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Le régisseur
Collection : Suspense
Date de parution : 03/06/2021
Éditeurs :
L'Archipel

Le régisseur

Collection : Suspense
Date de parution : 03/06/2021
Le 25 novembre 1980, le régisseur de Coluche est retrouvé dans un terrain vague en banlieue parisienne. Il a deux balles dans la nuque. Depuis sept ans, il assurait la... Le 25 novembre 1980, le régisseur de Coluche est retrouvé dans un terrain vague en banlieue parisienne. Il a deux balles dans la nuque. Depuis sept ans, il assurait la technique de ses spectacles, lui servait de garde du corps… et rendait parfois des services en marge de la légalité.

Vengeance...
Le 25 novembre 1980, le régisseur de Coluche est retrouvé dans un terrain vague en banlieue parisienne. Il a deux balles dans la nuque. Depuis sept ans, il assurait la technique de ses spectacles, lui servait de garde du corps… et rendait parfois des services en marge de la légalité.

Vengeance ? Intimidation ? Visait-on l’humoriste, en pleine campagne présidentielle ? Le passé trouble de René l’a-t-il rattrapé ? Le flic chargé de l’affaire laisse planer le doute. Marie, 22 ans, était la maîtresse de René, homme marié qui avait le double de son âge. La voilà enceinte d’un mort…

