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Le Royaume du crépuscule
Corinna Gepner (traduit par)
Date de parution : 14/09/2017
Éditeurs :
Presses de la cité

Le Royaume du crépuscule

Corinna Gepner (traduit par)
Date de parution : 14/09/2017
De l’hiver 1944 au printemps 1987, entre l’Allemagne déchirée et Israël naissante, la saga des victimes, des bourreaux, et de leurs héritages.
Il y a Margarita, une Juive polonaise enceinte qui tue un lieutenant nazi, les époux Kramer, le couple qui la cache. Il y a Anna, une Allemande sauvée d’Auschwitz par... Il y a Margarita, une Juive polonaise enceinte qui tue un lieutenant nazi, les époux Kramer, le couple qui la cache. Il y a Anna, une Allemande sauvée d’Auschwitz par sa beauté, Shimon, son fils, Sarah, Ruth et tous ceux qui tentent de reprendre pied après les camps, et Peretz... Il y a Margarita, une Juive polonaise enceinte qui tue un lieutenant nazi, les époux Kramer, le couple qui la cache. Il y a Anna, une Allemande sauvée d’Auschwitz par sa beauté, Shimon, son fils, Sarah, Ruth et tous ceux qui tentent de reprendre pied après les camps, et Peretz Sarfati, ce sioniste de la première heure, décidé à ramener en Terre promise ses coreligionnaires. Enfin, il y a le temps. Et des enfants de la guerre devenus grands qui tentent de recomposer le puzzle.

Des secrets, des sentiments inavouables, des merveilles du hasard et des atrocités de l’Histoire : ainsi se compose cette oeuvre polyphonique qui éclaire la fresque du XXe siècle d’une lumière inédite. Car ce sont les zones d’ombre, les terres en mutation et les êtres en exil qui intéressent Steven Uhly dans ce roman acclamé en Allemagne. Cet auteur aux cultures multiples sait bien que l’identité n’est qu’affaire de mélange, et que c’est a posteriori que l’Histoire s’écrit. Avant vivent les hommes, héroïques et faillibles. Le Royaume du crépuscule retrace leur odyssée.

« Hors norme et puissant. » The Times
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EAN : 9782258133723
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258133723
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

" Un roman passionnant, courant de l'hiver de 1944 au printemps de 1987, avec les meilleurs ingrédients du genre."
La Manche Libre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Annette55 12/01/2022
    Comment qualifier cette somme de plus de 620 pages? . Une œuvre polyphonique mêlant poésie et scènes de violence, atrocités sans nom, aux longues phrases , au style dense , exigeant , éclairant de l’hiver 1947 au printemps 1987, une Allemagne à terre, déchirée , et une Israël naissante , de Anna Stirnweiss, sauvée d’Auschwitz par sa beauté , esclave sexuelle ,autant que bonne à tout faire du potentat local, brutal, «  Un comédien craintif, qui se cramponnait à la vie au même titre qu’elle » , le lieutenant colonel Joseph Ranzner, à Margarita Ejenstein , une juive polonaise enceinte qui tue un officier SS pour venger la mort de son frère et de son père , recueillie par un couple d’allemands bienveillants , les Kramer , hébergée dans leur cave , d’emblée traitée comme leur fille . Leur garçon était mort au front ,opération Barbarossa, , lui avait raconté madame Kramer , bienveillante , de l’amertume dans la voix et des larmes sur les joues…. Secrets , sentiments inavouables , merveilles du hasard , l’auteur éclaire les zones d’ombre , au travers de lettres significatives….. À quoi tient l’identité ? À quoi tient le destin ? Une affaire de mélange : Shimon, le fils d’Anna, Sarah, Ruth et tous ceux qui reprendront pied après les camps , Peretz Sarfati , ce sioniste de la première heure , bien décidé à ramener en TERRE PROMISE ses coreligionnaires. Enfin le temps passe et les enfants de la guerre , plus tard tenteront de recomposer le puzzle . Une odyssée multiple, saga des bourreaux des victimes et de leurs héritages, en cent quatre - vingt - six chapitres , une peut - être ——-trop longue fresque , difficile à lire ——-vu la complexité et les nombreux protagonistes. Il m’a fallu trois jours, et une partie des nuits —— saga, qui chamboule , émeut , trouble , éclaire, à travers maints personnages , des atrocités , des hommes héroïques ou salauds , mutants , décidés ou brisés , faillibles , humains , ignorants , à travers LA GRANDE HISTOIRE … Mêlant fiction et faits réels cette