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Le Cri du goéland
Date de parution : 16/10/2014
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Cri du goéland

Date de parution : 16/10/2014
Bretagne. Paul Benalec, jeune patron pêcheur, abandonne la femme de sa vie et son métier pour devenir prêtre après la mort tragique de trois équipiers en pleine tempête et se retire dans un monastère.
 
« Autour de lui, une campagne sauvage où alternaient rochers et arbustes, un ciel épais et lourd qui écrasait l’horizon. Les gémissements de la terre le tenaillaient, torturaient sa chair au... « Autour de lui, une campagne sauvage où alternaient rochers et arbustes, un ciel épais et lourd qui écrasait l’horizon. Les gémissements de la terre le tenaillaient, torturaient sa chair au point qu’il posa sa tête sur le volant. Le vent s’était renforcé. L’air avait un goût d’iode, de sel et... « Autour de lui, une campagne sauvage où alternaient rochers et arbustes, un ciel épais et lourd qui écrasait l’horizon. Les gémissements de la terre le tenaillaient, torturaient sa chair au point qu’il posa sa tête sur le volant. Le vent s’était renforcé. L’air avait un goût d’iode, de sel et d’algues mortes, un goût d’océan qui lui rappelait sa faute, sa lâcheté, son crime. Plus jamais il ne marcherait la tête haute…
― Je ne pourrai pas, gémit-il. »


Paul Benalec est prêtre. Cette vie, il l’a choisie pour expier une erreur de jeunesse dont les conséquences ont été tragiques. A l’époque, Paul, jeune marin pêcheur, a lourdement investi dans l’achat d’un nouveau bateau. Fiancé à Marie, il habite un village entre Audierne et la pointe du Raz. Un jour de grande tempête, et malgré les mises en garde, il embarque avec ses trois équipiers qui périssent noyés dans les flots glacés de l’océan. Paul, en proie à une terrible culpabilité, renonce à tout, au mariage, à son métier de marin, et intègre le séminaire… Quelques années plus tard, il est nommé prêtre dans la paroisse d'un village voisin. Mais les souvenirs du drame demeurent. Personne n’a oublié sa fuite, ni Marie, ni les familles des trois marins disparus qui ne tardent pas à lui demander des comptes. Son statut d’homme d’Eglise pourra-t-il le protéger ? Paul va-t-il enfin réussir à affronter les démons du passé, cette peur de la mer qui ne l’a jamais quitté, et surtout apaiser sa conscience ?
 