De son journal intime, cri de détresse étouffé par le deuil, Jeanne Desaubry a tiré un roman noir qui nous entraîne dans les remous d’une affaire retentissante. Une fiction vraie en forme d’enquête policière.
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EAN : 9782809841831
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 14 x 22,5 mm
EAN : 9782809841831
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 14 x 22,5 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CeciBonDeLire 25/01/2022
    Cher Vous, Tu remarqueras que contrairement à d’autres, je ne crie que très rarement au coup de cœur. Pour ma pomme, un coup de cœur ce n’est pas un livre que j’ai bien aimé, aimé plus que les autres. Non, un coup de cœur, c’est une bonne petite claque dans la gueule, c’est du style, une histoire qui sort des sentiers battus, et c’est surtout un bouquin que j’aurais aimé écrire… Ben Le régisseur de dame Jeanne en est un ! Quel bouquin ! Quelle histoire ! Le 25 novembre 1980, le régisseur de l’humoriste n°1 est retrouvé refroidi de deux balles dans la nuque. Était-ce Coluche qui était visé ? Depuis que le clown à salopette s’était déclaré candidat à l’élection présidentielle, il gênait… Bon, René, le régisseur, n’était pas un ange non plus, son passé était assez sulfureux. Puis il y a la pauvre Marie, sa maitresse de 22 ans qui n’a pas le droit de porter le deuil... pense donc, ce n’est pas elle la légitime, pourtant elle l’aimait son René. Jeanne nous replonge dans cette époque. Avec grand style, elle raconte la détresse de Marie face à l’assassinat de celui qu’elle aimait, elle donne un autre regard sur Coluche. Un livre fort, qui remue, qui t’entraîne dans la tourmente de Marie, te plonge dans les remous d’une affaire qui a fait grand bruit à l’époque. Un roman magistral, à la frontière du biopic. Je te disais au début que j’ai rarement des coups de cœur. Ce qui est bizarre, c’est que c’est le second pour Jeanne Desaubry, je me souviens encore de la lecture de Poubelle's girls, dont on n’a pas assez entendu parler. Jeanne est une auteure qui se fait trop discrète… Cher Vous, Tu remarqueras que contrairement à d’autres, je ne crie que très rarement au coup de cœur. Pour ma pomme, un coup de cœur ce n’est pas un livre que j’ai bien aimé, aimé plus que les autres. Non, un coup de cœur, c’est une bonne petite claque dans la gueule, c’est du style, une histoire qui sort des sentiers battus, et c’est surtout un bouquin que j’aurais aimé écrire… Ben Le régisseur de dame Jeanne en est un ! Quel bouquin ! Quelle histoire ! Le 25 novembre 1980, le régisseur de l’humoriste n°1 est retrouvé refroidi de deux balles dans la nuque. Était-ce Coluche qui était visé ? Depuis que le clown à salopette s’était déclaré candidat à l’élection présidentielle, il gênait… Bon, René, le régisseur, n’était pas un ange non plus, son passé était assez sulfureux. Puis il y a la pauvre Marie, sa maitresse de 22 ans qui n’a pas le droit de porter le deuil... pense donc, ce n’est pas elle la légitime, pourtant elle l’aimait son René. Jeanne nous replonge dans cette époque. Avec grand style, elle raconte la détresse de Marie face à l’assassinat de celui qu’elle aimait, elle donne un autre regard sur Coluche. Un livre fort, qui remue,...
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  • 1001histoires 20/11/2021
    Novembre 1980, Coluche fait rire. Mais Marie a perdu toute joie, elle raconte pourquoi dans son journal intime. Le 25 novembre elle apprend la mort de René. Elle est enceinte, René est le père. Elle a tout juste vingt ans, René plus de quarante. René a été assassiné, comme un gangster. René est mort. Devant Marie il n'y a plus de perspectives, seulement le vide. Impossible pour le lecteur de ne pas être ému aux larmes à la lecture du journal de Marie. Elle raconte des évènements et partage ses émotions. Sa douleur. Sa vie qui sombre dans l'inconnu, sans René qui est mort. Elle lui parle encore, "c'est juré chéri je ne porterai pas ton deuil notre enfant naîtra en rose ou en vert en rouge n'aie pas peur va je resterai ta femme ...". Dialogue poignant mais dérisoire face à la mort, fil ténu qui ne peut l'empêcher d'être seule. Il y a bien sûr ses parents qu'elle rejoint dans la ferme familiale mais Marie est seule avec ses pensées. Il y a la peur pour le bébé. L'échographie, fille ou garçon ? René désirait un fils, il avait déjà deux filles avec sa femme Dany mais c'est avec Marie qu'il avait des projets. Marie devra choisir seule le prénom du bébé. René est mort. Depuis l'au-delà, il parle à Marie. Il est avec Marie, la rassure, lui rappelle des moments de bonheur vécus à deux. Ça le fait chier d'être mort car Marie est seule, il va pourtant l'accompagner tant qu'il pourra. René raconte à Marie ce qu'il ne lui avait pas dit. Quand on aime, on fait des confidences. René était le régisseur de Coluche. Avant il avait travaillé pour Le Luron et même avec Claude François ! René parle de son travail, il ne disait pas tout à Marie. Pas simple le show-biz. Compliquées les vedettes avec leur ego surdimensionné. Et puis il y avait tout ce fric qui permet tout et qui attire tant de