Lisez! icon: Search engine
L'épopée des croisades
Date de parution : 29/08/1995
Éditeurs :
Perrin

L'épopée des croisades

Date de parution : 29/08/1995

De la prédication du pape Urbain II en 1095 jusqu'à l'anéantissement du royaume franc de Jérusalem en 1291, l'histoire passionnée d'une épopée qui a marqué le Moyen-Age, et au-delà.

Après avoir publié sa monumentale et prestigieuse Histoire des croisades et du Royaume franc de Jérusalem, en trois volumes, que la librairie Académique Perrin a rééditée en 1991, René Grousset...

Après avoir publié sa monumentale et prestigieuse Histoire des croisades et du Royaume franc de Jérusalem, en trois volumes, que la librairie Académique Perrin a rééditée en 1991, René Grousset avait écrit (en 1936) cette Épopée des croisades, une synthèse destinée naturellement à un plus vaste public, qui devient elle...

Après avoir publié sa monumentale et prestigieuse Histoire des croisades et du Royaume franc de Jérusalem, en trois volumes, que la librairie Académique Perrin a rééditée en 1991, René Grousset avait écrit (en 1936) cette Épopée des croisades, une synthèse destinée naturellement à un plus vaste public, qui devient elle aussi, un classique dont chaque ligne est précieuse. Sa réédition s'imposait. René Grousset nous conduit de la prédication d'Urbain II à Clermont - en novembre 1095 - à ce 28 mai 1291 qui vit les 200 000 hommes du sultan El Achraf Khalil réduire les dernières défenses de Saint-Jean-d'Acre, ultime bastion de ce qui avait été le royaume franc d'Orient. Il raconte avec une clarté, une concision et une qualité de style admirables les neufs croisades qui jalonnèrent ces deux siècles extraordinaires dans l'histoire de l'Occident chrétien et de l'Islam. Tout le monde est d'accord pour estimer que les ouvrages du grand orientaliste, qui avait été à toutes les sources possibles tant du côté musulman que du côté chrétien, restent la référence.

