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Le dernier empereur
Charles d'Autriche (1887-1922)
Date de parution : 03/09/2009
Éditeurs :
Perrin

Le dernier empereur

Charles d'Autriche (1887-1922)

Date de parution : 03/09/2009

Le règne fulgurant et tragique de l'Archiduc Charles qui tenta de sortir son pays de la Première Guerre mondiale, de le démocratiser politiquement et qui au milieu des épreuves et de l'exil sut conserver intacte sa foi en l'homme et en Dieu.

Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans,...

Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret...

Vienne, 1916 : l'empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Agé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes. Négociant en secret avec les Alliés, il fait l'impossible pour sortir son pays du conflit, mais ses efforts n'aboutissent pas. Proche du peuple, attentif aux questions sociales, il imprime un nouveau style à la monarchie des Habsbourg, mais sa volonté novatrice n'est pas toujours comprise.
En 1918, la guerre étant perdue pour les puissances centrales, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugié en Suisse, il tente par deux fois de retrouver sa couronne en Hongrie. Après cet échec, la famille impériale est reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l'épreuve du dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l'âge de 34 ans. L'impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant.
En le béatifiant, en 2004, Jean-Paul II a voulu faire de Charles d'Autriche, personnage à qui l'Histoire a réservé une destinée tragique, une fi gure spirituelle pour notre temps, offrant en modèle son amour de la paix et de la justice, et son humilité.

 Jean Sévillia est l'auteur d'une série d'essais remarqués, qui lui ont valu un large public :
Le Terrorisme intellectuel (2000), Historiquement correct (2003), Moralement correct (2007), tous publiés chez Perrin. Revenant ici à la biographie, il a recouru à des sources qu'il n'avait pas exploitées pour son portrait de l'impératrice Zita (Zita, impératrice courage, 1997).

  • Presse:

    "Il faut se précipiter sur ce livre, plus de 300 pages exaltantes et traversées d'élans du coeur qui nous emportent au-delà des mots. Il est, Jean Sévillia, et je suis, après l'avoir lu, et le seront aussi tous ceux qui le liront, des sujets inconditionnels de l'empereur Charles Ier et de l'impératrice Zita."
    Jean Raspail, Le Figaro Magazine, 31 Août 09

    "Douze ans après avoir rendu hommage à l'impératrice Zita, Jean Sévillia complète son diptyque avec cette biographie passionnante du dernier des Habsbourg."
    Francois Taillandier, Le Figaro Littéraire, 17 Septembre 09

