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Le travail qui guérit-Nouvelle édition
Jean-Michel Oughourlian (auteur, avant-propos de), Jean-Marc Richard (co-auteur, préface de), Jean-Michel Oughourlian (auteur, avant-propos de), Jean-Marc Richard (co-auteur, préface de)
Date de parution : 20/10/2022
Éditeurs :
Plon
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Le travail qui guérit-Nouvelle édition

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Jean-Michel Oughourlian (auteur, avant-propos de), Jean-Marc Richard (co-auteur, préface de), Jean-Michel Oughourlian (auteur, avant-propos de), Jean-Marc Richard (co-auteur, préface de)
Date de parution : 20/10/2022
Le psychiatre Jean-Michel Oughourlian s’est immergé dans les extraordinaires « usines apprenantes » de la Fondation Amipi où le travail guérit. L’entreprise est un lieu de production, c’est aussi un lieu où se fabrique l’être humain.
Elles sont six, réparties entre Nantes, Le Mans, Tours et Cholet. Six usines où sont fabriqués les systèmes de câblages électriques équipant des voitures haut de gamme. Leur particularité ?... Elles sont six, réparties entre Nantes, Le Mans, Tours et Cholet. Six usines où sont fabriqués les systèmes de câblages électriques équipant des voitures haut de gamme. Leur particularité ? Tous les opérateurs sont des handicapés mentaux : porteurs de trisomie 21, souffrant d’autisme, de schizophrénie, de retards cognitifs importants…... Elles sont six, réparties entre Nantes, Le Mans, Tours et Cholet. Six usines où sont fabriqués les systèmes de câblages électriques équipant des voitures haut de gamme. Leur particularité ? Tous les opérateurs sont des handicapés mentaux : porteurs de trisomie 21, souffrant d’autisme, de schizophrénie, de retards cognitifs importants… Pourtant, ils travaillent tous. Ils ont un salaire, des contraintes ; en somme une vie professionnelle « normale », et un objectif : la réinsertion en milieu « classique » (usine, entrepôt, commerce…). Le psychiatre Jean-Michel Oughourlian s’est immergé dans ces extraordinaires « usines apprenantes » de la Fondation AMIPI-Bernard Vendre. Son constat ? « L’usine réussit là où la psychiatrie a échoué. À l’hôpital, beaucoup parmi ces opérateurs seraient des légumes. Là, ils progressent. » Qu’est-ce que l’intelligence ? Comment le travail manuel peut-il agir sur les neurones et les synapses du cerveau ? Quel rôle tient le mimétisme dans la « normalisation » de ceux que l’on appelle handicapés ? S’appuyant sur des études neurologiques, ce livre est d’abord un récit. L’histoire de celles et ceux qui, comme Bernard Vendre, eurent un jour droit à ce verdict terrible : « Débile il est, débile il restera. » Mais « débiles », ils ne le sont pas… 
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EAN : 9782259312998
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 132 x 201 mm
Plon
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EAN : 9782259312998
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 132 x 201 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Apikrus 29/05/2022
    La Fondation AMIPI est une entreprise industrielle sous-traitante de grands groupes automobiles, pour qui elle fabrique des faisceaux de câbles électriques. La Fondation AMIPI a aussi passé convention avec l'Etat pour l'emploi de personnes reconnues « travailleur handicapé » en contrepartie d'une aide au poste. En 2018, date de parution de cet ouvrage, cette aide au poste représentait 80 % du SMIC pour un équivalent temps plein (ce mode de financement a été réformé depuis). Cette aide vise à compenser une productivité moindre du travailleur handicapé et à permettre à l'entreprise adaptée de financer des moyens d'accompagnement (social et professionnel) rendus nécessaires par son handicap (formation, adaptations du poste de travail, encadrement technique spécifique,…). Dans cet ouvrage, Jean Michel OUGHOURDIAN, psychiatre, montre la pertinence du travail pour permettre l'insertion de personnes souffrant de handicaps psychiques. Son regard sur ces personnes est intéressant, contrastant fortement avec celui généralement porté sur eux dans nos sociétés. En résumé : la plasticité cérébrale et la confiance placée en ces personnes leur permet, par acquisitions progressives de compétences de surmonter leurs handicaps et de devenir performantes pour de nombreux travaux industriels. Cette employabilité et l'insertion sociale qu'elle permet sont sources d'économies substantielles pour l'Etat. J.M. OUGHOURDIAN