René Grousset (1885-1952), de l'Académie française, a été professeur à l'École du Louvre, à l'École des langues orientales, aux Sciences politiques, conservateur du Louvre, des musées Guimet et Cernuschi. Il est toujours considéré comme le plus grand historien de l'Orient, proche et extrème. C'est en 1934-1936 qu'est parue chez Plon sa fameuse Histoire des croisades et du Royaume franc de Jérusalem (3 volumes, 2 500 pages, réédité en 1991 par Perrin). Parmi ses autres classiques : Histoire de l'Extrême-Orient, L'Empire des steppes, L'Empire mongol, Histoire de la Chine, Sur les traces de Bouddha.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262011208
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782262011208
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Angmar 27/03/2023
    Ce livre de René Grousset, écrit en 1936, est considéré aujourd'hui comme un classique et une référence sur les Croisades, ce que je confirme, même si j'ai relevé aussi quelques faiblesses... J'ai d'abord été impressionné par l'érudition de l'auteur, qui maîtrise parfaitement son sujet et le démontre à chaque page. Certes le livre est daté et les connaissances se sont depuis affinées au gré des recherches, mais l'essentiel est là. D'ailleurs, il faut saluer le talent de Grousset qui a su résumer une si longue et riche période historique en 350 pages, tout en étant le plus complet possible. Le livre est parfois dense mais jamais lourd ou ennuyeux. L'écriture, élégante et légère, y est pour beaucoup. En revanche, j'ai regretté un manque d'impartialité flagrant. Le titre est d'ailleurs très révélateur : pour Grousset, les Croisades, c'est avant tout une grande épopée chrétienne, avec des batailles épiques et des héros dignes des plus illustres figures de l'Antiquité. Or l'on sait que les croisés, qui étaient sans doute des guerriers valeureux, ont aussi fait couler beaucoup de sang, ce que Grousset ne dénonce pas suffisamment. Ses critiques portent plus sur leurs erreurs politiques et stratégiques que sur la sauvagerie et le fanatisme aveugle dont ils ont pu parfois faire preuve. Ce parti-pris donne aussi le sentiment que Grousset se désintéresse des Musulmans, masse presque anonyme qui ne sert que de faire-valoir aux exploits des chevaliers francs. Seul Saladin sort du lot, mais comment en aurait-il pu être autrement ? En conclusion, il s'agit d'un bel ouvrage, clair, complet et accessible pour qui veut s'initier aux Croisades, mais à lire en gardant un esprit critique, et à compléter par d'autres lectures sur le sujet.Ce livre de René Grousset, écrit en 1936, est considéré aujourd'hui comme un classique et une référence sur les Croisades, ce que je confirme, même si j'ai relevé aussi quelques faiblesses... J'ai d'abord été impressionné par l'érudition de l'auteur, qui maîtrise parfaitement son sujet et le démontre à chaque page. Certes le livre est daté et les connaissances se sont depuis affinées au gré des recherches, mais l'essentiel est là. D'ailleurs, il faut saluer le talent de Grousset qui a su résumer une si longue et riche période historique en 350 pages, tout en étant le plus complet possible. Le livre est parfois dense mais jamais lourd ou ennuyeux. L'écriture, élégante et légère, y est pour beaucoup. En revanche, j'ai regretté un manque d'impartialité flagrant. Le titre est d'ailleurs très révélateur : pour Grousset, les Croisades, c'est avant tout une grande épopée chrétienne, avec des batailles épiques et des héros dignes des plus illustres figures de l'Antiquité. Or l'on sait que les croisés, qui étaient sans doute des guerriers valeureux, ont aussi fait couler beaucoup de sang, ce que Grousset ne dénonce pas suffisamment. Ses critiques portent plus sur leurs erreurs politiques et stratégiques que sur la sauvagerie et le fanatisme aveugle dont ils ont pu parfois faire...
    Lire la suite
    En lire moins
  • bfauriaux 23/06/2022
    Pour les passionnés d'histoire un livre passionnant, tres bien documenté et ecrit sur cette periode charniere de l'histoire.Le recit se passe de 1095 ,la predication d'Urbain 2 a 1291 et la défaite de Saint Jean d'Acre soit deux siècles d'histoire. A noter que l'auteur a ecrit également une histoire des croisades en trois volumes dont cette oeuvre est le résumé.Ce livre est donc un excellent moyen de connaitre l'auteur et le sujet et voir si vous souhaitez vous plonger dans le recit détaillé.
  • Korax 08/05/2022