    "Utilisant des sources inédites, communiquées par la famille impériale, Jean Sévillia rend non seulement son destin à un empereur méconnu, mais aussi sa vie à un homme, un époux et un père."
    ".. [un] ouvrage remarquable et émouvant."
     Vincent Meylan, Point de Vue, 25 Novembre 09
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EAN : 9782262028589
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782262028589
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 154 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mablehome 09/09/2020
    Biographie très bien écrite du dernier empereur d'Autriche Hongrie. Charles fut un homme de paix qui a tout fait pour essayer de sauver son pays et le sortir de la guerre. On est effaré de découvrir combien les puissances occidentales, France en tête, ont refusé les offres de paix des émissaires de Charles. Un personnage attachant, malgré ses limites et ses faiblesses.
  • mimipinson 31/07/2010
    Cet essai n’est pas un coup de cœur ; néanmoins il fut pour moi d’un grand intérêt. En effet, Jean Sévillia met en lumière un homme que l’histoire a, à plus d’un titre, injustement oublié, et nous plonge dans l’Europe centrale du début du 20ème siècle. Nous sommes en Autriche-Hongrie, un vaste empire réunissant un conglomérat de peuples disparates. C’est l’époque de Freud, Klimt, Mahler ; et l’Europe s’apprête à vivre un conflit sanglant qui va bouleverser le continent. Charles de Habsbourg-Lorraine, à sa naissance n’est pas appelé à succéder à son grand oncle François –Joseph en fin de règne. Il faudra deux tragédies, le suicide de Mayerling, et l’assassinat de l’archiduc héritier à Sarajevo, pour le proclamer empereur sans y avoir été préparé. Il hérite d’un conflit pour l’arrêt duquel il n’a jamais cessé d’agir. Le souverain est un homme profondément pieux, simple, pragmatique, et humain. Des qualités, qui ne lui permettront pas de s’imposer en temps utiles, ni d’éviter la dislocation de son empire, sous l’influence des Etats –Unis, qui des années plus tard annoncera d’autres orages. Jean Sévillia dresse le portait d’un homme bon, attaché à sa famille, et, qui, chassé de son pays mourra à 34 ans en exil à Madère. Il y a une dizaine d’année, un couple refaisait à Nancy le même parcours que le jour de leurs noces célébrées au même endroit 50 ans plus tôt. En effet, Otto de Habsbourg-Lorraine avait souhaité rendre hommage à la Lorraine en se mariant dans la cité Ducale. Il est le fils ainé du dernier empereur d’Autriche, Charles 1er d’Autriche. Cet essai n’est pas un coup de cœur ; néanmoins il fut pour moi d’un grand intérêt. En effet, Jean Sévillia met en lumière un homme que l’histoire a, à plus d’un titre, injustement oublié, et nous plonge dans l’Europe centrale du début du 20ème siècle. Nous sommes en Autriche-Hongrie, un vaste empire réunissant un conglomérat de peuples disparates. C’est l’époque de Freud, Klimt, Mahler ; et l’Europe s’apprête à vivre un conflit sanglant qui va bouleverser le continent. Charles de Habsbourg-Lorraine, à sa naissance n’est pas appelé à succéder à son grand oncle François –Joseph en fin de règne. Il faudra deux tragédies, le suicide de Mayerling, et l’assassinat de l’archiduc héritier à Sarajevo, pour le proclamer empereur sans y avoir été préparé. Il hérite d’un conflit pour l’arrêt duquel il n’a jamais cessé d’agir. Le souverain est un homme profondément pieux, simple, pragmatique, et humain. Des qualités, qui ne lui permettront pas de s’imposer en temps utiles, ni d’éviter la dislocation de son empire, sous l’influence des Etats –Unis, qui des années plus tard annoncera d’autres orages. Jean Sévillia dresse le portait d’un homme bon, attaché à sa famille, et, qui, chassé de son pays mourra à 34 ans en...
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  • majanissa 10/12/2009
    Le livre est particulièrement bien documenté, pleins de références, de propos rapportés, d’annexes et le plus importants les sujets (Charles et Zita) sont charmants, attachants et ne connaissant absolument pas leur histoire, je n’ai eu aucune envie d’abandonner. Qu’est ce qui a bien pu provoquer la chute de la monarchie en Autriche. On revient sur le règne de François Joseph, une grande majorité du livre raconte la première guerre mondiale vue sous un angle dont je n’avais aucune connaissance. On voit toujours le côté français, on ne se met jamais du côté des « ennemis » qui pourtant souffrent également de la guerre. On a un point de vue qui montre une Allemagne déterminée mais aussi une France pas très fine qui a refusé une brèche pour la paix. En effet, le but principale de Charles d'Autriche à toujours été la paix! Pourquoi l'a t'on dédaigné? J’ai eu l’impression que l’on n’était pas forcément très clean dans cette histoire. La guerre est parfaitement rapportée et vaut largement tous les cours d’Histoire que j’ai pu avoir sur cette période. On assiste peu à peu à la chute de la monarchie et en voyant le résultat je me demande si c’était une bonne chose ? Et si l’empereur avait pu empêcher toutes les guerres ethniques qui ont suivi par la suite ? Quelle serait la face de l’Europe si l’empire autrichien et la monarchie hongroise avaient survécus ? Il me semblait être un bon monsieur que ce Charles mais peut être pas les épaules pour sa position. Méritait-il sa béatification par le pape Jean Paul II ? A la lecture du livre, sans doute. J’aimerais à présent lire la biographie de Zita par le même auteur. Elle ressort elle aussi comme étant d’une nature charmante.Le livre est particulièrement bien documenté, pleins de références, de propos rapportés, d’annexes et le plus importants les sujets (Charles et Zita) sont charmants, attachants et ne connaissant absolument pas leur histoire, je n’ai eu aucune envie d’abandonner. Qu’est ce qui a bien pu provoquer la chute de la monarchie en Autriche. On revient sur le règne de François Joseph, une grande majorité du livre raconte la première guerre mondiale vue sous un angle dont je n’avais aucune connaissance. On voit toujours le côté français, on ne se met jamais du côté des « ennemis » qui pourtant souffrent également de la guerre. On a un point de vue qui montre une Allemagne déterminée mais aussi une France pas très fine qui a refusé une brèche pour la paix. En effet, le but principale de Charles d'Autriche à toujours été la paix! Pourquoi l'a t'on dédaigné? J’ai eu l’impression que l’on n’était pas forcément très clean dans cette histoire. La guerre est parfaitement rapportée et vaut largement tous les cours d’Histoire que j’ai pu avoir sur cette période. On assiste peu à peu à la chute de la monarchie et en voyant le résultat je me demande si c’était une bonne chose ?...
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