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Le Procès
Stefan Kaempfer (traduit par)
Date de parution : 08/11/2017
Éditeurs :
Écriture

Le Procès

Stefan Kaempfer (traduit par)
Date de parution : 08/11/2017
Publié en 1925, un an après la mort de Kafka, Le Procès (Der Prozess) n’a rien perdu de sa modernité. Son éditeur et ami, Max Brod, choisit de le présenter... Publié en 1925, un an après la mort de Kafka, Le Procès (Der Prozess) n’a rien perdu de sa modernité. Son éditeur et ami, Max Brod, choisit de le présenter comme un roman, dont l’ordre des chapitres – certains inaboutis – tiendra lieu désormais de version canonique.Une narration aux confins... Publié en 1925, un an après la mort de Kafka, Le Procès (Der Prozess) n’a rien perdu de sa modernité. Son éditeur et ami, Max Brod, choisit de le présenter comme un roman, dont l’ordre des chapitres – certains inaboutis – tiendra lieu désormais de version canonique.Une narration aux confins de l’absurde et une construction insolite rendent pourtant Le Procès rebelle à toute nomenclature. Quant au style si particulier de Kafka, jouant des doubles sens, du rythme et de la ponctuation, il justifie que, depuis la première traduction française par Alexandre Vialatte (1933), peu se soient risqués à reproduire l’exercice.En retournant aux sources, Stefan Kaempfer propose au lecteur francophone une approche nouvelle du manuscrit de Kafka, chef-d’œuvre de la littérature moderne. Le cauchemar de Joseph K., se réveillant un matin accusé d’un forfait qu’il ignore, n’en semble que plus réel – et que plus actuel.
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EAN : 9782359052671
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 328
Format : 141 x 225 mm
EAN : 9782359052671
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 328
Format : 141 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • The_Noir 13/05/2023
    Critiquer le procès qui oserait s'y coller ? En dire du mal : vous n'y pensez pas ! Vous savez ce que vous risquez ! Chuut ne pas prononcer le mot Pr... En dire du bien : oui mais qui sait ? Le Bien, le Mal... tout dans la loi (comme dans la lecture) est affaire d'interprétation ! Si on (et d'ailleurs qui est ce "on" ?) me comprenait de travers ? De toute façon, on me jugera pour mon papier qu'il soit enthousiaste ou médisant ! On me condamnera... Et à quelle peine, par quel jury ? Plutôt dire tout et rien ! tourner autour du pot... Critiquer le Procès, Messieurs les Jurés, moi jamais ! Voyez-vous, rien qui, dans ces quelques phrases, ne dénature l'œuvre, ni même qui y fasse allusion ! Comme l'enfant qui vient de naître, je viens me présenter devant vous, Monsieur le juge ! Pardons, naître ? Je n'aurais pas dû ? Je ne le ferai plus Monsieur le juge. Plus jamais ! Promis. À Dieu vat ! Que l'on me condamne, bon Dieu, que l'on condamne ma critique, toutes mes critiques Tout ! Plutôt que voir une culpabilité sourde et silencieuse... Critiquer le procès qui oserait s'y coller ? En dire du mal : vous n'y pensez pas ! Vous savez ce que vous risquez ! Chuut ne pas prononcer le mot Pr... En dire du bien : oui mais qui sait ? Le Bien, le Mal... tout dans la loi (comme dans la lecture) est affaire d'interprétation ! Si on (et d'ailleurs qui est ce "on" ?) me comprenait de travers ? De toute façon, on me jugera pour mon papier qu'il soit enthousiaste ou médisant ! On me condamnera... Et à quelle peine, par quel jury ? Plutôt dire tout et rien ! tourner autour du pot... Critiquer le Procès, Messieurs les Jurés, moi jamais ! Voyez-vous, rien qui, dans ces quelques phrases, ne dénature l'œuvre, ni même qui y fasse allusion ! Comme l'enfant qui vient de naître, je viens me présenter devant vous, Monsieur le juge ! Pardons, naître ? Je n'aurais pas dû ? Je ne le ferai plus Monsieur le juge. Plus jamais ! Promis. À Dieu vat ! Que l'on me condamne, bon Dieu, que l'on condamne ma critique, toutes mes critiques Tout ! Plutôt que voir une culpabilité sourde et silencieuse envahir mon entourage, ma prose, pourrir mon souffle déjà court, mon espace vital qui rétrécit, le fauteuil où je lis qui imperceptiblement baisse la garde, le bureau où je n'écris déjà plus... Maudite culpabilité qui recouvre tout notre paysage d'une mélasse de mots nauséabonds. PS : Que le tribunal des Babéliotes me condamne à son tour à une 2e peine s'il le faut pour cette critique totalement inepte donc inutile ! Peu m'importe n'est-il pas écrit en toutes lettres : "ce qui est inutile, c'est de se mêler personnellement de son procès".
