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Le pays des phrases courtes
Catherine Renaud (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Éditeurs :
Le bruit du monde

Le pays des phrases courtes

Catherine Renaud (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Le pays des phrases courtes, c'est une région rurale à l'ouest du Danemark. L'héroïne, tout juste arrivée de Copenhague, s'y installe et tente de trouver de nouveaux repères dans une communauté isolée... Un roman où l’on navigue entre humour irrésistible et justesse implacable sur les relations sociales.
L’héroïne et narratrice de ce roman s'installe dans le Jutland après avoir longtemps vécu à Copenhague. Elle doit trouver de nouveaux repères dans cette communauté isolée, se faire une place... L’héroïne et narratrice de ce roman s'installe dans le Jutland après avoir longtemps vécu à Copenhague. Elle doit trouver de nouveaux repères dans cette communauté isolée, se faire une place au sein de l’environnement déconcertant de l’école où son compagnon enseigne la créativité à de jeunes bacheliers, et tenter de... L’héroïne et narratrice de ce roman s'installe dans le Jutland après avoir longtemps vécu à Copenhague. Elle doit trouver de nouveaux repères dans cette communauté isolée, se faire une place au sein de l’environnement déconcertant de l’école où son compagnon enseigne la créativité à de jeunes bacheliers, et tenter de comprendre le langage et les modes de conversation impénétrables de la population locale. Pour couronner le tout, elle doit assumer son rôle de mère de nouveau-né et la rubrique de conseils aux lecteurs qu’elle tient pour un magazine.
Dans ce roman brillant et hilarant, Stine Pilgaard évoque l’aventure en terre inconnue des néoruraux, les relations humaines, les dilemmes et les chemins de traverse des relations sociales.
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EAN : 9782493206114
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206114
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Alexmotamots 07/11/2022
    La narratrice et son mari viennent juste de s’installer dans une petite ville de l’ouest du Danemark. Nous ne connaîtrons jamais leur prénom ni celui de leur enfant. J’ai aimé le slogan de la ville : à Velling on en veut. Et elle en veut, la narratrice qui ne compte plus ses heures de leçons de conduite. J’ai ris chaque fois que les moniteurs, pourtant motivés, jetaient l’éponge et, de guerre lasse, donnaient son dossier au moniteur suivant. J’ai aimé les surnoms des moniteurs : Parking-Peter, le surfeur. Même la narratrice a son surnom : la Baleine. J’ai aimé le récit parsemé de chants, une tradition danoise. J’ai aimé son regard sur le hojskol dans lequel travail son mari : une école qui propose quantité de formations sans examens finaux. J’ai aimé le travail de la narratrice : boîte aux lettres devant répondre au courrier des lecteurs. Enfin, j’ai aimé son entraînement à ne rien dire avec un documentariste star de la télé. Un roman agréable et parfois drôle sur la vie dans une petite ville du Danemark. Une citation : Méfie-toi de la rage de la nuit des temps. Ne la prends pas personnellement, mais prends-la au sérieux. (p.203) L’image que je retiendrai : Celle du prénom de la nounou du... La narratrice et son mari viennent juste de s’installer dans une petite ville de l’ouest du Danemark. Nous ne connaîtrons jamais leur prénom ni celui de leur enfant. J’ai aimé le slogan de la ville : à Velling on en veut. Et elle en veut, la narratrice qui ne compte plus ses heures de leçons de conduite. J’ai ris chaque fois que les moniteurs, pourtant motivés, jetaient l’éponge et, de guerre lasse, donnaient son dossier au moniteur suivant. J’ai aimé les surnoms des moniteurs : Parking-Peter, le surfeur. Même la narratrice a son surnom : la Baleine. J’ai aimé le récit parsemé de chants, une tradition danoise. J’ai aimé son regard sur le hojskol dans lequel travail son mari : une école qui propose quantité de formations sans examens finaux. J’ai aimé le travail de la narratrice : boîte aux lettres devant répondre au courrier des lecteurs. Enfin, j’ai aimé son entraînement à ne rien dire avec un documentariste star de la télé. Un roman agréable et parfois drôle sur la vie dans une petite ville du Danemark. Une citation : Méfie-toi de la rage de la nuit des temps. Ne la prends pas personnellement, mais prends-la au sérieux. (p.203) L’image que je retiendrai : Celle du prénom de la nounou du bébé : Maj-Britt qui peut s’écrire de 26 façons différentes.