cherche aussi à démontrer que le travail est indispensable pour tous, pas seulement comme source de revenu, mais surtout comme moyens de sollicitation du cerveau et d'existence sociale. C'est probablement vrai dans notre sociétés, mais il oublie précisément de réfléchir sur les fondements même de cette société, qu'il postule comme idéale… Pour ce qui me concerne, et contrairement à ce qu'il affirme, je suis persuadé que je saurais parfaitement m'accommoder d'une vie de rentier ne nécessitant aucun travail de ma part ! La Fondation AMIPI est une entreprise industrielle sous-traitante de grands groupes automobiles, pour qui elle fabrique des faisceaux de câbles électriques. La Fondation AMIPI a aussi passé convention avec l'Etat pour l'emploi de personnes reconnues « travailleur handicapé » en contrepartie d'une aide au poste. En 2018, date de parution de cet ouvrage, cette aide au poste représentait 80 % du SMIC pour un équivalent temps plein (ce mode de financement a été réformé depuis). Cette aide vise à compenser une productivité moindre du travailleur handicapé et à permettre à l'entreprise adaptée de financer des moyens d'accompagnement (social et professionnel) rendus nécessaires par son handicap (formation, adaptations du poste de travail, encadrement technique spécifique,…). Dans cet ouvrage, Jean Michel OUGHOURDIAN, psychiatre, montre la pertinence du travail pour permettre l'insertion de personnes souffrant de handicaps psychiques. Son regard sur ces personnes est intéressant, contrastant fortement avec celui généralement porté sur eux dans nos sociétés. En résumé : la plasticité cérébrale et la confiance placée en ces personnes leur permet, par acquisitions progressives de compétences de surmonter leurs handicaps et de devenir performantes pour de nombreux travaux industriels. Cette employabilité et l'insertion sociale qu'elle permet sont sources d'économies substantielles pour l'Etat. J.M. OUGHOURDIAN...
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  • sankabrice 23/11/2019
    Pour mieux expliquer leur fonctionnement , des personnes de cette fondation nous ont offert ce livre car nous avons travaillé avec eux, et je dois l'avouer leur résultats sont remarquables. Ils ont des méthodes de management qui devraient être suivies par toutes les sociétés actuelles. Ce livre répond à des questions, par exemple : pourquoi le chef est-il un chef ? pourquoi une personne handicapée doit-elle intégré dans la société actuel plutôt que rejeté ? Ainsi qu'à l'école d'ailleurs. D'après ce livre nous sommes tous un peu handicapé dans quelques domaines. Il explique que le mimétisme est important tant dans la vie d'un enfant mais chez les adultes aussi, exemple : les personnes âgées sur les nouvelles technologies. Un exemple est donné, celui d'une femme dont les parents avaient consulté plusieurs spécialistes, et le constat était toujours le même : elle n'arrivera à rien dans la vie. Maintenant, elle gère tout le stock et un magasin avec plusieurs références. Ce que la plupart des gens ne sauraient faire. Dans les sociétés actuelles, on cherche à garder les collaborateurs le plus longtemps possible, chez eux c'est l'inverse, on cherche à les rendre autonomes pour qu'il sorte et s'intègrent plus rapidement à notre société .Pour mieux expliquer leur fonctionnement , des personnes de cette fondation nous ont offert ce livre car nous avons travaillé avec eux, et je dois l'avouer leur résultats sont remarquables. Ils ont des méthodes de management qui devraient être suivies par toutes les sociétés actuelles. Ce livre répond à des questions, par exemple : pourquoi le chef est-il un chef ? pourquoi une personne handicapée doit-elle intégré dans la société actuel plutôt que rejeté ? Ainsi qu'à l'école d'ailleurs. D'après ce livre nous sommes tous un peu handicapé dans quelques domaines. Il explique que le mimétisme est important tant dans la vie d'un enfant mais chez les adultes aussi, exemple : les personnes âgées sur les nouvelles technologies. Un exemple est donné, celui d'une femme dont les parents avaient consulté plusieurs spécialistes, et le constat était toujours le même : elle n'arrivera à rien dans la vie. Maintenant, elle gère tout le stock et un magasin avec plusieurs références. Ce que la plupart des gens ne sauraient faire. Dans les sociétés actuelles, on cherche à garder les collaborateurs le plus longtemps possible, chez eux c'est l'inverse, on cherche à les rendre autonomes pour qu'il sorte et s'intègrent plus rapidement à...