fresque détaillée, au plus près , s’approche de la réalité historique .. Ouvrage hors norme brassant les zones sombres, les terres en mutation, les êtres exilés, les destins contrariés, l’incapacité à nouer des liens , le pardon, la clémence , l’attention , diverses thérapies , les unions et les naissances . «  De l’aéroport , j’ai pris un taxi pour Tel - Aviv ,j’avais le cœur battant et mes pensées se télescopaient dans la tête, qu’est ce que j’allais apprendre , comment serait Anna, qui serait Anna ? » . «  Jamais il ne se rendrait en Allemagne , partout ailleurs , oui, mais pas en Allemagne » . Comment qualifier cette somme de plus de 620 pages? . Une œuvre polyphonique mêlant poésie et scènes de violence, atrocités sans nom, aux longues phrases , au style dense , exigeant , éclairant de l’hiver 1947 au printemps 1987, une Allemagne à terre, déchirée , et une Israël naissante , de Anna Stirnweiss, sauvée d’Auschwitz par sa beauté , esclave sexuelle ,autant que bonne à tout faire du potentat local, brutal, «  Un comédien craintif, qui se cramponnait à la vie au même titre qu’elle » , le lieutenant colonel Joseph Ranzner, à Margarita Ejenstein , une juive polonaise enceinte qui tue un officier SS pour venger la mort de son frère et de son père , recueillie par un couple d’allemands bienveillants , les Kramer , hébergée dans leur cave , d’emblée traitée comme leur fille . Leur garçon était mort au front ,opération Barbarossa, , lui avait raconté madame Kramer , bienveillante , de l’amertume dans la voix et des larmes sur les joues…. Secrets , sentiments inavouables , merveilles du hasard , l’auteur éclaire les zones d’ombre , au travers de lettres significatives….. À quoi tient l’identité ? À quoi tient le destin ? Une affaire de mélange :...
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  • bebi 07/03/2018
    Pendant la Seconde Guerre Mondiale, certains montent au pouvoir pendant que d’autres descendent plus bas que terre. Dans cet échange de place, beaucoup y perdent, et peu en sortent sans cicatrices. C’est d’ailleurs après la guerre qu’elles commencent à apparaître. Pour Lisa, qui a hérité d’une grand-mère mais qui n’a pas connu sa mère; Pour Anna, qui aime son enfant, mais qui ne sait pas qui son père; Pour Peretz Sarfati, qui a voulu aimer, mais qui n’a pu établir de véritable relation solide; Pour Mme Kramer, qui a perdu son maison et tous ses biens, mais qui survit malgré tout;… Dans ce roman, les destins se croisent et s’éloignent, avant de parfois se rapprocher. Entre rescapés de camps de concentration, nouveau-né jeté sur les routes en pleine débâcle, soldat SS se cachant sous une fausse identité et tout ce besoin de réconfort et de reconnaissance qui accompagnent chacun des pas de tous ces personnages. Je dois dire que l’histoire est complexe, lourde parfois, voyageant, faisant de larges détours avant d’arriver à une explication. J’ai tenu là, durant quelques jours, ce qu’on peut appeler un joli pavé. Le style d’écriture est très particulier. Mêlant poésie à des scènes de cruauté sans nom, et joignant des moments d’émotion à des périodes de tempérament froid, l’auteur chamboule, bouscule. Il émeut, parce qu’il creuse pour montrer les pensées les plus profondes, mêmes celles qu’en temps normal, on n’aborderait pas. Malgré ce ton lent circonvolutif, je n’ai pu faire autrement que de m’attacher à tous ces personnages. Les uns après les autres, présentés au moment le plus critique de leur existence, ils démarrent le voyage que leur fait faire l’auteur avec très peu d’armes dans les mains. Un autre aspect, rarement évoqué dans les romans, ou du moins ceux que j’ai lu jusqu’ici, est la reconstruction de l’Allemage, après la guerre. Comment tous ces rescapés de camps de la mort se sont retrouvés en camp temporaire, le temps de leur trouver un logement et des solutions. Comment tous ces soldats qui avaient imposés une loi de peur ont pu changer de nom, disparaître dans la nature. Comment certains ont cherché pendant des années des membres de leur famille, en vain. En écrivant cet avis, je réalise que bien qu’il soit complexe, le livre est magnifique de réalisme. L’auteur a su s’inspirer des faits pour broder autour une histoire qui tienne la route, et qui aurait pu, elle aussi, être bien réelle. Encore un aspect qui me plaît, bien sûr, cette recherche