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Le ravissement de Darwin
Le langage des plantes
Vinciane Despret (préface de), Maylis de Kerangal (préface de), Philippe Pignarre (traduit par)
Date de parution : 11/06/2020
Éditeurs :
La Découverte

Le ravissement de Darwin

Le langage des plantes

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Vinciane Despret (préface de), Maylis de Kerangal (préface de), Philippe Pignarre (traduit par)
Date de parution : 11/06/2020
On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l’évolution. Ce que l’on sait moins, c’est que la grande passion de sa vie a été l’étude des orchidées dont il... On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l’évolution. Ce que l’on sait moins, c’est que la grande passion de sa vie a été l’étude des orchidées dont il possédait une extraordinaire collection. Il s’est particulièrement intéressé à leur fécondation par des insectes. Sans les guêpes, y aurait-il encore... On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l’évolution. Ce que l’on sait moins, c’est que la grande passion de sa vie a été l’étude des orchidées dont il possédait une extraordinaire collection. Il s’est particulièrement intéressé à leur fécondation par des insectes. Sans les guêpes, y aurait-il encore des orchidées ? Ces dernières ont développé des « stratagèmes » pour attirer les guêpes mâles et les séduire. Les guêpes ne se contentent pas de transporter du pollen, elles font littéralement « jouir » les orchidées.
Ces travaux viennent compléter la théorie de l’évolution par une théorie de l’« involution ». Les branches de l’arbre de l’évolution viennent se croiser, se mêler. L’orchidée ne peut pas perdurer sans ses liens avec une autre espèce. Loin d’être un cas singulier, ce pourrait être la règle : les arbres et les champignons, les humains et les milliards de bactéries qui les peuplent… Cette nouvelle biologie, initiée par Lynn Margulis, s’oppose au « néodarwinisme », ou théorie du « gène égoïste », pour qui la « concurrence », et non la collaboration ou le lien, est le mécanisme de base. On sait comment cette théorie a essaimé, en particulier dans les sciences économiques, mais aussi en sociologie. 
La biologie de l’involution multiplie les découvertes. Les auteures poursuivent en présentant les travaux les plus récents sur le langage chimique des plantes, par exemple sur les plants de tabac…  Une nouvelle biologie indispensable à l’heure du nouveau régime climatique qui exige que nous connaissions ce à quoi et par quoi nous sommes attachés.
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EAN : 9782359251678
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 114
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782359251678
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 114
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Tout commence dans la banlieue de Londres où réside le naturaliste Charles Darwin. C’est dans son laboratoire, situé à côté de sa demeure, qu’il assouvit sa passion pour les orchidées, et notamment leur fécondation par les guêpes. Pour les étudier, il met au point une « pratique expérimentale curieuse et multisensorielle », en se mettant aussi bien du côté de l’insecte que de la plante, qui l’implique « affectivement dans l'événement de fertilisation ». Pour Carla Hustak et Natasha Myers, respectivement enseignante à l’université de Toronto et anthropologue à l’université de York, le récit de Darwin esquisse les contours d’une « écologie des affects », fondée sur la théorie de l’involution plutôt que celle de l’évolution. [...] Une théorie à laquelle font aujourd’hui écho les nombreux travaux, également évoqués, sur le langage chimique des plantes capables de s’envoyer des signaux pour se prévenir, par exemple, de l’attaque d’un parasite. Un domaine fascinant, qui offre un nouveau regard sur les relations entre les espèces.
La Recherche
Avec son titre à la Marguerite Duras, voici un petit livre inclassable sur un homme qui s’est laissé ravir par la beauté des fleurs, mais aussi un essai où l'on préfère s’émerveiller des inventions de la nature plutôt que de prédire son effondrement.
Laurent Lemire / Livres Hebdo
L’urgence de repenser nos relations au monde végétal et animal suppose de délaisser une vision utilitariste des relations entre espèces. Le Ravissement de Darwin, de Carla Hustak et Natasha Myers, part de l’étude des orchidées par le célèbre naturaliste pour faire du chercheur le meilleur antidote au néodarwinisme.
Joseph Confavreux / Mediapart

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ErnestLONDON 07/09/2020
    Carla Hustak, enseignante en technosciences à l’université de Toronto, et Natasha Myers, anthropologue à l’université de York, inscrivent leurs recherches dans le domaine de la biologie de l’involution, initiée par Lynn Margulis, étudiant les relations entre les espèces. (...) Ces quelques pages ouvrent des perspectifs surprenantes et bouleversent bien des schémas de pensée. Carla Hustak et Natasha Myers proposent par leur travail de mettre « au défi le statu quo de l’irresponsabilité écologique ». Cet ouvrage, assurément, mérite amplement sa place dans cette collection au titre pourtant bien ambitieux : « Les empêcheur de penser en rond ». Article complet sur le blog :
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