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Le Capitalisme réel
Ou la preuve par le virus
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
La Découverte

Le Capitalisme réel

Ou la preuve par le virus

Date de parution : 01/10/2020
Le capitalisme, une fois terrassé l’ennemi communiste en 1989, s’est retrouvé sans contre-modèle. Tout à son hubris de vainqueur, ce système effréné a adopté les tares du vaincu : bureaucratie,... Le capitalisme, une fois terrassé l’ennemi communiste en 1989, s’est retrouvé sans contre-modèle. Tout à son hubris de vainqueur, ce système effréné a adopté les tares du vaincu : bureaucratie, opacité, autoritarisme, inégalitarisme. Il ne manquait plus que la preuve par le virus : la pandémie de Covid-19 a fait... Le capitalisme, une fois terrassé l’ennemi communiste en 1989, s’est retrouvé sans contre-modèle. Tout à son hubris de vainqueur, ce système effréné a adopté les tares du vaincu : bureaucratie, opacité, autoritarisme, inégalitarisme. Il ne manquait plus que la preuve par le virus : la pandémie de Covid-19 a fait office de révélateur et d’accélérateur en cette année 2020. Trente-quatre ans après Tchernobyl, qui avait signé l’arrêt d’obsolescence du « socialisme réel ».
Rongée par la financiarisation galopante, au service d’une nomenklatura échappant à l’impôt, cette économie globale de marché en est venue à saper les services publics et à désintégrer la classe moyenne, gage de démocratie. Tournant le dos aux approches keynéso-rooseveltiennes, débarrassé du devoir d’incarner un modèle attractif aux yeux de populations vivant sous un régime communiste, le système a muté. Et ce pour déboucher sur un capitalisme de surveillance propre à deux puissances laboratoires en la matière : la Chine et la Russie.
L’heure est au droit de grève traité en activité anticapitaliste, aux samizdats électroniques (Leaks en tous genres), voire aux dissidents (d’Edward Snowden à Julian Assange) ; tandis que Donald Trump prend des airs de Nicolae Ceausescu. Le tout sur fond de croyance indécrottable en un marché total – le pendant de l’État total des démocraties populaires de naguère. Trente et un ans après la chute du mur de Berlin, voici que le soviétisme s’avère stade suprême du capitalisme.
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EAN : 9782348059551
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 250
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782348059551
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 250
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Le capitalisme auquel l’auteur s’attaque est bien celui dans lequel nous vivons, qui masque, sous des dehors chatoyants, des réalités bien plus sombres, tout comme, autrefois, les déclamations des régimes communistes sur la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme masquaient leur totalitarisme. […] Riche d’exemples et de citations, se référant dans son dernier chapitre au Manifeste convivialiste et à nombre de ses membres qui me sont proches, ce livre ne pouvait me déplaire.
Denis Clerc / Alternatives Economiques
Les deux cent cinquante pages se dévorent à toute vitesse, sans que jamais l’indigestion soit à craindre. Outre le plaisir qu’on à le lire, Antoine Perraud s’appuie sur un nombre important de références, à des articles, des ouvrages scientifiques. C’est que sa thèse n’est en rien l’œuvre d’un facétieux plaisantin qui n’aurait rien trouver de mieux à faire, pendant le confinement du printemps, que d’écrire pour amuser la galerie. Sitôt la dernière page lue, on se prend à ouvrir grands les yeux, à se dire que la vision l’ami Perraud n’est pas dénué d’un sens certain de la réalité, et surtout à se demander ce qu’il reste de la démocratie réelle.
Bulles et bouquins

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Patmarob 19/04/2021
    La pandémie de Covid-19 ouvre le champ des réflexions sur le fonctionnement du capitalisme mondialisé. Antoine Perraud, journaliste à France Culture, Télérama puis à Médiapart, reprend le propos de Brian Klaas, paru dans Washington Post : « Le coronavirus est le Tchernobyl de Trump ». Son livre « Le capitalisme réel ou la preuve par le virus » inverse la pseudo -victoire du capitalisme, en 1989, sur le communisme soviétique. Pour Antoine Perraud, « l’URSS est parmi nous. Elle a vaincu son farouche adversaire : le capitalisme ». L’ultralibéralisme mondialisé a opéré l’inversion et la pandémie a montré les excès et les carences du capitalisme. Pris au dépourvu, il a cherché à cacher le manque de préparation et de matériel. La bureaucratie installe un brouillard d’explications contradictoires, ses fonctionnaires sont déresponsabilisés. L’autoritarisme s’impose, l’état édicte des lois liberticides. Les résultats rappellent le fonctionnement de l’état soviétique. Depuis les années 1990, la course effrénée aux profits aboutit à un inégalitarisme croissant. Accrochés aux chiffres (comme en URSS), la financiarisation du monde a provoqué le chômage, le déclassement des classes sociales pauvres et moyennes. Les pays ex-communistes soumis à un libéralisme sauvage récupèrent le nationalisme –souverainiste, imposent leurs lois au détriment de l’Etat de Droit, les répressions se généralisent. Ainsi au niveau mondial, les sociétés s’uniformisent. Les deux systèmes, le capitalisme réel et le socialisme réel, se sont amalgamés. Paru en 2020, avant la victoire électorale de Joe Biden, le livre dresse un tableau actualisé, étayé par de nombreuses références. Il interpelle le citoyen.La pandémie de Covid-19 ouvre le champ des réflexions sur le fonctionnement du capitalisme mondialisé. Antoine Perraud, journaliste à France Culture, Télérama puis à Médiapart, reprend le propos de Brian Klaas, paru dans Washington Post : « Le coronavirus est le Tchernobyl de Trump ». Son livre « Le capitalisme réel ou la preuve par le virus » inverse la pseudo -victoire du capitalisme, en 1989, sur le communisme soviétique. Pour Antoine Perraud, « l’URSS est parmi nous. Elle a vaincu son farouche adversaire : le capitalisme ». L’ultralibéralisme mondialisé a opéré l’inversion et la pandémie a montré les excès et les carences du capitalisme. Pris au dépourvu, il a cherché à cacher le manque de préparation et de matériel. La bureaucratie installe un brouillard d’explications contradictoires, ses fonctionnaires sont déresponsabilisés. L’autoritarisme s’impose, l’état édicte des lois liberticides. Les résultats rappellent le fonctionnement de l’état soviétique. Depuis les années 1990, la course effrénée aux profits aboutit à un inégalitarisme croissant. Accrochés aux chiffres (comme en URSS), la financiarisation du monde a provoqué le chômage, le déclassement des classes sociales pauvres et moyennes. Les pays ex-communistes...
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