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  • Eve-Yeshe 24/04/2019
    Quand j’ai vu ce livre sur NetGalley, je me suis dit qu’il était pour moi, car le sujet m’intéresse depuis longtemps (tout comme celui de l’arriération mentale sur lequel j’ai planché autrefois). L’auteur nous démontre, dans ce livre, l’importance du travail dans l’insertion des personnes atteintes de handicaps physiques et surtout mentaux, par différentes approches. En effet, que peut-on faire d’eux une fois qu’ils ont dépassé l’âge d’être en IMP. Il développe la notion de mimétisme, qui permet à chaque individu de construire son moi. Il cite au passage les grands Maîtres, Lacan, Henri Ey, et celui qui l’a vraiment inspiré : René Girard qui disait notamment : « Il postulait que tout désir humain est mimétique, suggéré par le désir de l’autre. Ici se situait, pour lui, le ressort de la violence, engendrée par la convoitise d’un même objet. » Il nous parle également des neurones miroirs qui s’activent lors de la compréhension de l’action qui se déroule devant nous. Une fois établi le processus, il faut passer de l’hôpital psychiatrique à ce que l’auteur appelle « l’usine apprenante », car il faut sortir l’individu de son isolement, sinon il y perdra sa vie. Pour cela, il préconise la démarche initiatique, en gros, la transmission du maître au disciple, à l’instar des compagnons. « On apprend en travaillant et on travaille en apprenant ». C’est ce qui est utilisé dans le cadre des AMIPI (Association d’aide matérielle et intellectuelle aux personnes inadaptées). Les personnes ainsi réinsérées, dans les usines apprenantes, montrent qu’ils sont capables d’exécuter des tâches parfois compliquées, dans l’électronique, par exemple car ils sont motivés par le désir de bien faire, parfois par leur côté perfectionniste, et peuvent, si on leur fait confiance, diriger des équipes car la hiérarchie est importante. Mais dans notre XXIe siècle, ce discours heurte certains car on pense hélas plus aux loisirs, au temps libre qu’au travail, en oubliant un peu vite que le chômage implique une perte de m’estime de soi. En se basant sur les enfants enfermés dans les orphelinats en Roumanie, à l’époque de Ceausescu, l’auteur a montré que ces enfants avaient des cerveaux atrophiés à l’IRM mais qu’il y avait une capacité de résilience des neurones, si on entrait en relation avec eux. Il faut donc de l’humain, « Mais il est vrai que, dans notre société, l’humain tend à disparaître. » L’auteur insiste également sur une dérive possible du mimétisme : la rivalité qui peut survenir entre les personnes de l’équipe, les jalousies possibles, certains pouvant tout faire pour interdire à l’autre de progresser, car il risquerait de la dépasser. Il développe d’autres notions : le goût de l’effort, l’inter individualité, la normalisation par le travail, mais aussi le risque encouru par l’être humain s’il cesse de fabriquer, construire, travailler, ce qu’il exprime par cette phrase : « S’il ne fabrique plus, l’être humain cessera de se fabriquer. S’il cesse de tailler des pierres, sa propre pierre intérieure restera en jachère. » ou encore : « Travailler permet d’être quelque chose au lieu de n’être rien ». Jean-Michel Oughourlian nous propose dans ce livre le travail considérable qu’il a fait pour permettre à ces personnes de vivre une vie la plus normale possible, en mettant en avant leurs possibilités, leurs richesses, ce qu’ils peuvent apporter à notre société. Combat d’une vie, davantage que travail, d’ailleurs. Je précise qu’il est l’auteur, d’un autre ouvrage, plus connu du public : « Le troisième cerveau ». Je suis admirative et de ce fait, j’ai eu énormément de mal à rédiger cette critique qui m’a pris presque deux mois et risque de s’avérer dithyrambique et difficile à lire pour ceux qui vont la lire. J’ai abordé les thèmes qui m’ont le plus intéressée, car chaque chapitre est en lui-même une mine d’informations et de réflexions. Un grand merci à NetGalley et aux éditions Plon qui m’ont permis de le découvrir.Quand j’ai vu ce livre sur NetGalley, je me suis dit qu’il était pour moi, car le sujet m’intéresse