Lisez! icon: Search engine
Les actrices du IIIe Reich
Splendeurs et misères des icônes du Hollywood nazi
Date de parution : 25/05/2022
Éditeurs :
Perrin

Les actrices du IIIe Reich

Splendeurs et misères des icônes du Hollywood nazi

Date de parution : 25/05/2022
Le portrait de dix actrices au cœur du star system nazi.
Nous le savons, la production cinématographique a été intense en Allemagne sous le IIIReich. Mais si l’on connaît les films de propagande exaltant l’esprit guerrier (tels Stukas ou Kolberg) ainsi que les incontournables... Nous le savons, la production cinématographique a été intense en Allemagne sous le IIIReich. Mais si l’on connaît les films de propagande exaltant l’esprit guerrier (tels Stukas ou Kolberg) ainsi que les incontournables documentaires de Leni Riefenstahl (notamment celui sur les Jeux olympiques de 1936), le cinéma de divertissement est souvent mis de côté,... Nous le savons, la production cinématographique a été intense en Allemagne sous le IIIReich. Mais si l’on connaît les films de propagande exaltant l’esprit guerrier (tels Stukas ou Kolberg) ainsi que les incontournables documentaires de Leni Riefenstahl (notamment celui sur les Jeux olympiques de 1936), le cinéma de divertissement est souvent mis de côté, voire totalement ignoré.
C’est pourtant entre 1933 et 1945 que les studios allemands comme la UFA produisent le plus de films (comédies, mélodrames, films d’amour, policiers, etc.) et élèvent nombre d’actrices au rang d’icônes (Zarah Leander, Brigitte Horney, Camilla Horn…). Largement inspirée du modèle hollywoodien, cette industrie est une véritable usine à rêves qui présente alors deux avantages majeurs : d’une part, divertir les citoyens allemands et leur faire oublier la guerre en leur offrant un monde de glamour et de paillettes ; d’autre part, délasser les « grands » – tels Goebbels – qui se consolent facilement dans les bras des actrices…
Pour la première fois, cet ouvrage explore et analyse le star system nazi : le statut particulier et ambigu des comédiennes, leurs carrières étonnantes, leurs vies hors du commun, leurs rapports avec les hauts dignitaires, le rôle qui leur a été dévolu à l’écran… En dévoilant cette face cachée de l’univers national-socialiste, Isabelle Mity revisite de manière originale et inattendue l’histoire de l’Allemagne au XXe siècle.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782262080563
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262080563
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fifi2101 14/05/2023
    On ne peut qu'être impressionné par le travail effectué par Isabelle Mity qui livre un récit détaillé et documenté sur le sujet. Evidemment mieux vaut être un cinéphile pur et dur pour totalement l'apprécier car la plupart des actrices et des films dont elle parle sont inconnus du grand public. Les passages sur la mainmise du ministre de la propagande, le sinistre Joseph Goebbels , sur la production cinématographique Allemande de l'époque et sur ses rapports avec plusieurs actrices en vogue sont particulièrement intéressants. Instructif!
  • Pecosa 19/02/2023
    On connaissait Hollywood, Bollywood, Nollywood, et grâce à Isabelle Mity nous saurons tout sur « Reichllywood » avec cet ouvrage passionnant qui se lit comme un roman. Avant d'évoquer ces actrices du IIIe Reich, icônes du régime, dont il est question dans le titre, l'auteure nous offre dans les deux premières parties, un état des lieux du cinéma allemand entre 1933 et 1945. Si Hitler aimait le cinéma américain (westerns, Clark Gable et Blanche Neige…), Goebbels, son ministre de la Propagande et de l'Éducation du peuple, aimait surtout les actrices, de préférence brunes et piquantes. Mais les deux hommes avaient en commun leur détestation des juifs, des homosexuels et des démocrates, ce qui provoqua une véritable hémorragie de talents, réalisateurs, scénaristes, acteurs et techniciens, suite à l' aryanisation du cinéma allemand. Les moins clairvoyants -«  Les pessimistes finirent à Hollywood et les optimistes à Auschwitz. », pour rappeler la phrase de Billy Wilder exilé aux Etats-Unis- se suicidèrent, ou furent assassinés. Pendant qu'un Hitler boulimique impose à ses invités des soirées-marathon de visionnages de films, Goebbels se transforme en tycoon, et prend les choses en