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Le Dévoué
Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 21/10/2021
Éditeurs :
Belfond

Le Dévoué

Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 21/10/2021
La suite très attendue du Sympathisant, Prix Pulitzer 2016 ! Où l’on retrouve Vo Danh, le fameux agent double, plongé dans le Paris des années 80, sa faune interlope, ses philosophes marxistes et sa Place de la Bastille… Chef d’œuvre d’inventivité et de drôlerie, Le Dévoué est aussi un grand roman politique sur l’identité et sur l’Histoire qui n’en finit pas de nous rattraper.
Paris, été 1981

Après avoir réchappé d’un camp de rééducation, Vo Danh (l’homme sans nom, l’espion, l’agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris...
Paris, été 1981

Après avoir réchappé d’un camp de rééducation, Vo Danh (l’homme sans nom, l’espion, l’agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu’une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument...
Paris, été 1981

Après avoir réchappé d’un camp de rééducation, Vo Danh (l’homme sans nom, l’espion, l’agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu’une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument anti-communiste (et ignorant de la double identité de Vo Danh).
Tous deux logés dans le 11ème arrondissement de Paris, ils se lancent à l’assaut de la capitale bien décidés à faire leur trou et surtout à se remettre de leurs émotions. Hélas, Le Boss, leur seul contact à Paris, n’est autre qu’un trafiquant notoire qui leur offre en guise de job, de devenir ses hommes de main, chargés de régler leur compte aux mauvais payeurs et autres resquilleurs. Bien trop sensible pour supporter toute cette violence, Vo Danh propose au Boss de se lancer dans un trafic de cannabis auprès des intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes. Un business plus tranquille et plus lucratif.
Du moins le croit-il, car très vite, il se retrouve au cœur d’une brutale lutte de territoire entre dealers algériens. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Bon et lui apprennent une incroyable nouvelle : l’homme masqué, leur tortionnaire au camp de rééducation, serait lui aussi à Paris et occuperait un poste important à l’ambassade du Vietnam.
Pour Vo Danh qui pensait couler des jours heureux à Paris, boire des crèmes en terrasse tout en se goinfrant de croissant, les ennuis ne font que commencer…
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EAN : 9782714475664
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714475664
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Un point de vue inédit sur la guerre du Vietnam. Un roman d’espionnage féroce, drôle et profondément ambivalent. »
Marguerite Baux / Elle
Certainement l’un des romans les plus impressionnants de cette rentrée (…) Cette confession d’un agent secret est plus qu’un roman politique anti-impérialiste. C’est une réflexion subtile sur les ambiguïtés de l’histoire.
Florence Noiville / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Alexmotamots 02/03/2023
    Je découvre l’auteur, Prix Pullitzer pour un autre de ses roman. J’ai aimé son personnage de communiste vietnamien qui croit au communisme. Mais y croit-il vraiment ou a-t-il plutôt été endoctriné ? J’ai aimé sa découverte du Paris de 1981, son racisme, sa jet-set. J’ai aimé ses discours sur le colonialisme et sa haine des Blancs. J’ai aimé les surnoms qu’il donne aux personnes qu’il croise : les 7 nains, Mona Lisa, le videur eschatologue… Mais j’ai eu du mal à comprendre son être double dû à son passage dans les camps de ré-éducation. J’ai eu peur du Boss et de son marteau pour régler les problèmes (le simple fait d’imaginer les dégâts m’a suffit). J’ai souri chaque fois que Sonny et l’adjudant glouton apparaissaient au héros, comme des sortes de conscience, car il les a tué avant de s’enfuir en France. Un roman qu’il est difficile de résumer en quelques personnages et quelques situations. Un roman qui sous ses aspects burlesques nous parle de la colonisation et ses dégâts. Quelques citations : Les vrais terroristes ce sont les Etats. Qui tue le plus, une combattante de la liberté ou un Etat-nation ? (p.281) … blanchir les profits sanglant de la colonisation était la seule forme de lessive que les hommes blancs faisaient eux-Mêmes. (p.351) L’image que je retiendrai : Celle des ao dai que portent toutes les femmes vietnamiennes dans ce roman.Je découvre l’auteur, Prix Pullitzer pour un autre de ses roman. J’ai aimé son personnage de communiste vietnamien qui croit au communisme. Mais y croit-il vraiment ou a-t-il plutôt été endoctriné ? J’ai aimé sa découverte du Paris de 1981, son racisme, sa jet-set. J’ai aimé ses discours sur le colonialisme et sa haine des Blancs. J’ai aimé les surnoms qu’il donne aux personnes qu’il croise : les 7 nains, Mona Lisa, le videur eschatologue… Mais j’ai eu du mal à comprendre son être double dû à son passage dans les camps de ré-éducation. J’ai eu peur du Boss et de son marteau pour régler les problèmes (le simple fait d’imaginer les dégâts m’a suffit). J’ai souri chaque fois que Sonny et l’adjudant glouton apparaissaient au héros, comme des sortes de conscience, car il les a tué avant de s’enfuir en France. Un roman qu’il est difficile de résumer en quelques personnages et quelques situations. Un roman qui sous ses aspects burlesques nous parle de la colonisation et ses dégâts. Quelques citations : Les vrais terroristes ce sont les Etats. Qui tue le plus, une combattante de la liberté ou un Etat-nation ? (p.281) … blanchir les profits sanglant de la colonisation était la seule forme de lessive que les hommes blancs...