de faits véridiques. En tout cas, bien qu’il y ait déjà quelques jours que j’en ai terminé la lecture, ce livre continue de me suivre. Comme quoi, il vaut vraiment la peine d’être découvert.Pendant la Seconde Guerre Mondiale, certains montent au pouvoir pendant que d’autres descendent plus bas que terre. Dans cet échange de place, beaucoup y perdent, et peu en sortent sans cicatrices. C’est d’ailleurs après la guerre qu’elles commencent à apparaître. Pour Lisa, qui a hérité d’une grand-mère mais qui n’a pas connu sa mère; Pour Anna, qui aime son enfant, mais qui ne sait pas qui son père; Pour Peretz Sarfati, qui a voulu aimer, mais qui n’a pu établir de véritable relation solide; Pour Mme Kramer, qui a perdu son maison et tous ses biens, mais qui survit malgré tout;… Dans ce roman, les destins se croisent et s’éloignent, avant de parfois se rapprocher. Entre rescapés de camps de concentration, nouveau-né jeté sur les routes en pleine débâcle, soldat SS se cachant sous une fausse identité et tout ce besoin de réconfort et de reconnaissance qui accompagnent chacun des pas de tous ces personnages. Je dois dire que l’histoire est complexe, lourde parfois, voyageant, faisant de larges détours avant d’arriver à une explication. J’ai tenu là, durant quelques jours, ce qu’on peut appeler un joli pavé. Le style d’écriture est très particulier. Mêlant poésie à des scènes de cruauté sans nom, et...
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  • CROCBOOKS 28/11/2017
    J’ai voulu lire "Le royaume du crépuscule" pour compléter mes connaissances sur les années qui ont suivi la Seconde Guerre Mondiale. Malgré tous mes efforts, je manque encore d’informations sur cette période de l’Histoire. Sachez le, ce récit va beaucoup plus loin dans le temps puisqu’il commence en 1944 et trouve sa conclusion en 1987. J’ai constaté que les personnages principaux et les protagonistes secondaires étaient placés au même niveau dans l’intrigue. Je trouve que c’est une très bonne initiative parce qu’elle stimule l’intérêt du lecteur. Heureusement que mon carnet de notes n’est jamais loin de moi car le style d’écriture est dense, voir même exigeant. J’ai eu besoin de faire une sorte de schéma simplifié pour m’aider à mémoriser les changements d’identités des personnes juifs et allemandes. Sous les traits de la bienveillante madame KRAMER qui cache chez elle, une jeune femme de confession juive et d’ANNA qui sert d’esclave à un soldat SS et d'autres individus, le lectorat intègre simultanément les deux "clans". On peut ne pas être d’accord avec cette affirmation mais je pense que Steven UHLY, souhaite avant tout nous faire comprendre que ces gens ont tous en commun, l’envie féroce de prendre un nouveau départ. Pour le peuple juif, l'état d'Israël incarne cet espoir depuis le 14 mai 1948. Au final, je pense qu’en mêlant fiction et faits réels, cette fresque détaillée s’approche au plus prés de la réalité historique. Elle nous fait aussi prendre conscience du poids de cet héritage culturel sur les générations suivantes. Je vous recommande sérieusement cet ouvrage. J’ai voulu lire "Le royaume du crépuscule" pour compléter mes connaissances sur les années qui ont suivi la Seconde Guerre Mondiale. Malgré tous mes efforts, je manque encore d’informations sur cette période de l’Histoire. Sachez le, ce récit va beaucoup plus loin dans le temps puisqu’il commence en 1944 et trouve sa conclusion en 1987. J’ai constaté que les personnages principaux et les protagonistes secondaires étaient placés au même niveau dans l’intrigue. Je trouve que c’est une très bonne initiative parce qu’elle stimule l’intérêt du lecteur. Heureusement que mon carnet de notes n’est jamais loin de moi car le style d’écriture est dense, voir même exigeant. J’ai eu besoin de faire une sorte de schéma simplifié pour m’aider à mémoriser les changements d’identités des personnes juifs et allemandes. Sous les traits de la bienveillante madame KRAMER qui cache chez elle, une jeune femme de confession juive et d’ANNA qui sert d’esclave à un soldat SS et d'autres individus, le lectorat intègre simultanément les deux "clans". On peut ne pas être d’accord avec cette affirmation mais je pense que Steven UHLY, souhaite avant tout nous faire comprendre que ces gens ont tous en commun, l’envie féroce de prendre un nouveau départ. Pour...