main. Comme Hitler, il choisit les sujets, les acteurs, ou censure. Mais il est surtout conscient du formidable pouvoir des images, non seulement comme outil de propagande mais aussi comme acteur majeur dans le divertissement des soldats et des civils. L'image que l'on pouvait avoir d'une production cinématographique essentiellement axée sur les films de propagande ( antisémitisme, anglophobie, euthanasie…) était galvaudée, puisque les histoires d'amour, les mélos, les comédies musicales et les films historiques occupaient une large place dans la production voulue par Hitler et Goebbels, à condition bien sûr que la production soit au service de la "Grande Allemagne". Pour satisfaire la demande et rivaliser avec Hollywood et les stars internationales auxquelles le public n'a plus accès, un véritable star-system se développe. Marlene Dietrich s'est exilée, Ingrid Bergman n'a tourné qu'un film en Allemagne en 1938 et ne reviendra plus. Les actrices sont choisies pour coller à des stéréotypes, comme Kirsten Heiberg, « la Rita Hayworth du Nord », ou Jenny Jugo, « la petite rigolote »… La starisation va de paire avec une proximité politique avec les dignitaires nazis affichée dans la presse, ainsi qu'une « proximité »  plus prosaïque avec Goebbels qui raffole des actrices. Soirées, magazines, glamour et paillettes, tout est pensé pour servir d'écrin aux nouvelles déesses du grand écran. Les portraits de ces actrices, « vitrines » du régime, présentés par Isabelle Mity sont fascinants à parcourir, comme le sont leurs destins après la chute du Reich, entre dénazification, accusation d'espionnage et retournement de veste en zone américaine. Les Actrices du IIIe Reich sont une facette du national-socialisme, que je ne connaissais pas. A part les noms de Lilian Harvey et de Magda Schneider, j'ignorais tout de ces icônes du cinéma, peut-être parce qu'en tant que Française, l'image du cinéma allemand sous l'Occupation est surtout liée à celle de la Continental Films, créée en 1940 par Joseph Goebbels et dirigée par Alfred Greven pour contrôler le cinéma français. Certains passages sur la coopération cinématographique Espagne franquiste/Allemagne nazie et sur les caprices de l'actrice Imperio Argentina m'ont rappelé l'excellent film La Fille de tes rêves (La niña de tus ojos) réalisé par Fernando Trueba sur une troupe d'acteurs espagnols venue en Allemagne pour un tournage organisé dans le cadre d'une collaboration entre franquistes et nazis, avec un Goebbels épris d'une des actrices (inspiré du tournage de Carmen, la de Triana et de Andalusische Nächte ). Instructif et édifiant, l'ouvrage ne peut que plaire aux lecteurs férus d'histoire et de cinéma. On connaissait Hollywood, Bollywood, Nollywood, et grâce à Isabelle Mity nous saurons tout sur « Reichllywood » avec cet ouvrage passionnant qui se lit comme un roman. Avant d'évoquer ces actrices du IIIe Reich, icônes du régime, dont il est question dans le titre, l'auteure nous offre dans les deux premières parties, un état des lieux du cinéma allemand entre 1933 et 1945. Si Hitler aimait le cinéma américain (westerns, Clark Gable et Blanche Neige…), Goebbels, son ministre de la Propagande et de l'Éducation du peuple, aimait surtout les actrices, de préférence brunes et piquantes. Mais les deux hommes avaient en commun leur détestation des juifs, des homosexuels et des démocrates, ce qui provoqua une véritable hémorragie de talents, réalisateurs, scénaristes, acteurs et techniciens, suite à l' aryanisation du cinéma allemand. Les moins clairvoyants -«  Les pessimistes finirent à Hollywood et les optimistes à Auschwitz. », pour rappeler la phrase de Billy Wilder exilé aux Etats-Unis- se suicidèrent, ou furent assassinés. Pendant qu'un Hitler boulimique impose à ses invités des soirées-marathon de visionnages de films, Goebbels se transforme en tycoon, et prend les choses en main. Comme Hitler, il choisit les sujets, les acteurs, ou censure. Mais il est surtout conscient du formidable pouvoir...
    Lire la suite
    En lire moins
  • LisaGiraudTaylor 19/08/2022
