Lisez! icon: Search engine
Le Dernier inventeur
Date de parution : 20/08/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Dernier inventeur

Date de parution : 20/08/2020
Rentrée littéraire 2020.
C’est l’histoire d’un homme entré dans l’Histoire car il a découvert Lascaux à treize ans et que la même Histoire a voulu anéantir. Réduire en poussière.

« Aujourd’hui, c’est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit “la grotte...

« Aujourd’hui, c’est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit “la grotte elle est là” en me désignant son crâne, “elle est dans ma tête”. Dans l’ascenseur, je prends conscience que je...

« Aujourd’hui, c’est le dernier des quatre copains de Montignac encore en vie. Le dernier inventeur, Simon. Quand je quitte son appartement, sur le palier, il me dit “la grotte elle est là” en me désignant son crâne, “elle est dans ma tête”. Dans l’ascenseur, je prends conscience que je viens de rencontrer une autre grotte. La grotte intérieure d’un petit garçon de quatre-vingt-onze piges qui vient de se rouvrir. Je ne sais toujours pas pourquoi Lascaux m’a emmenée vers une autre cavité, mais au fond c’est cette découverte-là que j’attendais. La vie de Simon Coencas sur une paroi, que j’allais calquer comme l’avaient fait avant moi les préhistoriens avec les dessins de Lascaux. »
Le Dernier Inventeur est une œuvre unique, plongée dans l’Histoire et dans l’âme d’un homme, enquête sur le mystère de l’art préhistorique, réflexion poétique sur l’enfance, la beauté et le mal.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221241097
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 1 x 215 mm
EAN : 9782221241097
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 1 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fanfan-Do 15/04/2023
    Moi qui pensai changer d'horizon, voilà que sans le faire exprès je suis encore en phase avec @lemoislitterart puisqu'il est question ici d'art pariétal. L'art de la nuit des temps. Ce que j'aime avec Héloïse Gay de Bellissen c'est qu'on entre immédiatement dans le vif du sujet, dès les premières lignes. Et puis elle s'adresse à chacun de nous quand elle écrit. Là, elle me l'a racontée à moi l'histoire des découvreurs de Lascaux, plus précisément les inventeurs comme on doit dire, avec Simon le dernier encore en vie des quatre copains qui sont tombés un jour par hasard sur ce témoignage du lointain passé. L'autrice donne la parole à la grotte de Lascaux à chaque début de chapitre mais pas que… La grotte parle du monde et à ceux qui vont la découvrir : Je suis légataire du passé et maîtresse du devenir. J'étais une âme en attente avant de vous connaître. Le récit fait des allers-retours dans l'histoire. La préhistoire, la guerre et l'horreur de la shoah qui s'est invitée dans la vie de Simon, pendant les années 40 avec la découverte de la grotte, et le présent. J'ai été touchée par la magie qu'on ressent en présence de ces peintures rupestres, mémoire de l'aube de l'humanité. Il y a quelque chose de tellement émouvant, comme si on pouvait traverser les couloirs du temps, presque sentir la présence de ces artistes des temps immémoriaux. Ce roman est un mélange de scènes du quotidien, des horreurs de la guerre, et de l'état de grâce que procure la découverte de la mémoire de l'humanité, préservée bien à l'abri du monde en furie, sous la terre. C'est une belle histoire d'amitié, de découverte et de communion avec l'humanité d'il y a des millénaires. Les moments d'échange avec "le petit Simon", quatre-vingt-onze ans en 2018 au moment des entretiens avec l'autrice, alors qu'il en avait treize à la découverte de la grotte, sont des moments de belle complicité, heureux qu'il est de partager ce qu'il a vécu. Le beau et le laid se côtoient, la magie de la découverte et