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  • Aujardinsuspendu 02/11/2017
    C'est un roman d'une grande complexité dans lequel on suit deux femmes. Mme Kramer et son époux qui cachent une jeune femme juive enceinte de son premier enfant. Et Anna, une juive allemande qui travaille pour un SS comme femme de ménage. En réalité elle est son esclave et cette relation va la hanter jusqu'à la fin de ses jours. J'ai bien failli abandonner cette lecture plusieurs fois pendant la première moitié du livre. Le style d'écriture est complexe et exigeant. J'ai tout de même persisté sans regret au final. Au niveau des personnages principaux j'ai eu une préférence pour Mme Kramer. Elle va tout perdre, connaitre des heures très sombres mais elle va continuer de porter haut ses croyances et aider celles qui en ont le plus besoin avec bienveillance et bon coeur. Une femme très courageuse. Anna est plus difficile à cerner. On la sent complètement perdue par rapport à ses origines. Elle qui se pensait allemande avant tout doit laisser place à ses origines. Ses pensées changeantes, la personne qu'elle pense être mais qu'elle n'est plus... Il faut du temps pour la comprendre et l'apprécier. Et puis arrivée à la page 370 le lien se fait. Je comprends en quoi sont liés tous ces personnages et l'ampleur de ce roman. Une deuxième partie beaucoup plus prenante et agréable pour moi. C'est donc une saga qui me laisse avec une impression difficile à saisir mais qui met très bien en avant la survie, la difficile voire l'impossible reconstruction, l'espoir avec Israël et la quête des origines pour les générations futures. En bref, un roman d'une grande richesse que j'ai eu du mal à suivre par moments manquant de repères historiques précis. Je tiens à remercier Babelio et les Presses de la Cité pour cette lecture et ce partenariat.C'est un roman d'une grande complexité dans lequel on suit deux femmes. Mme Kramer et son époux qui cachent une jeune femme juive enceinte de son premier enfant. Et Anna, une juive allemande qui travaille pour un SS comme femme de ménage. En réalité elle est son esclave et cette relation va la hanter jusqu'à la fin de ses jours. J'ai bien failli abandonner cette lecture plusieurs fois pendant la première moitié du livre. Le style d'écriture est complexe et exigeant. J'ai tout de même persisté sans regret au final. Au niveau des personnages principaux j'ai eu une préférence pour Mme Kramer. Elle va tout perdre, connaitre des heures très sombres mais elle va continuer de porter haut ses croyances et aider celles qui en ont le plus besoin avec bienveillance et bon coeur. Une femme très courageuse. Anna est plus difficile à cerner. On la sent complètement perdue par rapport à ses origines. Elle qui se pensait allemande avant tout doit laisser place à ses origines. Ses pensées changeantes, la personne qu'elle pense être mais qu'elle n'est plus... Il faut du temps pour la comprendre et l'apprécier. Et puis arrivée à la page 370 le lien se fait. Je...
