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Le Dernier carré
Combattants de l'honneur et soldats perdus, de l'Antiquité à nos jours
Date de parution : 07/10/2021
Éditeurs :
Perrin

Le Dernier carré

Combattants de l'honneur et soldats perdus, de l'Antiquité à nos jours

, Collectif,

Date de parution : 07/10/2021
Quinze assassinats de chefs d’Etat qui ont changé l’histoire du monde. Naissance d’un grand écrivain d’Histoire.
Depuis César, « La violence est la sage-femme de l’histoire » (Karl Marx). On en aura la preuve en lisant ce livre exceptionnel, écrit par un journaliste d’investigation historique, à... Depuis César, « La violence est la sage-femme de l’histoire » (Karl Marx). On en aura la preuve en lisant ce livre exceptionnel, écrit par un journaliste d’investigation historique, à la fois enquêteur hors-pair et écrivain de race. Jean-Christophe Buisson raconte quinze assassinats majeurs qui couvrent tous les continents et... Depuis César, « La violence est la sage-femme de l’histoire » (Karl Marx). On en aura la preuve en lisant ce livre exceptionnel, écrit par un journaliste d’investigation historique, à la fois enquêteur hors-pair et écrivain de race. Jean-Christophe Buisson raconte quinze assassinats majeurs qui couvrent tous les continents et toutes les époques et ont pour point commun d’avoir bouleversé l’histoire mondiale.
Certains sont célèbres (César, Ceausescu, Henri III, Sissi, François-Ferdinand, Nicolas II…) ; d’autres moins connus (Maximilien de Habsbourg, Diem, Sadate…) ou encore oubliés (Dolfuss, Lumumba, Indira Gandhi).
Sur chacun, Buisson amène du neuf, que ce soit par des révélations et surtout un art de raconter, par une écriture et une mise en scène cinématographique des évènements et des protagonistes, qui le hissent à un niveau rarement atteint chez les historiens actuels.
Chaque chapitre est élaboré à partir de structures narratives différentes. Parfois, comme un compte à rebours, parfois du point de vue du bourreau, d’autres fois du point de vue de la victime ; le plus souvent dans une mise en parallèle chronologique des destins de l’assassin et de l’assassiné jusqu’au moment de la rencontre fatidique. Au final, seize chapitres écrits comme autant de « page-turners ». Un bonheur de lecture rare.
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EAN : 9782262096601
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262096601
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

"Chacun de ces textes au style enlevé mais précis et rigoureux est un régal"
Historia