l'horreur des déportations, Drancy, Auschwitz, ses proches qu'on n'a jamais revus, la barbarie… Cette lecture a été remplie d'émotions, comme si bouillonnait tout au fond de moi la mémoire de nos lointains ancêtres et que les descriptions de la grotte, faites par elle-même et par ses découvreurs, faisaient entrer en vibration. J'aime ce qui représente la mémoire de l'humanité, toutes les traces qu'ont pu laisser nos ancêtres, des calvaires à la croisée des chemins et des cathédrales, aux Bouddhas géants en passant par les pyramides, jusqu'à ces grottes recouvertes d'art pariétal. Pas vous ? La poésie est partout dans ce récit, jusque dans le dialogue entre la grotte et la mort... et cette espèce de danse effrénée entre hier et maintenant où tous s'y retrouvent. Un très bon moment de lecture qui m'a redonné le sentiment de faire partie d'un Grand Tout avec mes frères et soeurs humains, et pourtant les humains ne sont pas mes animaux préférés. À part ça ?... Je connais Riboux XD !Moi qui pensai changer d'horizon, voilà que sans le faire exprès je suis encore en phase avec @lemoislitterart puisqu'il est question ici d'art pariétal. L'art de la nuit des temps. Ce que j'aime avec Héloïse Gay de Bellissen c'est qu'on entre immédiatement dans le vif du sujet, dès les premières lignes. Et puis elle s'adresse à chacun de nous quand elle écrit. Là, elle me l'a racontée à moi l'histoire des découvreurs de Lascaux, plus précisément les inventeurs comme on doit dire, avec Simon le dernier encore en vie des quatre copains qui sont tombés un jour par hasard sur ce témoignage du lointain passé. L'autrice donne la parole à la grotte de Lascaux à chaque début de chapitre mais pas que… La grotte parle du monde et à ceux qui vont la découvrir : Je suis légataire du passé et maîtresse du devenir. J'étais une âme en attente avant de vous connaître. Le récit fait des allers-retours dans l'histoire. La préhistoire, la guerre et l'horreur de la shoah qui s'est invitée dans la vie de Simon, pendant les années 40 avec la découverte de la grotte, et le présent. J'ai été touchée par la magie qu'on ressent en présence de ces peintures...
    Lire la suite
    En lire moins
  • jadeau 13/12/2021
    L'auteur a rencontré le dernier survivant des 4 ados découvrant LASCAUX en septembre 1940. Elle enregistre à domicile les témoignages du vieil homme : « la grotte est dans ma tête depuis le 1er jour », dit-il fièrement, épaulé par son épouse depuis 70 ans. Ce haut-lieu de la Préhistoire est réapparue quand ces jeunes cherchaient le trésor du château de Montignac. Le regard neuf de Simon Coencas et de ses amis redonne une grandeur et une majesté à Lascaux. Cela va même l'aider à surmonter l'épreuve terrible : le départ de ses parents vers les « camps de la mort » en 1942. Lui en réchappe de justesse. L'auteur met par écrit ces souvenirs avec grande justesse et humanité. La civilisation du XXème S. peut-elle envier celle des 20000 ans antérieurs ? La Chapelle Sixtine de la Préhistoire est bien un lieu sacré, où les artistes venaient seulement peindre et dessiner. On n'y trouve aucun indice de résidence ou de repas. Simon ressent un grand contraste entre une époque lointaine et mystérieuse dont il s'imprègne sous terre, un village paisible du Périgord et le nazisme vécu avec brutalité à Paris. Le message est fort. Détail omis par l'auteur : c'était Cro-magnon et non Néanderthal qui occupait le Périgord en 20 000 BP (before present). On ne dit plus 20 000 avant JC pour dater les époques. Clin d'oeil à « l'inventeur de la grotte Altamira » en Espagne : c'est la fille de l'explorateur qui a découvert avant son papa les dessins au plafond. Simon Coencas, le témoin dont on raconte la vie est un homo sapiens sapiens, (conscient de son intelligence). Il a rencontré la « culture » à