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  • pleasantf 08/05/2023
    Je ressors de la lecture du procès avec un sentiment un peu mitigé. Peut-être parce que c'est une oeuvre inachevée et cela se voit. Peut-être aussi parce que le personnage de K. m'est trop étranger. Au début du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec la Shoah et me dire que ce Procès était bien visionnaire en décrivant une arrestation arbitraire et l'effondrement pour K. d'un monde qui lui semblait si sûr. Ensuite, notamment lors des longs passages avec l'avocat, j'ai vu le roman comme une réflexion sur le droit et ses limites, menée par un écrivain qui était juriste de formation. Enfin, le passage de K. dans la cathédrale et sa rencontre avec le prêtre m'ont fait penser que Kafka avait écrit son roman en pensant à la Loi juive. Au final, j'ai quand même apprécié cette ambiance 'absurde' ; j'utilise volontairement le terme en référence au théâtre de l'absurde de l'après-guerre. Car l'absurde ne l'est jamais vraiment et le Procès est aussi une métaphore de l'étrangeté du monde et de l'expérience humaine, une métaphore de la mécanique terriblement complexe qu'est la vie, pleine d'éléments qui nous échappent totalement et que nous découvrons au fur et... Je ressors de la lecture du procès avec un sentiment un peu mitigé. Peut-être parce que c'est une oeuvre inachevée et cela se voit. Peut-être aussi parce que le personnage de K. m'est trop étranger. Au début du roman, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec la Shoah et me dire que ce Procès était bien visionnaire en décrivant une arrestation arbitraire et l'effondrement pour K. d'un monde qui lui semblait si sûr. Ensuite, notamment lors des longs passages avec l'avocat, j'ai vu le roman comme une réflexion sur le droit et ses limites, menée par un écrivain qui était juriste de formation. Enfin, le passage de K. dans la cathédrale et sa rencontre avec le prêtre m'ont fait penser que Kafka avait écrit son roman en pensant à la Loi juive. Au final, j'ai quand même apprécié cette ambiance 'absurde' ; j'utilise volontairement le terme en référence au théâtre de l'absurde de l'après-guerre. Car l'absurde ne l'est jamais vraiment et le Procès est aussi une métaphore de l'étrangeté du monde et de l'expérience humaine, une métaphore de la mécanique terriblement complexe qu'est la vie, pleine d'éléments qui nous échappent totalement et que nous découvrons au fur et à mesure que nous avançons.
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  • pat71 29/04/2023
    Moralité de cette histoire : La vie est une épreuve dont on ne ressort pas vivant, fusse-t-on un jeune banquier sans histoire promis à un bel avenir. Il est intéressant de constater que ce livre écrit voilà un siècle reste d’une certaine actualité aujourd’hui . Les complotistes ne me contrediront pas
  • Zehisus 04/04/2023
    Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, j'ai adoré l'absurdité à laquelle nous sommes confrontés au fil des pages
  • LSH 26/03/2023
    Je lis souvent les préfaces sans grand intérêt, mais en espérant tout de même y trouver quelques idées ou informations intéressantes. Ce sont d’ailleurs souvent celles ayant le moins de rapport avec l’œuvre préfacée, le préfacier profitant de sa tribune pour se laisser aller à quelques réflexions personnelles… Il s’agit donc ici de la première fois pour moi qu’une préface m’enthousiasme à ce point. Bernard GROETHUYSEN y représente avec brio les sentiments d’étrangeté et d’absurdité existentielle. De quoi me donner envie de découvrir cet auteur. Pour le Procès, lui-même, il correspond bien au concept kafkaïen, tel qu’il est entré dans le langage courant. On y retrouve ce sentiment d’absurdité et de lourdeur de l’existence. Tout est écrit, mais le récit ne semble avoir aucun sens ! Pour le reste, Kafka n’est pas un faiseur de phrase, ne cherche pas à nous distraire par des effets de style, ni par des traits d’humour ou encore des péripéties saugrenues. L’absurde n’en est que plus désespérant, car au centre d’une existence assez insipide. Tout cela sonne au final très juste, mais m’a parfois donné un peu de mal à accrocher au récit.
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