depuis longtemps (tout comme celui de l’arriération mentale sur lequel j’ai planché autrefois). L’auteur nous démontre, dans ce livre, l’importance du travail dans l’insertion des personnes atteintes de handicaps physiques et surtout mentaux, par différentes approches. En effet, que peut-on faire d’eux une fois qu’ils ont dépassé l’âge d’être en IMP. Il développe la notion de mimétisme, qui permet à chaque individu de construire son moi. Il cite au passage les grands Maîtres, Lacan, Henri Ey, et celui qui l’a vraiment inspiré : René Girard qui disait notamment : « Il postulait que tout désir humain est mimétique, suggéré par le désir de l’autre. Ici se situait, pour lui, le ressort de la violence, engendrée par la convoitise d’un même objet. » Il nous parle également des neurones miroirs qui s’activent lors de la compréhension de l’action qui se déroule devant nous. Une fois établi le processus, il faut passer de l’hôpital psychiatrique à ce que l’auteur appelle « l’usine apprenante », car il faut sortir l’individu de son isolement, sinon il y perdra sa vie. Pour cela, il préconise la démarche initiatique, en gros, la...
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  • Cannetille 14/03/2019
    Jean-Michel Oughourlian est un psychiatre renommé pour ses travaux de recherche sur la mimétique et pour son engagement contre l'exclusion, notamment celle résultant de maladies handicapantes. Il approuve et soutient ici l'expérience concluante de l'Association AMIPI, qui réussit à rendre à une vie normale des personnes handicapées mentales, en les intégrant dans ses "usines apprenantes". De la même façon que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en leur rendant la confiance en eux et en les plaçant en situation d'apprentissage progressif basé sur la mimétique, que ces usines parviennent à faire progresser et à rendre autonomes des personnes jusqu'alors exclues et reléguées en milieu psychiatrique. Au-delà du plaidoyer pour le développement de telles initiatives dans la lutte contre le handicap et l'exclusion, cet ouvrage est aussi une réflexion sur l'avenir de notre société : le développement de l'intelligence artificielle ne va-t-il pas exclure un grand nombre d'êtres humains du travail, donc des apprentissages structurants qui permettent à tout un chacun de développer son intelligence et son identité ? Selon l'auteur, la notion de handicap se confond avec celle de l'exclusion : tandis que l'intégration fait d'une personne dite handicapée quelqu'un d'ordinaire, toute exclusion fait d'une personne dite normale une sorte de handicapé pour la société. A lire et à diffuser autour de soi pour contribuer à changer le regard sur le handicap, et peut-être aussi, sur le travail. Jean-Michel Oughourlian est un psychiatre renommé pour ses travaux de recherche sur la mimétique et pour son engagement contre l'exclusion, notamment celle résultant de maladies handicapantes. Il approuve et soutient ici l'expérience concluante de l'Association AMIPI, qui réussit à rendre à une vie normale des personnes handicapées mentales, en les intégrant dans ses "usines apprenantes". De la même façon que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en leur rendant la confiance en eux et en les plaçant en situation d'apprentissage progressif basé sur la mimétique, que ces usines parviennent à faire progresser et à rendre autonomes des personnes jusqu'alors exclues et reléguées en milieu psychiatrique. Au-delà du plaidoyer pour le développement de telles initiatives dans la lutte contre le handicap et l'exclusion, cet ouvrage est aussi une réflexion sur l'avenir de notre société : le développement de l'intelligence artificielle ne va-t-il pas exclure un grand nombre d'êtres humains du travail, donc des apprentissages structurants qui permettent à tout un chacun de développer son intelligence et son identité ? Selon l'auteur, la notion de handicap se confond avec celle de l'exclusion : tandis que l'intégration fait d'une personne dite handicapée quelqu'un d'ordinaire, toute exclusion fait d'une personne dite normale une...
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