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  • sweetie 31/01/2023
    Je suis retournée voir ma critique du premier roman de Viet Than Nguyen, Le Sympathisant, dont Le dévoué est la suite. Une lecture que j’avais fort appréciée pour les bonnes raisons qui justifient habituellement l’excellence d’un roman récipiendaire d’un prix littéraire tel que le Pulitzer. Cette voix particulière qui porte la narration, discourant sur les ravages d’une guerre honnie (celle du Vietnam), la structure originale et l’écriture que j’avais qualifiée d’élégante. Et bien, je n’ai pas retrouvé cet élan littéraire dans le second volet; j’ignore si c’est dû à une traduction peu avantageuse ou si la charge émotionnelle du premier s’est essoufflée. Quoi qu’il en soit, c’est encore lui qui parle; Vo Danh, le dévoué, arrivé à Paris en 1979, un boat people comme son ami Bon, rescapés d’un camp de rééducation vietnamien. Tous deux en proie aux angoisses existentielles et aux souvenirs pénibles, Vo Danh tente de se refaire une tête tandis que Bon projette plutôt une sombre vengeance destinée à tous les communistes qu’il croisera sur son chemin. Dans les délires de Vo Danh, provoqués par les déchirements d’une identité trouble, on a droit à des envolées oratoires qui n’épargnent aucun doctrine sociale ou politique. Communisme, socialisme, capitalisme, communautarisme, fascisme, bolchevisme et bien sûr le colonialisme longuement décrié, tous passent au tordeur de l’analyse cynique et heureusement humoristique de notre dévoué. J’avais accordé quatre étoiles au premier et ce sera donc trois étoiles pour celui-ci, résultant de la légère déception ressentie. Je suis retournée voir ma critique du premier roman de Viet Than Nguyen, Le Sympathisant, dont Le dévoué est la suite. Une lecture que j’avais fort appréciée pour les bonnes raisons qui justifient habituellement l’excellence d’un roman récipiendaire d’un prix littéraire tel que le Pulitzer. Cette voix particulière qui porte la narration, discourant sur les ravages d’une guerre honnie (celle du Vietnam), la structure originale et l’écriture que j’avais qualifiée d’élégante. Et bien, je n’ai pas retrouvé cet élan littéraire dans le second volet; j’ignore si c’est dû à une traduction peu avantageuse ou si la charge émotionnelle du premier s’est essoufflée. Quoi qu’il en soit, c’est encore lui qui parle; Vo Danh, le dévoué, arrivé à Paris en 1979, un boat people comme son ami Bon, rescapés d’un camp de rééducation vietnamien. Tous deux en proie aux angoisses existentielles et aux souvenirs pénibles, Vo Danh tente de se refaire une tête tandis que Bon projette plutôt une sombre vengeance destinée à tous les communistes qu’il croisera sur son chemin. Dans les délires de Vo Danh, provoqués par les déchirements d’une identité trouble, on a droit à des envolées oratoires qui n’épargnent...