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  • jmb33320 06/11/2022
    Je ne savais pas où situer le Jutland de l'ouest, région danoise dont je n'avais pas vraiment entendu parler jusque-là. Chemin faisant dans ce roman déroutant mais plein d'humour, j'ai dû chercher des repères géographiques et culturels. Le jutlandais de l'ouest est un taiseux, quelques mots brefs dans un océan de silence ! Même les noms des villes sont courts, souvent une seule syllabe. Pour la narratrice, son compagnon et leur tout jeune fils, nouvellement arrivés dans cette riante région, le décalage est un peu rude. Pourtant ils y sont bien insérés : la narratrice a trouvé un emploi dans un journal local, à la rubrique "courrier des lecteurs" où elle va pouvoir déployer tout son humour pince-sans-rire, entre interminables leçons de conduite (le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas douée !) et manque de sommeil récurrent, dû au petit chenapan. Son compagnon a trouvé un poste dans une école alternative (ou école populaire), une højskole. Une institution au Danemark : ce sont des écoles ou universités populaires qui ont plus d'un siècle d'existence. La palette des matières enseignées est très large, L'accent est mis sur l'écologie, les arts... Comme la famille vit sur place, la narratrice sera aussi impliquée... Je ne savais pas où situer le Jutland de l'ouest, région danoise dont je n'avais pas vraiment entendu parler jusque-là. Chemin faisant dans ce roman déroutant mais plein d'humour, j'ai dû chercher des repères géographiques et culturels. Le jutlandais de l'ouest est un taiseux, quelques mots brefs dans un océan de silence ! Même les noms des villes sont courts, souvent une seule syllabe. Pour la narratrice, son compagnon et leur tout jeune fils, nouvellement arrivés dans cette riante région, le décalage est un peu rude. Pourtant ils y sont bien insérés : la narratrice a trouvé un emploi dans un journal local, à la rubrique "courrier des lecteurs" où elle va pouvoir déployer tout son humour pince-sans-rire, entre interminables leçons de conduite (le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas douée !) et manque de sommeil récurrent, dû au petit chenapan. Son compagnon a trouvé un poste dans une école alternative (ou école populaire), une højskole. Une institution au Danemark : ce sont des écoles ou universités populaires qui ont plus d'un siècle d'existence. La palette des matières enseignées est très large, L'accent est mis sur l'écologie, les arts... Comme la famille vit sur place, la narratrice sera aussi impliquée dans la vie de cet établissement. Ce livre me plaît. Mais il ne m'a pas entièrement convaincu car il m'a semblé décidément trop décousu. Les chapitres très courts sont autant de petites vignettes. Certaines lettres des lecteurs du journal suivies de leur réponse sont intercalées. Avec aussi de temps en temps une chanson extraite du volumineux livre de chants de l'højskole. Franchement soporifiques. L'immersion dans le Jutland de l'ouest est donc restée lettre morte pour moi.
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  • sebito 02/11/2022
    Un livre facile à lire, agréable. Ce sont de petites anecdotes sur la vie d'une Danoise qui vient d'emménager avec son compagnon dans le coin le plus paumé du Danemark : le Jutland de l'Ouest. Elle apprivoise peu à peu les Jutlandais et sa nouvelle vie. C'est léger, sans prise de tête. En revanche, au vu de certaines critiques que j'ai pu lire, si vous voulez aborder ce livre correctement, il faut bien se mettre en tête que Danois et Français vivent différemment : les relations entre individus (notamment adultes/étudiants) sont curieuses pour nous (des profs qui font tout pour leurs élèves et sortent avec eux dans des bars), chacun fait ce qui lui plait, s'il ne fait pas de mal à la communauté et s'il ne fait pas trop vague (il n'y a pas ce poids du jugement social que nous avons en France). Je ne mets pas plus de 3/5 cependant car je trouve que beaucoup de réponses aux questions de la boite à lettres (il fait lire le livre pour comprendre ce que je dis) ne correspondent et ne répondent pas du tout à la question. Je ne sais pas du tout si c'est un problème de... Un livre facile à lire, agréable. Ce sont de petites anecdotes sur la vie d'une Danoise qui vient d'emménager avec son compagnon dans le coin le plus paumé du Danemark : le Jutland de l'Ouest. Elle apprivoise peu à peu les Jutlandais et sa nouvelle vie. C'est léger, sans prise de tête. En revanche, au vu de certaines critiques que j'ai pu lire, si vous voulez aborder ce livre correctement, il faut bien se mettre en tête que Danois et Français vivent différemment : les relations entre individus (notamment adultes/étudiants) sont curieuses pour nous (des profs qui font tout pour leurs élèves et sortent avec eux dans des bars), chacun fait ce qui lui plait, s'il ne fait pas de mal à la communauté et s'il ne fait pas trop vague (il n'y a pas ce poids du jugement social que nous avons en France). Je ne mets pas plus de 3/5 cependant car je trouve que beaucoup de réponses aux questions de la boite à lettres (il fait lire le livre pour comprendre ce que je dis) ne correspondent et ne répondent pas du tout à la question. Je ne sais pas du tout si c'est un problème de narration originale ou de traduction, mais je me suis souvent retrouvé à me dire "mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Cela n'a rien à voir avec la question". Dommage.
