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Les anges meurent de nos blessures
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
Julliard

Les anges meurent de nos blessures

Date de parution : 22/08/2013

Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l’Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du...

Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l’Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l’argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée...

Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l’Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l’argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d’une femme. De Nora à Louise, d’Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maîtres absolus, l’amour se met parfois en grand danger.
À travers une splendide évocation de l’Algérie de l’entre‑deux‑guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu’une éducation sentimentale, le parcours obstiné – de l’ascension à la chute – d’un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maîtriser son destin.

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EAN : 9782260020967
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 408
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782260020967
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 408
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gerardmuller 05/07/2023
    Les anges meurent de nos blessures/Yasmina Khadra On l’appelle Turambo : c’est en fait le nom phonétiquement déformé d’un douar misérable sis dans le bled de la région oranaise : Arthur Rimbaud. C’est lui-même qui va nous conter son histoire, sa vie. L’entame de ce roman nous plonge immédiatement dans son contexte dramatique, mais on ne sait pas pourquoi. C’est tout l’art de Y. Khadra de nous conter une histoire extraordinaire en commençant par la fin ou presque, pour nous tenir en haleine en contant cette vie d’un être candide et naïf, aux prises avec un monde dur, celui de la colonisation, impitoyable pour lui l’Arabe pauvre qui peu à peu découvre le monde de la ville. Nous sommes dans les années 20, puis 30 et Turambo qui ne sait ni lire ni écrire va tout tenter pour s’en sortir, lui le garçon au grand cœur : relire le passage où il revoit à Oran Pedro le Gitan, un moment de grande émotion. Son gauche foudroyant va conduire Turambo à la boxe avec son cortège de sacrifices, de gloire, d’argent et de femmes. Il va devoir faire face à des ogres avides, cupides qui le traitent comme un esclave et au racisme omniprésent. Tout au long de ces pages on va assister à la quête d’un sens à sa vie que mène ce jeune homme qui tente de rester fidèle à la tradition de ses ancêtres, avec cette peur au ventre inhérente à la condition d’indigène forgée dans l’épreuve de force et la culpabilité chimérique. L’intensité dramatique du récit va crescendo jusqu’au dénouement haletant. Ce roman dépeint avec un grand talent la société algérienne, maghrébine et européenne de cette époque entre deux guerres : les Araberbères (néologisme de l’auteur) côtoient les Juifs, les Gitans, les Espagnols, les Français (Roumis) avec des hauts et des bas, mais le plus souvent sont traités comme des sous-hommes. Des hommes, mais aussi des fragrances, des bruits, des cris et des chants : une fresque magnifique évoquant les bazars et les souks. Et l’amour en plus. Un très beau livre écrit avec finesse dans un style parfait et d’une grande sensibilité. Les anges meurent de nos blessures/Yasmina Khadra On l’appelle Turambo : c’est en fait le nom phonétiquement déformé d’un douar misérable sis dans le bled de la région oranaise : Arthur Rimbaud. C’est lui-même qui va nous conter son histoire, sa vie. L’entame de ce roman nous plonge immédiatement dans son contexte dramatique, mais on ne sait pas pourquoi. C’est tout l’art de Y. Khadra de nous conter une histoire extraordinaire en commençant par la fin ou presque, pour nous tenir en haleine en contant cette vie d’un être candide et naïf, aux prises avec un monde dur, celui de la colonisation, impitoyable pour lui l’Arabe pauvre qui peu à peu découvre le monde de la ville. Nous sommes dans les années 20, puis 30 et Turambo qui ne sait ni lire ni écrire va tout tenter pour s’en sortir, lui le garçon au grand cœur : relire le passage où il revoit à Oran Pedro le Gitan, un moment de grande émotion. Son gauche foudroyant va conduire Turambo à la boxe avec son cortège de sacrifices, de gloire, d’argent et de femmes. Il va devoir faire face à des ogres avides, cupides qui le traitent comme un esclave et au racisme...