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  • Bazart 14/12/2021
    En 2017 sortait en France Le Sympathisant, qui était l'oeuvre de l'auteur amérasien Viet Thanh Nguyen, auréolé du prix Pulitzer 2016 et le prix du meilleur roman étranger en 2016. Viet Thanh Nguyen, avait fait brillamment irruption sur la scène littéraire américaine avec Le Sympathisant (Belfond, 2015), Né en 1971 dans le sud du Vietnam et réfugié à 4 ans aux Etats-Unis, Ce roman ample et dense avait l'ambition formidable de traiter de la guerre du Vietnam et de porter un regard inédit sur les vietnamiens loin d'Apocalypse Now et autre Platoon où ils étaient souvent de simples silhouettes sans incarnation. Viet Thanh Nguyen – qui enseigne la littérature à l’université de Californie du Sud – en livre la suite. Dans Le Dévoué, on retrouve Vo Danh, l’agent double du Sympathisant.un premier roman sur l’après-guerre du Vietnam couronné par le prix Pulitzer. Après un séjour en centre de rééducation, Vo Dahn se retrouve à Paris, accompagné de son ami Bon et des deux fantômes omniprésents qui parasitent ses pensées. Il faut gagner son pain, et l’emploi quasi fictif dégotté auprès du boss n’est pas suffisant : c’est dans ce trafic de drogue que les deux hommes se lanceront, au risque de se retrouver au coeur de conflits de territoires hautement risqués Hébergé provisoirement par une égérie sulfureuse, Vo Danh tentera de peaufiner ses convictions politiques et philosophiques mises à mal par les aléas de ses pérégrinations. Le De#769;voue#769; est un grand roman politique sur l’identite#769; et sur l’Histoire qui rattrape les individus malgré eux. . Les dialogues, ironiques et cinglants, épinglent le racisme sous jacent .. Contrairement au sympathisant qui tournaient en ridicule les pensées droitières, ici ce sont la bien pensance des gens de gauche qui est épinglée avec humour et une extraordinaire acuité.Alternant avec les genres- roman d'espionnage à la John Le Carré , comédie déjantée, tragédie historique, grande fresque ou déchirements intimes, Le dévoué est une formidable suite, encore plus flamboyante et fuilde que le premier volet ! Pour ceux qui n'auront pas lu le premier, on a vraiment envie de découvrir Le sympathisant c'est vous dire à quel point cette suite est réussie !!En 2017 sortait en France Le Sympathisant, qui était l'oeuvre de l'auteur amérasien Viet Thanh Nguyen, auréolé du prix Pulitzer 2016 et le prix du meilleur roman étranger en 2016. Viet Thanh Nguyen, avait fait brillamment irruption sur la scène littéraire américaine avec Le Sympathisant (Belfond, 2015), Né en 1971 dans le sud du Vietnam et réfugié à 4 ans aux Etats-Unis, Ce roman ample et dense avait l'ambition formidable de traiter de la guerre du Vietnam et de porter un regard inédit sur les vietnamiens loin d'Apocalypse Now et autre Platoon où ils étaient souvent de simples silhouettes sans incarnation. Viet Thanh Nguyen – qui enseigne la littérature à l’université de Californie du Sud – en livre la suite. Dans Le Dévoué, on retrouve Vo Danh, l’agent double du Sympathisant.un premier roman sur l’après-guerre du Vietnam couronné par le prix Pulitzer. Après un séjour en centre de rééducation, Vo Dahn se retrouve à Paris, accompagné de son ami Bon et des deux fantômes omniprésents qui parasitent ses pensées. Il faut gagner son pain, et l’emploi quasi fictif dégotté auprès du boss n’est pas suffisant : c’est dans ce trafic de drogue que les deux hommes se lanceront, au...
