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Le Capitalisme woke
Quand l'entreprise dit le bien et le mal
Collection : La Cité
Date de parution : 03/03/2022
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Capitalisme woke

Quand l'entreprise dit le bien et le mal

Collection : La Cité
Date de parution : 03/03/2022
Une enquête coup de poing : comment le monde du travail se laisse remodeler par la pensée diversitaire. 
La compagnie Lufthansa qui demande en juillet 2021 à ses personnels de bannir l’expression « mesdames et messieurs » afin de « choisir un discours qui s’adresse à tous ses passagers... La compagnie Lufthansa qui demande en juillet 2021 à ses personnels de bannir l’expression « mesdames et messieurs » afin de « choisir un discours qui s’adresse à tous ses passagers ». La société Disney qui assume une ségrégation dans ses personnels en créant trois groupes affinitaires (Latinos, Asiatiques et Noirs)... La compagnie Lufthansa qui demande en juillet 2021 à ses personnels de bannir l’expression « mesdames et messieurs » afin de « choisir un discours qui s’adresse à tous ses passagers ». La société Disney qui assume une ségrégation dans ses personnels en créant trois groupes affinitaires (Latinos, Asiatiques et Noirs) et en invitant les Blancs à dresser la liste de leurs privilèges. La campagne de Louboutin à l’été 2021, portée par la militante antiraciste Assa Traoré, avec l’escarpin Free Walkie (995 euros) qui « exprime cette saison l’empathie et la solidarité ». Sous la pression de la société civile, l'entreprise privée ne se soucie plus uniquement de rentabilité. Elle s'est engagée dans la grande marche vers le bien, embrassant tous les combats de l'époque. Très présent aux États-Unis, ce mouvement gagne peu à peu l'Europe, au risque d'organiser une forme de privatisation de l'intérêt général. Paralysée par les injonctions contradictoires des différents ordres juridiques, intimidée par les décrets de la culture woke, soumise aux contradictions de consommateurs qui attendent d'elle des « messages », l'entreprise s'engage pour le meilleur et pour le pire en politique.
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EAN : 9782258197916
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 120 x 210 mm
EAN : 9782258197916
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 120 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • elisecorbani 30/11/2023
    Cet essai de la journaliste Anne de Guigné, spécialisée dans les questions économiques au Figaro, constitue une réflexion intéressante sur l'émergence et le dévoiement des discours et politiques de "responsabilité sociale des entreprises". Il ne s'agit pas d'un texte à charge, même si on y retrouve des points de vue classiques de penseurs de droite et que le propos s'adresse à un lectorat plutôt conservateur, les arguments sont motivés par des références et une mise en contexte historique et sociale intéressante, depuis l'émergence des entreprises au 17e siècle. La question de la responsabilité sociale de l'entreprise devient centrale après la révolution industrielle, avec le développement bref mais massif du paternalisme. Le mouvement suivant est la prise en charge par l'état providence des compétences sociales. Aujourd'hui à l'inverse l'état semble rêver d'entreprise providence qui reprenne ses prérogatives. Tandis que les citoyens se détournent des bureaux de vote pour faire de l'activisme sur les réseaux sociaux. Le propos alerte également sur l'alignement de nos références sur les standards états-uniens. Entre politique, économie et défense du bien commun, une réflexion est nécessaire quant aux attentes et réactions du public vis à vis des entreprises, et sur les limites que nous fixons collectivement à leur responsabilité. C'est la question de notre projet collectif de société qui est indirectement posée. Cet essai de la journaliste Anne de Guigné, spécialisée dans les questions économiques au Figaro, constitue une réflexion intéressante sur l'émergence et le dévoiement des discours et politiques de "responsabilité sociale des entreprises". Il ne s'agit pas d'un texte à charge, même si on y retrouve des points de vue classiques de penseurs de droite et que le propos s'adresse à un lectorat plutôt conservateur, les arguments sont motivés par des références et une mise en contexte historique et sociale intéressante, depuis l'émergence des entreprises au 17e siècle. La question de la responsabilité sociale de l'entreprise devient centrale après la révolution industrielle, avec le développement bref mais massif du paternalisme. Le mouvement suivant est la prise en charge par l'état providence des compétences sociales. Aujourd'hui à l'inverse l'état semble rêver d'entreprise providence qui reprenne ses prérogatives. Tandis que les citoyens se détournent des bureaux de vote pour faire de l'activisme sur les réseaux sociaux. Le propos alerte également sur l'alignement de nos références sur les standards états-uniens. Entre politique, économie et défense du bien commun, une réflexion est nécessaire quant aux attentes et réactions du public vis à vis des entreprises, et sur les limites que nous fixons collectivement à leur...
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