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Le filet de protection : Une enquête de Montalbano - Nouveauté 2023
Serge Quadruppani (traduit par)
Collection : Fleuve noir
Date de parution : 14/09/2023
Éditeurs :
Fleuve éditions

Le filet de protection : Une enquête de Montalbano - Nouveauté 2023

Serge Quadruppani (traduit par)
Collection : Fleuve noir
Date de parution : 14/09/2023
Les murs ont des yeux et des oreilles
Vigàta est en ébullition : un film se déroulant en 1950 est en cours de tournage. Pour rendre le scénario aussi réaliste que possible, la société de production incite les... Vigàta est en ébullition : un film se déroulant en 1950 est en cours de tournage. Pour rendre le scénario aussi réaliste que possible, la société de production incite les habitants à rechercher des documents d’époque. En fouillant dans le grenier, l'ingénieur Ernesto Sabatello trouve plusieurs films tournés par son... Vigàta est en ébullition : un film se déroulant en 1950 est en cours de tournage. Pour rendre le scénario aussi réaliste que possible, la société de production incite les habitants à rechercher des documents d’époque. En fouillant dans le grenier, l'ingénieur Ernesto Sabatello trouve plusieurs films tournés par son père, de 1958 à 1963 : on y voit toujours le même mur, rien d’autre. Perplexe, l'ingénieur remet le tout à Montalbano qui commence une enquête. Et une fissure s'ouvre peu à peu : un événement sanglant survenu il y a de nombreuses années, une de ces histoires gardées dans l'ombre.

Traduit de l’italien par Serge Quadruppani
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EAN : 9782265155084
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782265155084
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jcjc352 07/02/2024
    Une première impression pas très agréable titille nos sens. On constate que la traduction est très typée c’est à dire estampillée label «Quadruppani» Que se passe-t-il? Est-ce Camilleri qui fait du «Camilleri» en surjouant et donc rien à reprocher à Quadruppani ou bien est-ce Quadruppani qui surjoue et fait du Camilleri quadruppanisé, avec une traduction personnelle et originale dialecte sicilien/italien/français où il prend beaucoup de liberté? Pas clair hein? Mais il a quelque chose de d’ambigu dans ce début de texte comme si on avait affaire à une contrefaçon ou pire une reprise de la veine Camilleri/Montalbano par un prête-plume thuriféraire. Hum! Hum! Et une impression qui perdure ! Comme il l’est dit en entrée par Quadruppani, Camilleri, devenu aveugle, dicte son texte à une secrétaire. Sa préface est sous forme de lettre élogieuse à Camilleri où il explique pour la énième fois sa manière de traduire: Quadruppani que nous aimons beaucoup devient envahissant à mettre des «a» devant beaucoup trop de mots, presque à faire de l’ombre au maestro. Vampirise-t-il le maestro? Tse! Tse! Tse! Mais le maestro lui même fait dans l’excès et les tirades de Catarès sont de plus en plus carabinées à un point que ça devient bouffon. D’autre part la façon de manger de Montalbano évolue: on sent moins de passion dans la descriptions des plats: Certes il y a encore les pâtes ‘ncasciata, le cannolo, les spaghettis au thon, mais ils sont cités rapidement, banalisés et aussitôt oubliés, un repas avec un comptable est même peu ragoûtant presque du fast food. Et Montalbano donne un coup de main en cuisine pour préparer à manger: un comble que ça en est désolant. Même la promenade au môle est expédiée. Bref le cérémonial dînatoire de Montalbano part à vau l’eau! On a gommé la spécificité Montalbano. Misère! Enfin dans la conception du livre on s’étonne qu’il y ait deux affaires liées dans un même temps, bien qu’elles le soient à la suite. Une impression d’avoir une histoire trop courte a laquelle il a fallut rajouter et mixer un petit quelque chose pour avoir une longueur décente et publiable avec, toutefois, une transition à Boccadasse. Là Montalbano retrouve Livia et vit en quelques heures une véritable seconde lune de miel si langoureuse qu’on s’inquiète pour Salvo...et Livia. Hum! Hum! Ou alors Camilleri a recherché la difficulté « non mi rompa i cabasisi » (Pour la traduction si on sait que les « cabasisi ou cabbasisi » sont des petits tubercules comestibles au goût sucré et que « rompa » c’est casser, on peut deviner la suite) Montalbano rêve du rêve de Livia (si c’est pas ça l’amour, ça lui ressemble) et Vigata étant en plein tournage cinématographique il est oisif. Il ne trouve à résoudre qu’une énigme proposée par un ingénieur à savoir: quel intérêt son père a eu de filmer une portion de mur pendant plusieurs années à la même époque et à la même heure? Bonne question à laquelle Salvo ne répondra pas en mangeant d’infâââââmes Finger Food mais en allant bâfrer à la trattoria d’Enzo. Une résolution de l’affaire bizarroïde comme l’affaire elle-même. Pour l’autre affaire qui est