Après avoir établi un bilan des mythes révolutionnaires du tiers monde (Guérillas et Socialisme, Seuil, 1976), Gérard Chaliand, né en 1934, a contribué au renouveau des représentations cartographiques de la géopolitique (Atlas stratégique, Fayard, 1983) et à la connaissance des guerres asymétriques (Le Nouvel Art de la guerre, L’Archipel, 2008), avant de signaler et d’analyser le reflux de l’Occident à travers ses échecs (Pourquoi perd-on la guerre ?, Odile Jacob, 2016). Il est, par ailleurs, poète (Feu nomade, Poésie Gallimard, 2016).