    Ce livre de l’historien et membre de l’Académie française, René GROUSSET (1885-1952), constitue en quelque sorte un résumé, en un seul opuscule de 1939, des trois volumes de la monumentale « Histoire des Croisades et du Royaume Franc de Jérusalem », l’œuvre majeure de GROUSSET, dont la rédaction s’étale de 1934 à 1936. Des prémices de la Première Croisade, avec l’appel du pape Urbain II, à la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291 sont passés en revue les grands événements qui marquent le territoire de la « Syrie Franque » sur près de deux siècles, et évidemment avec comme jalons essentiels les neufs croisades successives. Dans un style classique brillant, où foisonnent les subjonctifs imparfaits et plus-que-parfaits, l’auteur décrit avec minutie et pédagogie les moments importants, les personnages hauts en couleur, les combats, les alliances, les intrigues… Son talent de narrateur est tel qu’il maintient intacte l’attention du lecteur tout au long de cette fresque imposante et souvent entortillée. Ayant lu et apprécié ce livre, je ne peux manquer de m’interroger sur les nombreuses critiques, ici même sur le site et surtout extérieures, que l’ouvrage et, au-delà, l’œuvre générale de René GROUSSET ont pu susciter. Certes, à cet égard, je n’aurais pas l’outrecuidance d’engager la polémique avec les historiens contradicteurs n’étant pas moi-même historien. Cependant, je m’étonne qu’on puisse voir là la marque principale d’une « utopie colonisatrice » ou, comme l’a écrit l’historien H. E. Mayer, celle d’un « chauvinisme (…) [levant] sa tête hideuse ». Un article de 2018 de Slate estime aussi qu’« il est (…) extrêmement fallacieux de parler de vague islamique, comme si l'islam formait un océan uni prêt à déferler sur l'Europe. » À ceci près que GROUSSET, en tout cas dans « L’Épopée des croisades », insiste particulièrement sur les divisions entre musulmans et jamais ne présente ces derniers comme composant un front unifié – sauf à de rares moments notamment sous Saladin. De même, il décrit les alliances parfois surprenantes entre tel chef Arabe ou Turc et tel seigneur chrétien. Fréquemment, il dépeint, de façon très favorable, les musulmans – par exemple le sultan Saladin – et n’hésite pas, au contraire, à blâmer l’attitude de certains chrétiens, en particulier Richard Cœur de Lion (cf. p. 255). L'analyse est donc beaucoup plus nuancée qu'on le prétend. (Je mettrais toutefois un bémol vis-à-vis des développements enflammés, qui tiennent de l'hagiographie, en faveur de Saint Louis). Il est vrai, s’il s’appuie principalement sur des écrits de chrétiens, en particulier ceux de Guillaume de Tyr, GROUSSET mobilise aussi plusieurs historiens et chroniqueurs arabes : Ibn al-Athîr, Béhâ ed-Dîn, Maqrizi, Aboul Fidâ… Finalement, on notera aussi le paradoxe de déceler, dans cet ouvrage, une inspiration colonisatrice, alors qu’il étudie les combats entre « francs » et musulmans, après la colonisation par ces derniers, près de cinq siècles auparavant, de terres juives et chrétiennes. Ce livre de l’historien et membre de l’Académie française, René GROUSSET (1885-1952), constitue en quelque sorte un résumé, en un seul opuscule de 1939, des trois volumes de la monumentale « Histoire des Croisades et du Royaume Franc de Jérusalem », l’œuvre majeure de GROUSSET, dont la rédaction s’étale de 1934 à 1936. Des prémices de la Première Croisade, avec l’appel du pape Urbain II, à la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291 sont passés en revue les grands événements qui marquent le territoire de la « Syrie Franque » sur près de deux siècles, et évidemment avec comme jalons essentiels les neufs croisades successives. Dans un style classique brillant, où foisonnent les subjonctifs imparfaits et plus-que-parfaits, l’auteur décrit avec minutie et pédagogie les moments importants, les personnages hauts en couleur, les combats, les alliances, les intrigues… Son talent de narrateur est tel qu’il maintient intacte l’attention du lecteur tout au long de cette fresque imposante et souvent entortillée. Ayant lu et apprécié ce livre, je ne peux manquer de m’interroger sur les nombreuses critiques, ici même sur le site et surtout extérieures, que l’ouvrage et, au-delà, l’œuvre générale de René GROUSSET ont pu susciter. Certes, à cet égard, je n’aurais pas...
    Lire la suite
    En lire moins
  • mablehome 27/02/2021
    Passionnant. Ce livre, relativement court, mais dense et riche d'une foultitude de détails, se lit presque comme un roman. Cette épopée des croisades est vraiment extraordinaire. On se rend bien compte, que les croisades ne peuvent pas être résumées à une expédition des affreux chrétiens sanguinaires face à de gentils musulmans qui défendent leurs droits. Le jeu des alliances n'a cessé d'évoluer. Les horreurs perpétrées de part et d'autre et les gestes d'amitié, d'estime et de chevalerie également de part et d'autre. Ecrit à la fin des années trente, ce livre, n'est certes pas à recommander pour les tenants du politiquement correct actuel. Mais aux amoureux de l'histoire, très certainement !
  • Sarindar 24/06/2019