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  • NatachaBM 27/08/2022
    Une héroïne qui pense en prose dans un pays d’économie des mots. L’autrice explore la néo-ruralité la maternité, l’amour, la vie, tout ce qui nous lie aux autres. Un roman caustique pleins de poésie de tendresse et d’inattendu. Une écriture unique, volatile plein de de justesse.
  • PGilly 10/08/2022
    Le livre est inclassable, le style inimitable. En dire trop serait en dire long. Ce serait dommage en pays des phrases courtes. Ce que je pourrais dire : y' a de l"humour, de l'humour et encore de l'humour, léger, caché, décapant, cinglant, aigre-doux, doux-amer, caustique, tendre, inspiré. J'aligne les mots ceux que la narratrice sème à satiété, sa seule riposte à un monde bien-pensant. À ses moments perdus, - ils se comptent sur les strophes d'une comptine y en a peu, leurs fils en bas-âge ne parvient pas à faire ses nuits tout comme sa maman cale sur le permis de conduire, c'est une longue digression, j'en conviens -, mais j'essaie de singer (mal) le ton des réponses du courrier des lecteurs d'un journal local confié à l'indécrottable pessimiste, compagne d'un "mon chéri" factoiste(c'est un néologisme) et artiste, lauréat de la bite d'or du professeur le plus sexy d'une école créative, tendance Steiner. Oui, donc, Boîte aux lettres rassure ses lecteurs déboussolés, en parlant d'elle, pour conclure sur un conseil absolument sensé, fondé sur son expérience de trentenaire. Exemple de question : Est-ce possible d'avoir des enfants si on n'a pas de machine à laver ? Réponse : Trouve les principes qui correspondent... Le livre est inclassable, le style inimitable. En dire trop serait en dire long. Ce serait dommage en pays des phrases courtes. Ce que je pourrais dire : y' a de l"humour, de l'humour et encore de l'humour, léger, caché, décapant, cinglant, aigre-doux, doux-amer, caustique, tendre, inspiré. J'aligne les mots ceux que la narratrice sème à satiété, sa seule riposte à un monde bien-pensant. À ses moments perdus, - ils se comptent sur les strophes d'une comptine y en a peu, leurs fils en bas-âge ne parvient pas à faire ses nuits tout comme sa maman cale sur le permis de conduire, c'est une longue digression, j'en conviens -, mais j'essaie de singer (mal) le ton des réponses du courrier des lecteurs d'un journal local confié à l'indécrottable pessimiste, compagne d'un "mon chéri" factoiste(c'est un néologisme) et artiste, lauréat de la bite d'or du professeur le plus sexy d'une école créative, tendance Steiner. Oui, donc, Boîte aux lettres rassure ses lecteurs déboussolés, en parlant d'elle, pour conclure sur un conseil absolument sensé, fondé sur son expérience de trentenaire. Exemple de question : Est-ce possible d'avoir des enfants si on n'a pas de machine à laver ? Réponse : Trouve les principes qui correspondent à tes besoins. J'ai beaucoup ri, souvent souri et parfois réfléchi. Ma conviction: Stine Pilgaard possède un sens de l'observation aiguisé. Son regard impertinent et pertinent s'insinue dans des tirades truffées d'incises sans virgule, sur ce qu'elle voit, ressent, pense, alors qu'elle parle d'autre chose. Merci aux éditions Le bruit du monde et au coup de cœur de la libraire. Il n'y a plus d'exemplaire sous la fiche de lecture.
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