l'âge de quinze ans et ce fut une grande chance. En vivant cet événement exceptionnel il s'est construit pour toute sa vie. L'auteur, avec raison, a su mêler optimisme et originalité. L'art rupestre était-il majeur ? Picasso lui-même le pensait.L'auteur a rencontré le dernier survivant des 4 ados découvrant LASCAUX en septembre 1940. Elle enregistre à domicile les témoignages du vieil homme : « la grotte est dans ma tête depuis le 1er jour », dit-il fièrement, épaulé par son épouse depuis 70 ans. Ce haut-lieu de la Préhistoire est réapparue quand ces jeunes cherchaient le trésor du château de Montignac. Le regard neuf de Simon Coencas et de ses amis redonne une grandeur et une majesté à Lascaux. Cela va même l'aider à surmonter l'épreuve terrible : le départ de ses parents vers les « camps de la mort » en 1942. Lui en réchappe de justesse. L'auteur met par écrit ces souvenirs avec grande justesse et humanité. La civilisation du XXème S. peut-elle envier celle des 20000 ans antérieurs ? La Chapelle Sixtine de la Préhistoire est bien un lieu sacré, où les artistes venaient seulement peindre et dessiner. On n'y trouve aucun indice de résidence ou de repas. Simon ressent un grand contraste entre une époque lointaine et mystérieuse dont il s'imprègne sous terre, un village paisible du Périgord et le nazisme vécu avec brutalité à Paris. Le message est fort. Détail omis par l'auteur : c'était Cro-magnon et non Néanderthal qui...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Didjmix 03/12/2021
    L'autrice a fait preuve d'originalité, d'abord, en rapprochant la ténacité de la grotte de Lascaux à survivre aux siècles d'avec celle de Simon à survivre aussi aux années (presque centenaire) et surtout au nazisme. Simon ? C'est l'un des quatre inventeurs (au sens juridique) de cette grotte de plus de 17000 ans (qu'on découvre alors du haut de nos petits 2000 ans !). Originalités surtout en décidant d'écrire les mémoires de Simon donc, mais en donnant aussi la parole à la grotte, qui va rencontrer l'Art ou la Mort par exemple Son art pariétal traversant les siècles sans avoir jamais tout à fait délivré ses mystères. Ce livre surprend par sa constitution, sorte de tryptique narratif, mais aussi la confrontation entre la douceur de l'écrivaine, la majesté de la découverte évidemment, et l'horreur de Drancy et des camps.
  • Traineau 13/09/2021
    Intelligent, émouvant, rare, sont les qualificatifs qui me Viennent. L'auteure mélange avec grande subtilité la découverte de Lascaux et la raflé de drancy vue par un ado découvreur. La grotte devient humaine, les peintures vivantes. Tout est en mouvement dans l'époque dramatique de la guerre et le drame des Juifs. Ce livre est une belle découverte, émouvant, tendre, il s'adresse à ceux qui ont envie de voir le beau côté de la vie.
  • Fandol 13/04/2021
    Quelle belle idée ! Avoir rencontré Le dernier inventeur de la grotte de Lascaux au soir de sa vie. Avoir su gagner son amitié ainsi que celle de Gisèle, son épouse, leur confiance. Raconter tout cela de façon très originale en donnant même la parole à la grotte, Héloïse Guay de Bellissen l’a réussi pour mon plus grand régal dans ce roman en lice pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2021. Comme elle axe son roman sur la découverte par des enfants de ce que les adultes ne savent pas ou ne veulent pas voir, elle n’évoque pas la Grotte Chauvet en Ardèche (36 000 ans), ni la Grotte Cosquer près de Marseille (entre 27 000 et 19 000 ans). Je le regrette mais tout est concentré sur Montignac – Lascaux, avec quelques allusions à la grotte des Combarelles (13 000 ans) et à Font-de-Gaume (15 000 ans), deux grottes ornées que, comme l’autrice, j’ai eu le bonheur de visiter après Lascaux II. Là, pas de fac-similé mais des gravures réelles, ce qui