    C'est souvent après une somme que l'on ose les courtes synthèses. Fait-on là le meilleur ? En 1939, date fatidique, René Grousset, grand historien orientaliste de son temps, donna à un plus large public qu'aux lecteurs de son impressionnante Histoire des Croisades un beau résumé et une galerie de portraits en même temps qu'un récit chronologique des grandes étapes de la geste franque en Terre Sainte et plus largement au Moyen-Orient. Il l'intitula, pour faire beau et parce qu'il y fallait donner un peu de lyrisme en ces temps où la France commençait de douter d'elle-même : L'épopée des Croisades. Grousset avança au même pas dans cette double description imbriquée l'une en l'autre : -portraiturale avec des personnages clés comme le Pape Urbain II, choisi comme figure inaugurale, Pierre l'Ermite, aveuglément considéré comme une figure populaire et un saint homme, alors qu'il fut certainement plus un illuminé quelquefois bien inspiré (mais pas souvent), les trois grands seigneurs (Godefroy de Bouillon, Raymond de Saint-Gilles et Bohémond de Tarente plus les Tancrède et les Baudouin) comme réalisateurs de l'impossible devenu réalité (aller jusqu'à Antioche, Tripoli, Édesse et Jérusalem, et prendre ces villes et en faire les centres de principautés chrétiennes ou de royaumes latins), Baudoin de Boulogne et Baudoin II valorisés dans leur travail de création et de consolidation du royaume hiérosolymitain, les couples ennemis Foulque contre Zengi, Louis VII qui se fourvoya dans l'attaque contre Damas qui aurait pu être une cité musulmane alliée ou neutre, Baudoin III contre Nour ed-Din à l'apogée du royaume, Amaury 1er et le mirage égyptien, l'héroïque sursaut du roi lépreux Baudoin IV contre Saladin, la revanche de ce dernier sur le prétentieux et médiocre Guy de Lusignan, le triumvirat - regards en coin - formé par Conrad de Montferrat, Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion pour empêcher Saladin de profiter de la reprise de Jérusalem pour rejeter tous les Francs à la mer et le coup d'arrêt donné à Saint-Jean-d'Acre, l'action d'Henri de Champagne et d'Amaury de Lusignan, les vertus chevaleresques de Jean de Brienne qui manqua la réalisation de son objectif égyptien de fort peu (par la faute du cardinal-légat Pélage), la croisade sans y croire et toute diplomatique de l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen qui permit à la Chrétienté de recouvrer brièvement Jérusalem, la rêverie de Thibaud de Champagne et de Philippe de Nanteuil, les expéditions pour l'honneur et pour la Croix du saint roi Louis IX (dont la canonisation sous Philippe IV le Bel donna aux Capétiens plus de prestige encore), enfin les derniers sursauts des derniers îlots de résistance des Croisés le long du littoral syro-libano-palestinien et l'abandon de leurs derniers points d'appui, tout est dit sur le mode de l'épopée, grâce à ceux qui l'ont faite ; - chronologique, avec les moments-clés, les épisodes charnières, les succès provisoires, les efforts surhumains et désespérés et les drames, de 1095 (le prêche) à 1291 (la chute définitive de Saint-Jean-d'Acre), en passant par la prise (sanguinaire et violente) de Jérusalem en 1099, la perte d'Édesse en 1144, qui entraîna un nouvel appel à la croisade, la défaite de Guy de Lusignan à Hattin en 1187 qui amena Saladin à s'emparer de Jérusalem, etc. L'épopée avait beau être belle, elle n'était que rêve pour deux siècles de bravoure et d'effusion de sang, de confrontation et de dialogues manqués mais fructueux sur d'autres plans entre l'Occident chrétien plein d'une jeune vigueur et plein de présomption et un Orient musulman à l'aise sur son propre terrain. L'épopée ne pouvait s'achever que sur la ruine d'une entreprise construite comme un château de sable. Et René Grousset fut l'un des derniers nostalgiques de ce passé maintenant heureusement bien dépassé et fort éloigné dans le temps. Cela malgré toutes les tentatives européennes, américaines et autres de s'immiscer dans les affaires moyen-orientales ou proche-orientales (où les intérêts énergétiques jouent un grand rôle, en Arabie, en Irak, au Koweït, en Iran, etc.) François SarindarC'est souvent après une somme que l'on ose les courtes synthèses. Fait-on là le meilleur ? En 1939, date fatidique, René Grousset, grand historien orientaliste de son temps, donna à un plus large public qu'aux lecteurs de son impressionnante Histoire des Croisades un beau résumé et une galerie de portraits en même temps qu'un récit chronologique des grandes étapes de la geste franque en Terre Sainte et plus largement au Moyen-Orient. Il l'intitula, pour faire beau et parce qu'il y fallait donner un peu de lyrisme en ces temps où la France commençait de douter d'elle-même : L'épopée des Croisades. Grousset avança au même pas dans cette double description imbriquée l'une en l'autre : -portraiturale avec des personnages clés comme le Pape Urbain II, choisi comme figure inaugurale, Pierre l'Ermite, aveuglément considéré comme une figure populaire et un saint homme, alors qu'il fut certainement plus un illuminé quelquefois bien inspiré (mais pas souvent), les trois grands seigneurs (Godefroy de Bouillon, Raymond de Saint-Gilles et Bohémond de Tarente plus les Tancrède et les Baudouin) comme réalisateurs de l'impossible devenu réalité (aller jusqu'à Antioche, Tripoli, Édesse et Jérusalem, et prendre ces villes et en faire les centres de principautés chrétiennes ou de royaumes...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !