Lisez! icon: Search engine
Le chant du coyote
Renée Kérisit (traduit par)
Date de parution : 16/08/2007
Éditeurs :
Belfond

Le chant du coyote

Renée Kérisit (traduit par)
Date de parution : 16/08/2007

D'un petit village irlandais du comté de Mayo aux paysages desséchés du nord du Mexique, des forêts du Wyoming au San Francisco de la beat generation, le premier roman de Colum McCann, une œuvre foudroyante d'une intensité à couper le souffle, et la révélation d'un écrivain exceptionnel.

Après cinq ans de bourlingue, Conor, vingt-trois ans, rentre en Irlande. Il y retrouve un père alcoolique, agressif, et dont l'unique préoccupation, désormais, est la pêche à la mouche.
Pourtant,...

Après cinq ans de bourlingue, Conor, vingt-trois ans, rentre en Irlande. Il y retrouve un père alcoolique, agressif, et dont l'unique préoccupation, désormais, est la pêche à la mouche.
Pourtant, cet homme gangrené par la maladie a mené une existence extravagante : orphelin, photographe manqué, il a quitté son Irlande...

Après cinq ans de bourlingue, Conor, vingt-trois ans, rentre en Irlande. Il y retrouve un père alcoolique, agressif, et dont l'unique préoccupation, désormais, est la pêche à la mouche.
Pourtant, cet homme gangrené par la maladie a mené une existence extravagante : orphelin, photographe manqué, il a quitté son Irlande natale à dix-huit ans, parcouru un moment l'Espagne déchirée par la guerre civile, puis est parti tenter sa chance au Mexique, paradis rêvé aux femmes idéales… parmi lesquelles se trouve celle qu'il épousera.

En une semaine, l'odyssée familiale va reprendre forme, et recréer le lien entre un père et un fils unis dans le souvenir de la mère, brusquement disparue lorsque Conor n'avait que douze ans…

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714444103
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 276
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714444103
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 276
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Le Chant du coyote est de ces premiers livres qui vous marquent. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un père et d’un fils unis dans une relation d’amour-haine autour d’une mère absente. Ce n’est pas seulement le portrait en creux de cette absente, ni la description poignante du père alliée à l’impuissance du fils. C’est surtout – encore cette pudeur si percutante chez McCann – tout ce qui se loge dans les interstices des dialogues. »
Florence Noiville - Le Monde

« Le livre refermé, on reste longtemps bercé par les dernières images du père et du fils, enfin capables de se parler, d’évoquer leur drame commun. La magie McCann a fonctionné à plein. »
Bruno Corty - Le Figaro

« Colum McCann est un écrivain, un grand. Ses mots, ses phrases, ses romans, traquent l’âme des êtres, fouillent les consciences jusqu’aux recoins de la nuit. »
Fabrice Lanfranchi - L’Humanité

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MarcoKerma 13/01/2024
    Je trouve que c'est globalement un bon livre, écrit de manière plutôt juste (très bonne traduction de Renée Kerisit), assez mélancolique, triste puisqu'il dit le mal-être d'un narrateur, jeune homme à la recherche de sa mère, disparue un jour après avoir commis un acte de colère et de dépit envers son mari, le père du narrateur, père qui se laisse plutôt aller après le départ de l'amour de sa vie. Le narrateur, environ 25 ans sans doute, revient 1 semaine voir son père dans la maison familiale en Irlande, au bord d'une rivière proche de la mer, après être parti vers les lieux où sont passés ses parents (Mexique, USA), en espérant trouver une trace de sa mère que le père avait rencontrée au Mexique.. C'est ce récit - le séjour du narrateur auprès de son père fatigué et ronchon, que j'ai préféré. Les flash-backs dans la vie de ses parents m'ont parfois un peu barbé. Il y a plusieurs allers-retours entre le temps du séjour en Irlande et le passé de ses parents. Le père voulant voir du pays, a quitté jeune son île, s'est retrouvé au Mexique où il rencontrera une jeune mexicaine dont il tombera amoureux (ce sont les parents du narrateur), puis devront quitter le Mexique. Ils iront à San Francisco, puis au Wyoming, puis à New-York.. Le père était photographe. Cette activité était sa passion mais un moyen insuffisant de subsistance et la cause des malheurs du couple. Je ne sais pas quelle est la part de fiction et de réalité ( ces photos décrites dans le livre ont-elles vraiment existé ? j'ai crû comprendre que le père de l'écrivain était plutôt journaliste..) dans ce récit assez justement écrit et émouvant.Je trouve que c'est globalement un bon livre, écrit de manière plutôt juste (très bonne traduction de Renée Kerisit), assez mélancolique, triste puisqu'il dit le mal-être d'un narrateur, jeune homme à la recherche de sa mère, disparue un jour après avoir commis un acte de colère et de dépit envers son mari, le père du narrateur, père qui se laisse plutôt aller après le départ de l'amour de sa vie. Le narrateur, environ 25 ans sans doute, revient 1 semaine voir son père dans la maison familiale en Irlande, au bord d'une rivière proche de la mer, après être parti vers les lieux où sont passés ses parents (Mexique, USA), en espérant trouver une trace de sa mère que le père avait rencontrée au Mexique.. C'est ce récit - le séjour du narrateur auprès de son père fatigué et ronchon, que j'ai préféré. Les flash-backs dans la vie de ses parents m'ont parfois un peu barbé. Il y a plusieurs allers-retours entre le temps du séjour en Irlande et le passé de ses parents. Le père voulant voir du pays, a quitté jeune son île, s'est retrouvé au Mexique où il rencontrera une jeune mexicaine dont il tombera amoureux (ce sont...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Laveze 19/09/2022
    LE CHANT DU COYOTE de COLUM MCCANN Connor parcourt les États Unis et le Mexique à la recherche du passé de ses parents, son père, irlandais et sa mère surtout, mexicaine, partie un matin sans laisser de traces ni donner signe de vie. Il va au fil de ses déplacements reconstruire leur histoire, celle de son père, Michael, mêlé à la guerre civile espagnole puis qui rencontrera sa femme Juanita au Mexique. Ils vivront comme des bohèmes, lui passionné de photos et vivotant de son art, elle l’attendant. La narration se déroule sur 7 jours, le temps que Connor passera avec son père vieillissant en Irlande avec ses souvenirs et ses photos, 7 jours pour comprendre ce que son voyage ne lui a pas permis d’élucider, 7 jours étant le maximum que père et fils puissent supporter cette cohabitation. C’est le premier roman de Colum McCann écrit en 1995, c’est une merveille de finesse et d’intelligence, il s’en dégage une forte émotion et les moments entre père et fils sont d’une force bouleversante. Mccann est irlandais, vit aux États Unis, c’est un de mes contemporains favoris, c’est le cinquième roman que je lis de lui, jamais déçu, une valeur sûre pour moi.
  • jullius 18/10/2020
    Comme dans Les saisons de la nuit, et comme dans Danseur, que j'ai lus avant le Chant du coyote, McCann nous offre d'abord un livre d'une belle et parfois troublante intensité psychologique grâce à un style d'une maîtrise que je trouve personnellement époustouflante. Ce roman, en fait premier chronologiquement, m'a d'abord paru moins fort que les deux autres, presque moins bon, moins addictif... car je ne comprenais pas où j'allais. Et pourtant je dois bien reconnaître que je l'ai lu rapidement, y revenant dés que j'avais un temps mort, ayant fait mien, presque, l'agenda de Connor et de son père, quelques jours à peine devant soi... pour quoi d'ailleurs ? Pourquoi aussi ? Chacun sent que l'absence entre ces deux-là, l'amour autant que la femme par qui il est né, résonne comme un malaise, sonne d'un ton lourd, sent le renfermé, le rance, demande par trop à être élucidé pour qu'on ne finisse par le mettre à jour pour l'éclaircir à la lumière vraie, naturelle, loin des mises en scène développées en chambre noire. Que crève cet abcès qui déjà saigne, faute de quoi la nature fera son œuvre, destructrice, « putréfactrice », et nourrira les pires regrets. Peut-être pas élucider le mystère de la disparition mais partager la souffrance, la dire, savoir qu'on la partage au cœur. Se retrouver, déjà, autour du même malheur, et renouer par là le lien qui un jour rompit. Si le père maîtrise l'art de savoir jeter sa ligne pour que ça morde, pour attraper ce poisson là, il ne pourra être seul. Cette pêche aux raisons qui ont défait le bonheur, cette quête des moments fatidique d'une vie dont ne reste que des clichés est forcément une lutte contre soi, contre l'oubli volontaire. C'est une traque qui demande, comme celle qui lance la ligne dans le fond de la rivière, mais ici celle des sentiments, des souvenirs, de ceux qu'on a enfouis par honte ou par peur, patience et dont on doit savoir qu'elle peut ne pas toujours faire mouche... Mais qui mieux qu'un fils à ses côtés pour lutter contre les courants du passé, les affronter ensemble, déjouer les pièges, ne pas glisser. Car il n'y a pas forcément une prise à rapporter : s'y adonner sincèrement, pleinement, à deux, dans la confiance, c'est déjà gagner. C'est le beau et touchant roman de Colum McCann que, personnellement, j'ai lu.Comme dans Les saisons de la nuit, et comme dans Danseur, que j'ai lus avant le Chant du coyote, McCann nous offre d'abord un livre d'une belle et parfois troublante intensité psychologique grâce à un style d'une maîtrise que je trouve personnellement époustouflante. Ce roman, en fait premier chronologiquement, m'a d'abord paru moins fort que les deux autres, presque moins bon, moins addictif... car je ne comprenais pas où j'allais. Et pourtant je dois bien reconnaître que je l'ai lu rapidement, y revenant dés que j'avais un temps mort, ayant fait mien, presque, l'agenda de Connor et de son père, quelques jours à peine devant soi... pour quoi d'ailleurs ? Pourquoi aussi ? Chacun sent que l'absence entre ces deux-là, l'amour autant que la femme par qui il est né, résonne comme un malaise, sonne d'un ton lourd, sent le renfermé, le rance, demande par trop à être élucidé pour qu'on ne finisse par le mettre à jour pour l'éclaircir à la lumière vraie, naturelle, loin des mises en scène développées en chambre noire. Que crève cet abcès qui déjà saigne, faute de quoi la nature fera son œuvre, destructrice, « putréfactrice », et nourrira les pires regrets. Peut-être pas élucider le mystère...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Varez 13/02/2019
    Encore un très bon livre de Colum McCann ! Lu après les merveilleux Les saisons de la nuit et Et que le vaste monde poursuive sa course folle, le premier roman de l'auteur permet lui aussi de passer un très bon moment en compagnie d'un binôme père-fils complexe et saisissant à la recherche d'une mère, finalement omniprésente malgré son absence. Le chant du coyote, c'est aussi un livre sur le temps qui passe, qui efface, qui adoucit ou qui révolte. Un livre qui fait voyager, du Mexique aux États-Unis entre deux parties de pêche à la mouche en Irlande. Un livre et surtout une plume à découvrir, tout simplement.
  • jmb33320 22/06/2018
    Il s'agit là du premier roman publié de cet auteur, paru en 1995, dont je n'avais encore rien lu. J'ai surtout été sensible à sa très belle écriture. Conor, après avoir passé des années à bourlinguer aux Etats-Unis, revient dans son Irlande natale pour tenter de renouer avec son vieux père, qu'il avait quitté sans intention de le revoir un jour. Sa mère, d'origine mexicaine, n'est plus là. En réalité Conor a passé beaucoup de temps à tenter de retrouver sa trace, revenant sur les pas du couple que formait alors son père, photographe professionnel, avec sa mère, rencontrée lors d'un séjour de plusieurs années au Mexique pendant les années de la seconde guerre mondiale (il avait auparavant passé des années en Espagne, pendant la guerre civile). Le lecteur devra être patient pour découvrir peu à peu quel était le contentieux qui avait gangrené ce couple et dont leur fils unique est l'héritier. Conor restera six jours auprès de son père, qui vit seul et malade, pour tenter de renouer le fil...
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.