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EAN : 9782258114517
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 125 x 195 mm
EAN : 9782258114517
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 125 x 195 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • beauscoop 08/12/2019
    Roman magnifique !! Je découvre cet auteur Gilbert Bordes par ce roman dramatique et poignant. Le sujet principal est la mer qui peut être cruelle et tuer. Le passage final dans une tempête est à la hauteur des grands suspense, tout d'ailleurs comme le récit entier, qui nous tient en haleine. Le scénario policier est digne d'Hitchcock avec des personnages aux caractères taillés comme Simenon sait le faire. Roman sur la mer qui nous laisse, heureusement, repu après tant de suspense du début à la fin et d'un plaisir total après cette lecture.
  • Mimie24 24/11/2019
    Un polar au suspens haletant, et à la psycbologie un peu contestable... Il se passe a notre époque et paraît pourtant terriblement vieillot. Enfin, bref, j ai bien aimé ce livre, j ai passé un bon moment.
  • domdu84 15/02/2018
    Cette histoire se passe en Bretagne, Gilbert Bordes nous dit dans la préface : « Dans Le Cri du goéland, je me suis penché sur mon incessante quête de spiritualité. Un désir d’amour universel qui serait le ciment de l’univers. Et cette certitude que même égarée, la brebis fait partie du troupeau. « Parle, tu ne seras point jugé. » Le prêtre détenteur d’une confession qu’il ne trahit jamais, même s’il devient lui-même l’accusé d’un crime dont il a eu les confidences du criminel, accomplit le plus grand acte de compassion que je connaisse. » Deuxième roman de la parution récente « Au nom du bonheur » sortie par les éditions Omnibus, je l’ai dévoré. Paul, suite à un accident en mer dont il se sent responsable, se retire pendant 6 ans dans un couvent, et au sortir de celui-ci abandonne Marie, sa compagne avec qui il a vécu 10 ans, et devient prêtre. Ses méthodes ne conviennent pas aux paroissiens, car il a sa propre façon de concevoir l’amour de son prochain, sans compromis, sans appliquer ce que l’Église dicte depuis des siècles. Le respect du secret de la confession le rend plus fort face à ceux qui critiquaient ses méthodes. Et la façon de venir en aide au petit Amaury, enfant turbulent, est symbolique de sa grandeur d’âme. J’ai bien aimé sa façon d’aborder l’être humain, car je partage tout à fait son point de vue, et personnellement, je refuse toute contrainte d’ordre idéologique, seule se que l’on pense doit intervenir dans sa propre vie. Le respect de l’autre, et l’aider, mais pas agir selon les ordres de certaines personnes qui ne font les choses que pour leur égo et leur portefeuille.Cette histoire se passe en Bretagne, Gilbert Bordes nous dit dans la préface : « Dans Le Cri du goéland, je me suis penché sur mon incessante quête de spiritualité. Un désir d’amour universel qui serait le ciment de l’univers. Et cette certitude que même égarée, la brebis fait partie du troupeau. « Parle, tu ne seras point jugé. » Le prêtre détenteur d’une confession qu’il ne trahit jamais, même s’il devient lui-même l’accusé d’un crime dont il a eu les confidences du criminel, accomplit le plus grand acte de compassion que je connaisse. » Deuxième roman de la parution récente « Au nom du bonheur » sortie par les éditions Omnibus, je l’ai dévoré. Paul, suite à un accident en mer dont il se sent responsable, se retire pendant 6 ans dans un couvent, et au sortir de celui-ci abandonne Marie, sa compagne avec qui il a vécu 10 ans, et devient prêtre. Ses méthodes ne conviennent pas aux paroissiens, car il a sa propre façon de concevoir l’amour de son prochain, sans compromis, sans appliquer ce que l’Église dicte depuis des siècles. Le respect du secret de la confession le rend plus fort face à ceux qui critiquaient ses méthodes. Et la façon de venir en...
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  • noirame 18/08/2017
    J'ai bien aimé ce livre car il parle de la vie d'un ancien marin, reconverti en prêtre, dans un petit village de Bretagne. J'aime le thème de la mer, la vie simple des villageois attachés à la nature et aux traditions... On s'attache facilement aux personnages et l'écriture, fluide, est très agréable à lire. Deux petits bémols cependant... L'histoire "traîne" un peu en longueur lors de l'enquête policière autour du meurtre du villageois, alors que de notre point de vue de lecteur, nous connaissons dès le départ la coupable... Le refus du prêtre de parler à la police de son innocence est assez agaçante voire irréaliste (même s'il est tenu par le secret professionnel en tant que prêtre, ça ne devrait pas l'empêcher de dire à la police qu'il est innocent !!) Enfin, je m'attendais à ce que le roman parle un peu plus de la mer et des marins (peut-être à cause de l'illustration de la couverture !), mais en fait le roman commence après la reconversion du héros en tant que prêtre... Mais je conseille quand-même ce roman.
  • soleil22 27/05/2017
    Un assez bon livre qui se lit rapidement ( personnellement je l'ai lu en 2 jours), il parle de Paul Benalec un ancien marin pêcheur devenu prêtre après avoir perdu 3 compagnons dont son frère lors d'une tempête. [masquer] Aussitôt après avoir pris ses fonctions dans le petit village de Sabrenat, un événement va faire que ce prêtre va être mêlé à une enquête sur un meurtre.[/masquer]
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