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RonanBreizh 21/08/2022
    Un thème historique très alléchant et un panel de plumes plutôt intéressant, voilà qui avait de quoi piquer ma curiosité. Pour autant, à l’heure de reposer ce livre dans ma bibliothèque, je dois confesser rester sur ma faim. Ce type d’ouvrage choral se heurte à deux difficultés majeures. La première réside dans le fait que l’on soit bien sûr attiré davantage par certains contributeurs que d’autres. Mais l’on s’y résout assez facilement. L’autre tient à la confrontation entre l’ambition du bouquin et le principe de réalité. En l’espèce, relater depuis l’Antiquité la gloire des derniers carrés était sans doute trop ambitieux. Par conséquent, chacun des épisodes relatés tient en une dizaine de pages ce qui est très frustrant. Ces deux contrariétés mises de côté, on se trouve face à un ouvrage de belle érudition et j’ai, pour ma part, découvert de belles figures. Merci donc aux auteurs et aux Editions Perrin pour cette belle recension. Dans notre monde qui ne jure que par la réussite et la victoire, il est utile de rappeler que l’honneur parfois s’accommode davantage de la défaite.
  • migdal 13/07/2022
    Bernard-Henri Lévy, évoquait la bataille de Marioupol, le 13 mai dernier, dans Le Point « le dernier carré du bataillon Azov livre son baroud d’honneur. (…). On songe à un Massada à l’envers qui ne serait plus 100 mètres au-dessus mais 40 mètres au-dessous d’une terre jonchée de cadavres et de ruines. À la bataille des Thermopyles, rapportée par Hérodote, qui vit 300 Spartiates tenir tête à une armée d’ « esclaves perses » et, en retardant leur avance, préparer les victoires de Salamine et de Platées. Et, quand on est français, on ne peut pas ne pas avoir en tête le fameux « La garde meurt mais ne se rend pas » de Waterloo dont Victor Hugo disait que, couplé au « Merde » qui était le « fuck » de l’époque, il foudroya jusqu’au tonnerre des armes ennemies. » Les combattants ukrainiens de l'aciérie Azovstal ont écrit de leur sang ce qui sera sans doute le vingt-sixième chapitre de « Le dernier carré » lors d’une réédition, car leur sacrifice a freiné durant près d’un trimestre la progression des armées russes et leur a mérité de rejoindre ce panthéon des combattants de l’honneur qu’une équipe d’historiens, sous la direction de Jean-Christophe Buisson Jean Sévillia, rassemble dans ce remarquable ouvrage. Débutant par la bataille des Thermopyles, puis le siège de Massada, cette histoire de l’héroïsme rafraichit les mémoires ayant un peu oublié les épisodes antiques auxquels BHL se réfère, puis élargit sa vision aux cinq continents en survolant deux mille cinq cents ans d’histoire de tragédie et de combats perdus. Ayant tout perdu, sauf l’honneur, ces héros sont tombés mais leur courage et leur panache restent éternellement célébrés par ceux qui croient en la liberté et combattent pour leur indépendance. J’ai apprécié ces chapitres, rédigés par vingt cinq historiens venus de tous horizons, qui m’ont permis de découvrir, par exemple, le combat des derniers indiens du Roi de France, ou des derniers amérindiens confédérés, et de relire l’épopée des Zouaves Pontificaux ou la résistance ces combattants de la Ligne Maginot. Ce dernier exemple illustrant que l’on peut être contraint à un armistice honorable pour préparer une future victoire.Bernard-Henri Lévy, évoquait la bataille de Marioupol, le 13 mai dernier, dans Le Point « le dernier carré du bataillon Azov livre son baroud d’honneur. (…). On songe à un Massada à l’envers qui ne serait plus 100 mètres au-dessus mais 40 mètres au-dessous d’une terre jonchée de cadavres et de ruines. À la bataille des Thermopyles, rapportée par Hérodote, qui vit 300 Spartiates tenir tête à une armée d’ « esclaves perses » et, en retardant leur avance, préparer les victoires de Salamine et de Platées. Et, quand on est français, on ne peut pas ne pas avoir en tête le fameux « La garde meurt mais ne se rend pas » de Waterloo dont Victor Hugo disait que, couplé au « Merde » qui était le « fuck » de l’époque, il foudroya jusqu’au tonnerre des armes ennemies. » Les combattants ukrainiens de l'aciérie Azovstal ont écrit de leur sang ce qui sera sans doute le vingt-sixième chapitre de « Le dernier carré » lors d’une réédition, car leur sacrifice a freiné durant près d’un trimestre la progression des armées russes et leur a mérité de rejoindre ce panthéon des combattants de l’honneur qu’une équipe d’historiens, sous la direction de Jean-Christophe Buisson...
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  • Lhuitre 07/05/2022