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  • croc1706 14/11/2021
    Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. J'avais eu la chance de lire le Sympathisant, aussi j'ai eu envie de découvrir la suite des aventures de ce héros si particulier. Car de lui, on ne connait toujours pas son nom, mais seulement son surnom Vo dahn soit"Le bâtard." Tout juste sorti du camp de rééducation communiste dans lequel on l'avait laissé, il se retrouve à Paris, chez une femme baptisé la "tante". Celle-ci très implantée dans les milieux intellectuels parisiens va entraîner notre héros dans les nuits parisiennes. Et il va se découvrir un talent certain à revendre de la drogue, à ses risques et périls.... Dans cette suite directe, on retrouve la plume clinique de l'auteur. Très instruit sur les sujets qu'il aborde, et voulant à travers son héros, raconter un pan de son passé, il a toutefois ajouté de l'humour et des situations cocasses à des propos graves. Ainsi sous couvert de legéreté, il aborde l'évolution de la société parisienne des années 80. on parle immigration, communisme, espionnage, intégration et traffic de drogue... Il a gagné en fluidité, en lyrisme, ce qui rend ce deuxième roman encore plus facile à lire que le premier. Les personnages, certains nouveaux, d'autres que l'on connaît déjà sont toujours aussi bien écrits. Gagnants en truculence, et en profondeur, ils sont faciles à apprécier. On en apprend plus sur leur passé, ce qui a motivé leurs choix, et les a conduits dans ces rues sombres... Une histoire brillante mélange parfait d'humour et de noirceur, qui fait mouche une fois de plus. Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. J'avais eu la chance de lire le Sympathisant, aussi j'ai eu envie de découvrir la suite des aventures de ce héros si particulier. Car de lui, on ne connait toujours pas son nom, mais seulement son surnom Vo dahn soit"Le bâtard." Tout juste sorti du camp de rééducation communiste dans lequel on l'avait laissé, il se retrouve à Paris, chez une femme baptisé la "tante". Celle-ci très implantée dans les milieux intellectuels parisiens va entraîner notre héros dans les nuits parisiennes. Et il va se découvrir un talent certain à revendre de la drogue, à ses risques et périls.... Dans cette suite directe, on retrouve la plume clinique de l'auteur. Très instruit sur les sujets qu'il aborde, et voulant à travers son héros, raconter un pan de son passé, il a toutefois ajouté de l'humour et des situations cocasses à des propos graves. Ainsi sous couvert de legéreté, il aborde l'évolution de la société parisienne des années 80. on parle immigration, communisme, espionnage, intégration et traffic de drogue... Il a gagné en fluidité, en lyrisme, ce qui rend ce deuxième roman encore plus facile à lire que le premier. Les personnages, certains...
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  • Kittiwake 11/11/2021
    Après un séjour en centre de rééducation, Vo Dahn se retrouve à Paris, accompagné de son ami Bon et des deux fantômes omniprésents qui parasitent ses pensées. Il faut gagner son pain, et l’emploi quasi fictif dégotté auprès du boss n’est pas suffisant : c’est dans ce trafic de drogue que les deux hommes se lanceront, au risque de se retrouver au coeur de conflits de territoires hautement risqués ! Hébergé provisoirement par une égérie sulfureuse, Vo Danh tentera de peaufiner ses convictions politiques et philosophiques mises à mal par les aléas de ses pérégrinations. C’est un Paris cosmopolite et politiquement incorrect, au coeur des années 80, qui se dessine à travers les aventures de celui qui se nomme lui-même le Bâtard fou. Beaucoup d’humour, très souvent très noir, dans ce roman musclé qui pose les questions de l’identité et des choix politiques. Les dialogues sont ciselés et empreints d’une ironie mordante. Le racisme est pointé dans ses excès absurdes et son manque de logique. Du suspens aussi, étant donné les situations inextricables et les pièges auxquels s’exposent nos deux pieds nickelés du deal, et c’est souvent in extremis qu’ils s’en sortent, à tel point que l’on ne serait qu’à peine étonné de se retrouver au paradis en compagnie Vo Danh et de ses comparses. Ne pas avoir lu le premier volet des aventures de Vo Dahn n’est pas un obstacle, mais donne tout de même envie de découvrir Le sympathisant qui avait obtenu le Prix Pulitzer et le prix du meilleur roman étranger en 2016.Après un séjour en centre de rééducation, Vo Dahn se retrouve à Paris, accompagné de son ami Bon et des deux fantômes omniprésents qui parasitent ses pensées. Il faut gagner son pain, et l’emploi quasi fictif dégotté auprès du boss n’est pas suffisant : c’est dans ce trafic de drogue que les deux hommes se lanceront, au risque de se retrouver au coeur de conflits de territoires hautement risqués ! Hébergé provisoirement par une égérie sulfureuse, Vo Danh tentera de peaufiner ses convictions politiques et philosophiques mises à mal par les aléas de ses pérégrinations. C’est un Paris cosmopolite et politiquement incorrect, au coeur des années 80, qui se dessine à travers les aventures de celui qui se nomme lui-même le Bâtard fou. Beaucoup d’humour, très souvent très noir, dans ce roman musclé qui pose les questions de l’identité et des choix politiques. Les dialogues sont ciselés et empreints d’une ironie mordante. Le racisme est pointé dans ses excès absurdes et son manque de logique. Du suspens aussi, étant donné les situations inextricables et les pièges auxquels s’exposent nos deux pieds nickelés du deal, et c’est souvent in extremis qu’ils s’en sortent, à tel point que l’on ne...
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