    sabelle Mity nous plonge dans les méandres de la propagande nazi, gérée et orchestrée par le visionnaire (dans tous les sens du terme possible) Goebbels, obnubilé par l’image, la distorsion de la réalité, la beauté (et les actrices !) et un Hitler fasciné par Hollywood. Depuis l’invention de la photographie et du cinématographe, l’image a été la première récupération pour la propagande, pour influencer, pour dénoncer, pour montrer… L’image, encore plus que le cinéma, a un impact énorme sur l’avis d’une personne. Le parti national-socialiste a compris, avant le putsch de Munich, de la force d’une image ; Hitler posait pour des photographes officiels (déjà) pour créer une ambiance, une posture de chef ; il avait pris des cours de théâtre pour apprendre le positionnement, les gestes, etc. Nul doute, donc, qu’à son ascension au pouvoir, et sous l’influence (néfaste mais bien pensée) de Goebbels de la mise en scène, et de la puissance du cinéma pour faire passer des messages, l’idée de la race aryenne, de la force de l’Allemagne, de la suprématie des idées nazies. Dès 1933, certains cinéastes (Max Ophüls, les frères Siodmack ou Billy Wilder, par exemple… puis Fritz Lang plus tard…) et acteurs/actrices fuient le régime, refusant la mascarade ou l’opprobre (notamment les juifs). Certains autres restent (et pas que Lent Riefenstahl) et essaient de se frayer un chemin, sans trop copiner, mais la machinerie bien rodée va les englober pour créer une illusion. Goebbels nationalise la société des films allemands, et vogue la galère (oui, c’est facile, mais…) Car là est le but : créer l’illusion d’un système, d’une population, d’une idéologie commune. Les actrices allemandes (et des pays « aryénisés », tel la Norvège) vont en subir le prix fort, sous l’influence d’un Goebbels qui retouche les scénarios, choisit les actrices, les séduit (on se doute donc qu’elles avaient bien conscience du funeste destin qui les attendaient si elles se refusaient… compte-tenu du peu d’attrait du ministre de la Propagande… entre autres). Que cela soit la star Zarah Leander, ou les autres (toutes aussi belles et bonnes), leurs destins vont être liées durablement au régime. Autant la gloire sera au rendez-vous avec tous les avantages dus à leurs rangs, autant certains vont s’opposer, avec leurs moyens, et en subir les conséquences. Cet ouvrage montre les arcanes de la propagande, les petits arrangements entre amis/ennemis, les luttes de pouvoir au sein du régime, de l’adoration malsaine de Goebbels, de l’arrivisme de certaines, du questionnement sur l’art et la dictature (ou comment lutter de l’intérieur aussi). Reste que ces actrices ont un peu disparu après la guerre et malgré des carrières à la télévision ou en cabaret pour certaines, seuls les fans de cinéma connaissent encore leurs noms. N’hésitez pas à aller sur une plateforme de vidéos ou sur l’INA, pour aller écouter, admirer les Zarah Leander, Marika Rökk, Sybille Schmitz, Kirsten Heiberg… Bref, un ouvrage très intéressant pour les amateurs de cinéma et du régime. sabelle Mity nous plonge dans les méandres de la propagande nazi, gérée et orchestrée par le visionnaire (dans tous les sens du terme possible) Goebbels, obnubilé par l’image, la distorsion de la réalité, la beauté (et les actrices !) et un Hitler fasciné par Hollywood. Depuis l’invention de la photographie et du cinématographe, l’image a été la première récupération pour la propagande, pour influencer, pour dénoncer, pour montrer… L’image, encore plus que le cinéma, a un impact énorme sur l’avis d’une personne. Le parti national-socialiste a compris, avant le putsch de Munich, de la force d’une image ; Hitler posait pour des photographes officiels (déjà) pour créer une ambiance, une posture de chef ; il avait pris des cours de théâtre pour apprendre le positionnement, les gestes, etc. Nul doute, donc, qu’à son ascension au pouvoir, et sous l’influence (néfaste mais bien pensée) de Goebbels de la mise en scène, et de la puissance du cinéma pour faire passer des messages, l’idée de la race aryenne, de la force de l’Allemagne, de la suprématie des idées nazies. Dès 1933, certains cinéastes (Max Ophüls, les frères Siodmack ou Billy Wilder, par exemple… puis Fritz Lang plus tard…) et acteurs/actrices fuient le régime, refusant la mascarade ou...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Bimach 03/07/2022