décuple les sentiments, remue encore plus notre imaginaire. L’autrice axe donc son roman sur la découverte, œuvre d’enfants comme cette María Sanz de Sautuola (8 ans) qui, la première, en 1879, découvrit les taureaux (15 000 ans) sur les parois de la grotte d’Altamira, en Espagne, alors que son père ne les avait pas repérés, ces fameux dessins. Pour Héloïse Guay de Bellissen, c’est son père qui lui a raconté l’histoire de la découverte de la grotte de Lascaux (17 000 ans) par quatre garçons : Simon, Jacques, Marcel et Georges, nommés les inventeurs. C’est en 2018, à Paris, Champs-Élysées, que l’autrice rencontre enfin Simon Coencas (91 ans), le dernier des inventeurs, et sa femme Gisèle. Entre va-et-vient avec le passé, sauts dans le temps, j’ai été passionné par ce récit des rencontres, le détail de la découverte puis le drame. 1940 : la guerre fait rage. La famille Coencas a fui Paris pour s’installer à Montignac (Dordogne) où, le 12 septembre, Jacques Marsal (14 ans), Georges Agniel (15 ans), Marcel Ravidat (18 ans) le plus âgé, et Simon Coencas (13 ans) élargissent un trou où aurait disparu un chien et découvrent ces merveilles d’art pariétal que nous ne nous lassons pas d’admirer. Hélas, quelques temps plus tard, la famille rentre à Paris où Simon découvre qu’il est juif et se retrouve plongé dans l’horreur conduisant à la Shoah. Arrêté, il est interné à Drancy où les images de la grotte l’aident à tenir. L’autrice réussit là une performance littéraire mêlant le fantastique au sordide, à l’horreur d’une extermination programmée et orchestrée par une partie de nos compatriotes. Victorine et Michel Coencas, les parents de Simon, déportés à Auschwitz, ne reviendront pas. Les rencontres avec Le dernier inventeur rythment le récit mais la santé de Simon décline rapidement. Héloïse Guay de Bellissen enregistre toutes leurs rencontres et les restitue fidèlement, son talent réussissant la liaison avec la grotte qui se confronte avec la maladie et la mort. Le dernier inventeur est un beau roman que j’ai aimé lire car il permet de ne pas oublier, mêlant des instants glorieux aux plus terribles événements de notre Histoire. Quelle belle idée ! Avoir rencontré Le dernier inventeur de la grotte de Lascaux au soir de sa vie. Avoir su gagner son amitié ainsi que celle de Gisèle, son épouse, leur confiance. Raconter tout cela de façon très originale en donnant même la parole à la grotte, Héloïse Guay de Bellissen l’a réussi pour mon plus grand régal dans ce roman en lice pour le Prix des Lecteurs des 2 Rives 2021. Comme elle axe son roman sur la découverte par des enfants de ce que les adultes ne savent pas ou ne veulent pas voir, elle n’évoque pas la Grotte Chauvet en Ardèche (36 000 ans), ni la Grotte Cosquer près de Marseille (entre 27 000 et 19 000 ans). Je le regrette mais tout est concentré sur Montignac – Lascaux, avec quelques allusions à la grotte des Combarelles (13 000 ans) et à Font-de-Gaume (15 000 ans), deux grottes ornées que, comme l’autrice, j’ai eu le bonheur de visiter après Lascaux II. Là, pas de fac-similé mais des gravures réelles, ce qui décuple les sentiments, remue encore plus notre imaginaire. L’autrice axe donc son roman sur la découverte, œuvre d’enfants comme cette María Sanz de Sautuola (8 ans)...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Rentrée littéraire 2020 : partez à la découverte de nos romans français

    Plus que jamais, la rentrée littéraire 2020 est l'occasion de célébrer ensemble le plaisir de la lecture. Côté domaine français, nos éditeurs ont retenu 20 romans, autant de pépites qui invitent à l'évasion et au questionnement. Auteurs confirmés et primo romanciers se croisent et se rejoignent pour vous raconter des histoires singulières et inoubliables. Bonne(s) découverte(s) !

    Lire l'article