prétexte à faire rentrer de Gêne Salvo lui évitant d’aller promener Silene le chien de Livia, chien qui a quelque chose de Livia au niveau caractère c’est du sérieux. Des minots, de 16 ans quand même, sont témoins d’une attaque armée de leur école. En fait la chute des deux affaires enchevêtrées portent bien la marque de Camilleri, c’est un bon finisseur même si le reste de l’ intrigue est le ventre mou de la narration. Heureusement on retrouve le coup de patte Camillerien avec le Catarès et sa Ingrid Sjostrom qu’il appelle Sciosciostrom ça ressemble à scrogneugneu du Prunelle de Gaston lagaffe Une chose à toutefois changé, Camilleri est beaucoup moins caustique et surtout plus attendri On le sent avec la virée en amoureux à Boccadasse de Montalba, avec les minots de 16 ans étrangers à son monde mais qui sont l’intelligence de demain et l’amour de deux frères. Montalbano a grandi enfin, plutôt vieilli en bien Une première impression pas très agréable titille nos sens. On constate que la traduction est très typée c’est à dire estampillée label «Quadruppani» Que se passe-t-il? Est-ce Camilleri qui fait du «Camilleri» en surjouant et donc rien à reprocher à Quadruppani ou bien est-ce Quadruppani qui surjoue et fait du Camilleri quadruppanisé, avec une traduction personnelle et originale dialecte sicilien/italien/français où il prend beaucoup de liberté? Pas clair hein? Mais il a quelque chose de d’ambigu dans ce début de texte comme si on avait affaire à une contrefaçon ou pire une reprise de la veine Camilleri/Montalbano par un prête-plume thuriféraire. Hum! Hum! Et une impression qui perdure ! Comme il l’est dit en entrée par Quadruppani, Camilleri, devenu aveugle, dicte son texte à une secrétaire. Sa préface est sous forme de lettre élogieuse à Camilleri où il explique pour la énième fois sa manière de traduire: Quadruppani que nous aimons beaucoup devient envahissant à mettre des «a» devant beaucoup trop de mots, presque à faire de l’ombre au maestro. Vampirise-t-il le maestro? Tse! Tse! Tse! Mais le maestro lui même fait dans l’excès et les tirades de...
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  • perucasevecchje 26/09/2023
    ‘ne fique-chionne Caro Andrea, grazie mille de faire vivre il piccolo mondo di Vigata même après ton envol vers d'autres lieux, Vigata devenue cette fois lieu de tournage d'ne fique-chionne. « Le filet de protection » est un roman dicté par l'auteur. Le style y est plus lisse, la Sicile moins rude, la mafia à peine esquissée, les relations entre Salvo et Livia presque apaisées, Mais le commissaire, toujours aussi « fin gourmand » et de plus en plus hanté par l'idée de vieillir, continue à voir un défi dans toutes les énigmes qui se présentent. Car dans ce roman, il ne s'agit pas d'enquêtes mais d'énigmes à résoudre. L'une renvoie à un temps passé et à la puissance d'un amour fraternel : pourquoi, année après année, un homme a-t-il filmé le même mur ? L'autre concerne le présent, l'adolescence et la route technologique qui s'ouvre à elle. Le monde de demain sera-t-il si différent ? Peut-être pas, si la puissance de l'amour tisse toujours ses filets de protection pour les personnes aimées… Mais attention, ce roman vaut aussi par son épatant prologue, une « lettre ouverte au commissaire Montalbano par son traducteur ». Serge QUADRUPPANI nous dit le bonheur de traduire du CAMILLIERI, un travail linguistique d'une extrême finesse qu'il faut transposer en français. Vocabulaire et syntaxe de toutes les langues, de tous les univers de Camillieri, qui s'emmêlent, dansent ensemble et offrent au traducteur le « camillerese » . Langue unique à re-créer en français. Beau boulot Monsieur le transcripteur ! ‘ne fique-chionne Caro Andrea, grazie mille de faire vivre il piccolo mondo di Vigata même après ton envol vers d'autres lieux, Vigata devenue cette fois lieu de tournage d'ne fique-chionne. « Le filet de protection » est un roman dicté par l'auteur. Le style y est plus lisse, la Sicile moins rude, la mafia à peine esquissée, les relations entre Salvo et Livia presque apaisées, Mais le commissaire, toujours aussi « fin gourmand » et de plus en plus hanté par l'idée de vieillir, continue à voir un défi dans toutes les énigmes qui se présentent. Car dans ce roman, il ne s'agit pas d'enquêtes mais d'énigmes à résoudre. L'une renvoie à un temps passé et à la puissance d'un amour fraternel : pourquoi, année après année, un homme a-t-il filmé le même mur ? L'autre concerne le présent, l'adolescence et la route technologique qui s'ouvre à elle. Le monde de demain sera-t-il si différent ? Peut-être pas, si la puissance de l'amour tisse toujours ses filets de protection pour les personnes aimées… Mais attention, ce roman vaut aussi par son épatant prologue, une « lettre ouverte au commissaire Montalbano par son traducteur ». Serge QUADRUPPANI nous dit le bonheur de traduire du CAMILLIERI,...