    Voilà un ouvrage passionnant, écrit d’une plume alerte, qui ne laisse pas indifférent ! Pour tous les amoureux d’histoire et plus particulièrement de la période de la 2e Guerre mondiale, c’est un essai sur le cinéma qui, je crois, fera date. Mme Mity nous décrit l’aryanisation du cinéma par Goebbels qui, dès 1933, élimine impitoyablement les acteurs et les réalisateurs ou scénaristes juifs. Ainsi, les réalisateurs Max Ophüls, les frères Siodmack ou Billy Wilder. Certains d’entre eux fuient le pays avant d’en être chassés, comme Fritz Lang. En 1937, Goebbels nationalise les sociétés de production et devient le grand maître de tout ce qui touche le cinéma allemand. Il intervient jusque dans l’écriture des scénarios qui ne lui plaisent pas, parfois au point que les scénaristes s’arrachent les cheveux. On découvre un Goebbels, grand amateur d’actrices et un Hitler, fasciné par Hollywood, qui pouvait consommer jusqu’à trois films américains par jour. Il y a certes des films de propagande, comme ceux de Leni Riefenstahl, ou ce fameux film antisémite : Le Juif Süss. Mais en général, le cinéma est là pour distraire le peuple de la guerre et faire rêver. Isabelle Mity consacre une partie de son essai aux divas, comme Zarah Leander, une Suédoise, qui jouait aussi bien qu’elle chantait et dansait, et dont le succès durera longtemps après la guerre. On peut citer aussi Sybille Schmitz, Kirsten Heiberg, une Norvégienne, ou Magda Schneider (la mère de Romy) et tant d’autres qui, sans être toutes nazies, rêvaient de faire carrière en Allemagne. Durant les années d’après-guerre, nombre d’entre elles étaient toujours adulées, et les films de la période nazie toujours regardés. Cela tient au fait que ce cinéma n’était pas imperméable aux influences extérieures ni à la période dont il se faisait le reflet.Voilà un ouvrage passionnant, écrit d’une plume alerte, qui ne laisse pas indifférent ! Pour tous les amoureux d’histoire et plus particulièrement de la période de la 2e Guerre mondiale, c’est un essai sur le cinéma qui, je crois, fera date. Mme Mity nous décrit l’aryanisation du cinéma par Goebbels qui, dès 1933, élimine impitoyablement les acteurs et les réalisateurs ou scénaristes juifs. Ainsi, les réalisateurs Max Ophüls, les frères Siodmack ou Billy Wilder. Certains d’entre eux fuient le pays avant d’en être chassés, comme Fritz Lang. En 1937, Goebbels nationalise les sociétés de production et devient le grand maître de tout ce qui touche le cinéma allemand. Il intervient jusque dans l’écriture des scénarios qui ne lui plaisent pas, parfois au point que les scénaristes s’arrachent les cheveux. On découvre un Goebbels, grand amateur d’actrices et un Hitler, fasciné par Hollywood, qui pouvait consommer jusqu’à trois films américains par jour. Il y a certes des films de propagande, comme ceux de Leni Riefenstahl, ou ce fameux film antisémite : Le Juif Süss. Mais en général, le cinéma est là pour distraire le peuple de la guerre et faire rêver. Isabelle Mity consacre une partie de son essai aux divas, comme Zarah Leander,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • LesLecturesDeRudy 21/06/2022
    C'est toute l'histoire de la UFA et du cinéma allemand sous le régime nazi bien plus que le destin de quelques-unes de ses actrices qu' Isabelle Mity nous conte dans ce livre . Récit passionnant qui tord le cou également à quelques idées toutes faites sur ce cinéma . "Le Juif Süss" est l'arbre qui cache la forêt d'une filmographie de plaisir bien éloignée de la propagande . Lecture qui se complète par un passage sur YT par exemple afin de voir et d'écouter Zarah Leander ou Marika Rökk dans leur pleine gloire.
Inscrivez-vous à la newsletter Perrin
Découvrez chaque mois des exclusivités, des avant-premières et nos actualités !

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Le 7e art s'invite dans votre bibliothèque

    C'est la saison des projecteurs et des émotions cinématographiques ! En prévision des César, plongez dans notre sélection dédiée au septième art. Des coulisses du cinéma aux histoires qui prennent vie, découvrez des ouvrages qui célèbrent la magie du cinéma sous tous les angles. Que vous soyez cinéphile chevronné ou simple amateur, cette sélection va vous faire voyager au cœur de l'univers fascinant du cinéma.

    Lire l'article
  • Sélection
    Lisez

    A Noël, remontez le cours de l'Histoire

    Vous avez de férus d'Histoire dans votre entourage ? Voici quelques idées pour leur faire plaisir.

    Lire l'article