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  • LaureLiseuseHyperfertile 22/10/2017
    Lorsque j’ai reçu ce roman (merci à la Masse Critique de Babélio), je ne m’attendais pas à un tel pavé (plus de 600 pages) et j’en ai un peu redouté la lecture. Il m’a fallu 2 semaines pour en venir à bout et j’ai trouvé que c’était une lecture difficile. Il y a plusieurs choses qui rendent la lecture un peu lente. Le style d’abord, l’auteur écrit en très longues phrases avec beaucoup de détails. Le côté historique ensuite. Moi qui apprécie beaucoup le thème de la seconde guerre mondiale, là on est dans l’après, c’est un thème que je n’avais jamais lu. Le récit aborde donc les côtés politiques de la gestion de l’après guerre, le déplacement des peuples créé par la guerre qui doit être « corrigé » (les soldats prisonniers doivent rentrer chez eux et les juifs pour beaucoup se cherchent un nouveau chez eux). J’ai eu un peu de mal avec ces passages plus précis, un peu compliqué pour moi. Et enfin, on suit ici de nombreux personnages, il faut vraiment s’attacher à bien mémoriser les liens entre chacun. Il faut donc le savoir, ce livre n’est pas facile à lire. Mais il est riche et il nous questionne. La guerre a créé beaucoup de problématiques et ce n’est pas parce qu’elle finit que tout va rentrer dans l’ordre dans le meilleur des mondes. Le roman aborde notamment très bien un point dans l’évocation de l’après : la classification en gentils ou méchants. Car parfois, c’est ni noir ni blanc mais un peu gris. Parce que chacun doit bien continuer sa vie même les méchants. Et l’auteur nous amène aussi à visualiser comment les jeunes générations nées de suite après la guerre peuvent porter les choses. C’est extrêmement lourd pour eux, ils subissent les contrecoups et pour autant, ils n’étaient pas là et ne savent donc pas vraiment ce qui a eu lieu. Alors il y a Lisa qui va faire son enquête, il y a Shimon qui va grandir « de travers » (drogue, alcool, etc) à cause de ce qui lui est tu. Ce roman aborde plein de thèmes, il est dense mais je pense qu’il est un bon aperçu de ce qu’ont été les dizaines d’après guerre. Et d’ailleurs, aujourd’hui en 2017 on voit bien encore ce qu’il en est pour le pays d’Israël… C’est aussi un point qui a été compliqué dans ma lecture car je ne suis pas assez cultivée sur ce sujet pour bien tout en comprendre. Mais c’est vraiment intéressant. Une lecture forte, riche, dense. Elle n’est pas destinée à tous les lecteurs mais elle aura des choses à vous apprendre si les thèmes traités vous intéressent. L’auteur a bien réussi à romancer l’histoire avec de vrais personnages fictifs parfaitement intégrés dans la vraie Histoire vécue par les juifs, les allemands et tous les autres peuples concernés par la guerre.Lorsque j’ai reçu ce roman (merci à la Masse Critique de Babélio), je ne m’attendais pas à un tel pavé (plus de 600 pages) et j’en ai un peu redouté la lecture. Il m’a fallu 2 semaines pour en venir à bout et j’ai trouvé que c’était une lecture difficile. Il y a plusieurs choses qui rendent la lecture un peu lente. Le style d’abord, l’auteur écrit en très longues phrases avec beaucoup de détails. Le côté historique ensuite. Moi qui apprécie beaucoup le thème de la seconde guerre mondiale, là on est dans l’après, c’est un thème que je n’avais jamais lu. Le récit aborde donc les côtés politiques de la gestion de l’après guerre, le déplacement des peuples créé par la guerre qui doit être « corrigé » (les soldats prisonniers doivent rentrer chez eux et les juifs pour beaucoup se cherchent un nouveau chez eux). J’ai eu un peu de mal avec ces passages plus précis, un peu compliqué pour moi. Et enfin, on suit ici de nombreux personnages, il faut vraiment s’attacher à bien mémoriser les liens entre chacun. Il faut donc le savoir, ce livre n’est pas facile à lire. Mais il est riche et il nous...
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