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  • Blok 24/09/2023
    On sait qu'il restait encore quelques Montalbano non traduits. En voici un, il n'y en a donc plus que trois, dont une nouvelle. Ces livres font partie de ceux que l'auteur a dicté après avoir perdu la vue. A la différence du Cuisinier de l'alcyon, novellisation un peu laborieuse d'un scénario non tourné, il s'agit d'un véritable roman où l'on retrouve tels qu'en eux-mêmes Salvo, Vigata, et son petit monde. D'où vient pourtant que je ne sois pas pleinement satisfait? C'est qu'on les retrouve semblables à eux-mêmes, c'est vrai, mais justement un peu trop semblables à eux-mêmes. le trait est un peu forcé, la gourmandise de Montalbano, par exemple, devient obsessionnelle, tout comme le don juanisme d'Augello, et il en est de même pour beaucoup de choses. On croirait par moment lire un pastiche, un pastiche respectueux et aimant et non une parodie bien sûr, mais un pastiche, un peu comme les Astérix réalisés par Uderzo seul après la mort de Goscinny ( qui n'avait pas eu la prévoyance d'Hergé);ne sont finalement qu'un pastiche toujours renouvelé des vrais Astérix. Je ne doute pas que Camilleri soit l'auteur du livre, mais ne l'a-t-on pas aidé,et jusqu'à quel point ? Enfin ne boudons pas trop notre plaisir, c'est quand-même un Montalbano et n'y en aura plus d'autres. Et il reste infiniment plus digne du reste de son oeuvre que ne l'est l'abominable Sur la Dalle de celle de Vargas, qui, elle, est toujours vivante. A noter que l'intrigue tourne notamment autour du tournage d'un téléfilm à Vigata. On peut supposer que l'auteur s'est appuyé sur une expérience personnelle, tirée par exemple du tournage d'épisodes de la série télévisée Montalbano, tournée dans la région de Raguse et non à Porto Empedocle qui se cache derrière la Vigata des romans, comme Agrigente derrière Montelusa)On sait qu'il restait encore quelques Montalbano non traduits. En voici un, il n'y en a donc plus que trois, dont une nouvelle. Ces livres font partie de ceux que l'auteur a dicté après avoir perdu la vue. A la différence du Cuisinier de l'alcyon, novellisation un peu laborieuse d'un scénario non tourné, il s'agit d'un véritable roman où l'on retrouve tels qu'en eux-mêmes Salvo, Vigata, et son petit monde. D'où vient pourtant que je ne sois pas pleinement satisfait? C'est qu'on les retrouve semblables à eux-mêmes, c'est vrai, mais justement un peu trop semblables à eux-mêmes. le trait est un peu forcé, la gourmandise de Montalbano, par exemple, devient obsessionnelle, tout comme le don juanisme d'Augello, et il en est de même pour beaucoup de choses. On croirait par moment lire un pastiche, un pastiche respectueux et aimant et non une parodie bien sûr, mais un pastiche, un peu comme les Astérix réalisés par Uderzo seul après la mort de Goscinny ( qui n'avait pas eu la prévoyance d'Hergé);ne sont finalement qu'un pastiche toujours renouvelé des vrais Astérix. Je ne doute pas que Camilleri soit l'auteur du livre, mais ne l'a-t-on pas aidé,et jusqu'à quel point ? Enfin ne boudons pas trop notre...
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  • lehibook 26/02/2023
    Comme elles sont étranges les deux enquêtes que mène Montalbano dans cet ouvrage ! De mystérieux films familiaux montrant plusieurs années de suite le même pan de mur , une intrusion inexplicable de deux hommes armés dans une classe de collège vont entraîner le commissaire d’une part à la découverte de douloureux secrets familiaux et d’autre part à celle du monde mystérieux de l’adolescence et des réseaux sociaux . Le tout dans le carnaval que crée à Vigata le tournage d’une fiction italo-suédoise qui bouleverse les habitudes , le petit monde du commissariat et les ménages
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