuilles éthiques, ont décidé de mener une réflexion sur l'entreprise qui fait, selon eux, cruellement défaut. Mais ils ne se sont pas arrêtés à une simple analyse du Capitalisme déboussolé, ainsi que le stipule le titre de leur ouvrage. Ils formulent 60 propositions, pour « remettre l'entreprise capitaliste, moteur indispensable de la croissance et de la création de valeur, sur ses rails ». [...] Une chose est sûre, un certain nombre des 60 propositions vont susciter de vifs débats. C'est sans doute l'un des objectifs de cet ouvrage, parfois railleur et provocateur. Et les auteurs de rappeler aux Etats leur devoir d'intervention pour réglementer là où la jungle s'installe. Un livre rafraîchissant, après des années de règne de théories ultra-libérales, béates et dévastatrices. »
LA TRIBUNE

« Le mérite du livre est de tenir toutes les strates de l'intrigue, macroéconomique, financière et entrepreneuriale [...]. Les auteurs ne cachent pas leur drapeau : ils dénoncent la financiarisation à outrance et prônent un retour du capitalisme à l'ancienne, plus soucieux des autres intervenants de l'entreprise et notamment les salariés, qui prévalait avant la révolution reaganienne des années 80. »
LE FIGARO ÉCONOMIE

« Olivier Pastré et Michel Vigier s'interrogent, mais surtout proposent des actions susceptibles de sortir l'entreprise et la finance de leur crise d'identité. »
LE JOURNAL DES FINANCES

« La confiance dans l'efficacité du capitalisme est remise en question depuis qu'ont été révélés les mensonges de quelques-unes des plus grandes entreprises de la planète. Leur crédit est atteint. Crédit vient du verbe latin credere, croire, et on ne les croit plus. La crédibilité ne sera donc pas rétablie à coups de " yakafokon " ou de " sélafota ", et le mérite - le culot - des auteurs du Capitalisme déboussolé est justement d'aller au-delà du constat, pour oser un programme de réformes en 60 propositions « adaptées au contexte réglementaire français ».
L'EXPANSION

« Le livre d'Olivier Pastré et de Michel Vigier, respectivement professeur d'économie et gérant de portefeuilles éthiques, n'est pas, comme son titre le laisserait penser, le nième ouvrage anticapitaliste de la saison. Car les auteurs, comme ils l'expliquent eux-mêmes, n'ont pas envie de hurler avec les loups contre le président d'Enron ou Jean-Marie Messier. Leur objecif est plus ambitieux : présenter " soixante réformes pour un nouveau gouvernement d'entreprise " [...). La démarche est intéressante, les propositions généralement pertinentes, souvent dérangeantes : rares sont les professions où l'on accepte de se remettre en cause [...]. Une bonne idée à souligner : la présence à la fin de l'ouvrage d'un glossaire, allant de rating à write-off, qui rend ces problèmes très techniques accessibles à tous. »
INVESTIR

« L'exercice a le mérite de montrer la nécessité de cohérence dans les réformes en décryptant l'articulation marchés-analystes-auditeurs-entreprises-médias, et de bousculer par son style le ronron des rapports. »
ENJEUX LES ÉCHOS

« Dans cette réflexion sur la régulation financière, certains chapitres sur la " corporate governance " pourront intéresser un large public. »
LIAISONS SOCIALES MAGAZINE

« L'ouvrage dépasse le simple constat ou le jugement facile. Olivier Pastré et Michel Vigier proposent une soixantaine de pistes de réformes autour de la régulation, des règles comptables et des métiers financiers. Des règles quelquefois utopiques, mais qui sont un point de référence intéressant face aux compromis ambiants. »
LE MONDE

« Le livre repose sur une thèse : c'est le système dans son ensemble qui est devenu fou [...]. Il est aussi un voyage dans la finance moderne. Les auteurs savent écrire de façon claire et pédagogique (avec un fort bon glossaire des principaux termes financiers). Et ils refusent que l'on s'en prennent, en bloc, à la mondialisation, à l'entreprise capitaliste, aux patrons ou même à la finance. Trop facile, là encore. Ils formulent 60 propositions pour réformer le capitalisme avec plus de régulation publique, plus de règles qui s'imposent à tous les acteurs... y compris aux journalistes. »
LA CROIX

« Nos deux auteurs - l'un et l'autre professionnels de la finance, mêlé, pour le premier, d'une fonction d'enseignement - n'y vont pas par quatre chemins. Les réformes à entreprendre pour sauver le capitalisme - c'est le terme qu'ils utilisent - sont à la hauteur des turpitudes que cette crises a dévoilées : considérables [...]. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

« Le mérite du Capitalisme déboussolé est de souligner qu' Enron est " l'arbre qui cache la forêt " et de mettre en balance la responsabilité de chacun : dirigeants, entreprises, administrateurs, actionnaires, salariés, retraités, analystes financiers, journalistes... Chacun a été aveuglé par le marché boursier, chacun est responsable de la chute. Une crise dans laquelle il ne faut pas chercher que des coupables évidents. »
LES ÉCHOS

« Décapant [...]. La plume alerte pédagogue et impertinente de ces deux experts ne se contente pas de dresser un tableau noir des dérives spéculatives et comptables [...]. En refermant cet ouvrage complet, facile et éclairant, on ne peut s'empêcher des'interroger : mais quelle est dont la place de l'homme dans ce système capitaliste, qu'il soit déboussolé ou qu'il ait enfin trouvé un cap ? »
LE MÉDITERRANÉEN

« Un souci de clarté et de transparence. »
L'EXPANSION

« Avec pédagogie et distance [...]. Ambitieux. »
LES ÉCHOS

« Des mesures en réalité " révolutionnaires ".»
LE MONDE

« Des propositions intéressantes et de bon sens. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

« L'ouvrage, et c'est là l'intérêt, ne se limite pas à un énième tour d'horizon des derniers scandales financiers. »
NICE-MATIN

« Un tonique et inquiétant petit ouvrage »
NOUVEL ÉCONOMISTE

« Cet ouvrage est un effort utile aux réflexions et actions en cours pour un nouveau gouvernement de l'entreprise. »
FUTURIBLES

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