monde. Le lecteur doit être lucide, avec tant de fric ça se passe à la limite de la légalité. Et lorsqu'il y a un cadavre, la police est là. Ce roman est aussi le récit d'une procédure policière. Il y a eu meurtre et le 36, quai des Orfèvres est chargé de l'enquête. Marie est interrogée comme si elle était soupçonnée. Comme souvent, pendant plusieurs mois il ne se passe rien. Le bébé est né, c'est une fille. Marie réapprend à vivre, elle trouve un travail, à l'hosto. Et le coupable est démasqué, les révélations sont surprenantes. Avec des mots simples, Jeanne Desaubry offre au lecteur un récit émouvant qui va me marquer durablement. Jeanne Desaubry : Le régisseur. Parution le 3 juin 2021, Éditions de l'Archipel, ISBN 97-2-098-4183-1. Réédition de "Point de fuite" parue aux Éditions du Horsain le 1er décembre 2019, ISBN 978-2369070665.Novembre 1980, Coluche fait rire. Mais Marie a perdu toute joie, elle raconte pourquoi dans son journal intime. Le 25 novembre elle apprend la mort de René. Elle est enceinte, René est le père. Elle a tout juste vingt ans, René plus de quarante. René a été assassiné, comme un gangster. René est mort. Devant Marie il n'y a plus de perspectives, seulement le vide. Impossible pour le lecteur de ne pas être ému aux larmes à la lecture du journal de Marie. Elle raconte des évènements et partage ses émotions. Sa douleur. Sa vie qui sombre dans l'inconnu, sans René qui est mort. Elle lui parle encore, "c'est juré chéri je ne porterai pas ton deuil notre enfant naîtra en rose ou en vert en rouge n'aie pas peur va je resterai ta femme ...". Dialogue poignant mais dérisoire face à la mort, fil ténu qui ne peut l'empêcher d'être seule. Il y a bien sûr ses parents qu'elle rejoint dans la ferme familiale mais Marie est seule avec ses pensées. Il y a la peur pour le bébé. L'échographie, fille ou garçon ? René désirait un fils, il avait déjà deux filles avec sa femme Dany mais c'est avec Marie...
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  • emilie31 04/08/2021
    De Coluche, je connais les spectacles, les Enfoirés, sa participation à la campagne présidentielle de 1981 mais j’ignorais qu’en 1980 son régisseur avait été retrouvé tué par balles dans la banlieue parisienne. C’est ce fait divers et réel que nous relate Jeanne Desaubry dans un roman ayant pour source son propre journal intime. Mais ici point d’autobiographie, c’est le roman et la fiction qui prennent place notamment par la polyphonie. Outre la voix de la narratrice, Marie, 22 ans, jeune femme enceinte de la victime, sa maîtresse car l’homme est toujours marié, on entend celle d’un journal intime sans ponctuation ou presque, comme un souffle ou une litanie, parfois une longue plainte mais aussi celle de la victime, René, dans une gouaille parisienne bourrue. Certains seront parfois gênés par l’alternance de ces voix mais ce kaléidoscope permet de construire le tableau complet de cette année entre deuil et enquête policière. Couverture du livre « Le régisseur » de Jeanne Desaubry aux éditions Archipel Aux premiers abords, je pensais que ce récit serait très factuel et un peu barbant et j’ai été agréablement surprise de voir comment un fait divers arrivait à prendre une dimension romanesque dans Le régisseur. On se prend vraiment au jeu de l’enquête tout en éprouvant une réelle empathie pour Marie, veuve, sur le point d’accoucher et abandonnée par l’entourage de René. Derrière l’enquête se dresse un tableau cynique du monde du spectacle où l’amitié n’existe pas contrairement aux magouilles et compagnie. On se laisse vraiment prendre dans ce récit et comme on sait que l’histoire est inspirée de la vie de l’autrice, on s’imagine le travail douloureux qu’a dû être la fictionnalisation d’une histoire si personnelle et si tragique. En résumé : du fait divers au roman, un passage pleinement réussi.De Coluche, je connais les spectacles, les Enfoirés, sa participation à la campagne présidentielle de 1981 mais j’ignorais qu’en 1980 son régisseur avait été retrouvé tué par balles dans la banlieue parisienne. C’est ce fait divers et réel que nous relate Jeanne Desaubry dans un roman ayant pour source son propre journal intime. Mais ici point d’autobiographie, c’est le roman et la fiction qui prennent place notamment par la polyphonie. Outre la voix de la narratrice, Marie, 22 ans, jeune femme enceinte de la victime, sa maîtresse car l’homme est toujours marié, on entend celle d’un journal intime sans ponctuation ou presque, comme un souffle ou une litanie, parfois une longue plainte mais aussi celle de la victime, René, dans une gouaille parisienne bourrue. Certains seront parfois gênés par l’alternance de ces voix mais ce kaléidoscope permet de construire le tableau complet de cette année entre deuil et enquête policière. Couverture du livre « Le régisseur » de Jeanne Desaubry aux éditions Archipel Aux premiers abords, je pensais que ce récit serait très factuel et un peu barbant et j’ai été agréablement surprise de voir comment un fait divers arrivait à prendre une dimension romanesque dans Le régisseur. On se prend vraiment...
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