    Dès qu'il est sorti, ce livre m'a parlé... Un livre racontant les soldats perdus, ces soldats qui livrent une dernière bataille, alors qu'ils savent qu'elle est perdue d'avance. Combattants pour l'honneur pour défendre jusqu'au bout une cause - juste ou injuste - ces hommes m'impressionnent. Ils trouvent une résonance très forte chez moi, et flattent mes instincts légitimistes. Ne pas se ranger derrière la masse, ne pas être une girouette qui tourne avec le vent, rester fidèle à un engagement, à une idée, à une lutte jusqu'au sacrifice ultime, il y a là un côté sublime. J'aime cette notion de "dernier carré" qui fait référence aux grognards de la Garde impériale. Dans différents chapitres parfois inégaux, les deux historiens Buisson et Sévillia nous mènent dans plusieurs récits qui s'égrènent dans les siècles et les géographies. Curieusement, les histoires les plus évidentes comme la garde de Cambronne à Waterloo ou la légion étrangère à Camerone sont juste évoquées. Peut-être est-ce trop connu ou trop consensuel... Mais il y a des récits inattendus comme ce chef indien qui a porté la bannière confédérée bien au-delà de la chute de Lee ; ou encore cet autre chef indien qui a continué à défendre la cause de la France au Canada, après le retrait de celle-ci ; ou aussi ces derniers défenseurs du monde chrétien à l'est à Constantinople et Trebizonde. Qu'est ce qui pousse un homme et une femme à poursuivre un combat perdu ? L'impossibilité de se voir vivre dans un autre monde, comme ces allemands nazis qui luttèrent jusqu'à la mort ? Une fidélité à la parole donnée ? Une adhésion quasi mystique à une cause ? Comment comprendre ces Français SS qui ont convergé au printemps 45 vers Berlin pour défendre le bunker d'Hitler ? Cette histoire n'est d'ailleurs pas racontée, comme quelques autres oublis ( le sacrifice des gardes suisses pour défendre le roi Louis XVI contre son peuple notamment ). Tous ces récits sont stimulants, quoi qu'il en soit... Dans un monde matérialiste où l'opportunisme et l'égocentrisme règnent en maitre, il est réconfortant de voir que la cause commune a pu être le dernier moteur de vies. C'est simplement beau. Le livre est inégal et pas aussi vibrant que je l'aurais espéré. Mais il réveille le souvenir de perdants, de ceux qui n'ont pas fait le bon choix. Mais l'homme n'est-il pas aussi riche de ses erreurs ? Dès qu'il est sorti, ce livre m'a parlé... Un livre racontant les soldats perdus, ces soldats qui livrent une dernière bataille, alors qu'ils savent qu'elle est perdue d'avance. Combattants pour l'honneur pour défendre jusqu'au bout une cause - juste ou injuste - ces hommes m'impressionnent. Ils trouvent une résonance très forte chez moi, et flattent mes instincts légitimistes. Ne pas se ranger derrière la masse, ne pas être une girouette qui tourne avec le vent, rester fidèle à un engagement, à une idée, à une lutte jusqu'au sacrifice ultime, il y a là un côté sublime. J'aime cette notion de "dernier carré" qui fait référence aux grognards de la Garde impériale. Dans différents chapitres parfois inégaux, les deux historiens Buisson et Sévillia nous mènent dans plusieurs récits qui s'égrènent dans les siècles et les géographies. Curieusement, les histoires les plus évidentes comme la garde de Cambronne à Waterloo ou la légion étrangère à Camerone sont juste évoquées. Peut-être est-ce trop connu ou trop consensuel... Mais il y a des récits inattendus comme ce chef indien qui a porté la bannière confédérée bien au-delà de la chute de Lee ; ou encore cet autre chef indien qui a continué à défendre la...
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  • dezecinte 31/03/2022
    J'ai acquis ce bouquin, attiré par la couverture et mû par une certaine fascination pour l'héroïsme et les causes perdues. Malheureusement, le louable souci d'exhaustivité descriptive des différents auteurs conduit ces derniers à ne rien nous épargner des pérégrinations de ces derniers carrés, c'est souvent fastidieux et peu propice à l'émotion et à l'empathie recherchées. Surtout, l'ensemble présente un arrière goût un peu rance, l'OAS ou les Chouans bénéficiant manifestement plus de la sympathie de MM. Buisson et Sévillia que les Communards ou les soldats de l'armée rouge. C'est ma faute, j'aurais dû me méfier de la mention "le Figaro magazine" en bas de la couverture.
  • Lazare404 22/01/2022
    Une histoire de l'héroïsme à travers les ages. Des Thermopyles à Kobané, ce livre nous propose de revivre 25 épisodes de l'Histoire pendant lesquels une poignée d'hommes (et parfois de femmes) a refusé d'abandonner leur cause jusqu'à la fin. Des véritables morceaux de bravoure souvent tragiques, parfois victorieux mais toujours héroïques. On y découvre, entre autre, la résistance acharnée des zélotes de Massada, la soif d'aventure des officiers et soldats napoléoniens privés de leur Empereur, la résistance digne d'éloges du 43e corps d'armée français en juin 40, les persécutions subies par les résistants anticommunistes en Europe de l'Est, par les maquisards d'Espagne et d'Asie ou le lent délitement des armées russes blanches. Lire l'histoire de ces derniers carrés c'est découvrir des moments et des figures historiques oubliées ou méconnues qui méritent qu'on s'intéresse à eux. Une belle découverte.
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