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  • BMR 10/01/2023
    On ne présente plus l'algérien Yasmina Khadra, le pseudo "féminin" que l'auteur Mohammed Moulessehoul avait endossé sous la censure militaire. Avec "Les anges meurent de nos blessures", il nous livre une très belle histoire racontée d'une très belle plume. Une histoire qui nous plonge dans l'Algérie encore coloniale des années 30 pour y suivre le parcours de Turambo, un pauvre gosse des quartiers pauvres qui deviendra un champion de boxe au foudroyant direct du gauche, un champion adulé de tous (et toutes). Mais chacun sait (sauf Turambo) que la gloire est éphémère et que l'on se brûle vite les ailes à s'approcher trop près des feux de la rampe, fussent-ils ceux du ring. Le bouquin ne laisse d'ailleurs aucun doute qui s'ouvre sur l'échafaud auquel va être mené Turambo : la fin est annoncée, le lecteur est prévenu. #x2764 Le parcours de Turambo, la misère, l'ascension, la chute, composent une belle histoire (mais inscrite dans l'Histoire algérienne, on est quand même chez Khadra !) avec quelques belles pages sur la boxe (mais qui ne dérangeront pas les allergiques) et de belles romances amoureuses (mais qui finissent mal en général, ça aussi chacun sait). La plume de Khadra est fluide, élégante et agréable. Le bouquin reste un peu long (l'histoire aurait gagné à être plus ramassée même si on comprend l'enthousiasme de l'auteur à nous faire partager son pays) et quelques effets de style un peu ronflants auraient pu être évités, mais ce ne sont là que défauts mineurs . Pour celles et ceux qui aiment les boxeurs.On ne présente plus l'algérien Yasmina Khadra, le pseudo "féminin" que l'auteur Mohammed Moulessehoul avait endossé sous la censure militaire. Avec "Les anges meurent de nos blessures", il nous livre une très belle histoire racontée d'une très belle plume. Une histoire qui nous plonge dans l'Algérie encore coloniale des années 30 pour y suivre le parcours de Turambo, un pauvre gosse des quartiers pauvres qui deviendra un champion de boxe au foudroyant direct du gauche, un champion adulé de tous (et toutes). Mais chacun sait (sauf Turambo) que la gloire est éphémère et que l'on se brûle vite les ailes à s'approcher trop près des feux de la rampe, fussent-ils ceux du ring. Le bouquin ne laisse d'ailleurs aucun doute qui s'ouvre sur l'échafaud auquel va être mené Turambo : la fin est annoncée, le lecteur est prévenu. #x2764 Le parcours de Turambo, la misère, l'ascension, la chute, composent une belle histoire (mais inscrite dans l'Histoire algérienne, on est quand même chez Khadra !) avec quelques belles pages sur la boxe (mais qui ne dérangeront pas les allergiques) et de belles romances amoureuses (mais qui finissent mal en général, ça aussi chacun sait). La plume de Khadra est fluide, élégante et agréable. Le bouquin...
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  • Khloey 25/04/2022
    [COUP DE CŒUR] Il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle émotion pour un livre. Depuis, il me semble, « Mort sur le Nil » d’Agatha Christie. Ce qui remonte déjà à la fin juin, soit 4 mois auparavant. Si j’avais su six mois plus tôt que j’allais dévorer « Les anges meurent de nos blessures », je n’y aurais pas cru. A vrai dire, je pensais sincèrement m’ennuyer dès les premières pages. Ce qui ne fut absolument pas le cas. “Les anges meurent de nos blessures” a laissé une trace indélébile dans mon esprit. Rares sont les livres, pourtant, qui restent longtemps dans mes pensées et qui font revenir des épisodes marquant dans ma mémoire. Lorsque je pense à cette histoire tout m’apparaît distinctement comme si j’avais tourné les dernières pages du bouquin il y a à peine quelques heures. Ce roman -j’en parle pourtant avec du recul puisque je l’ai terminé il y a de cela cinq mois maintenant- m’a véritablement blessé au cœur. Toutes ces descriptions n’étaient aucunement des fioritures dans le récit, elles avaient le goût du vrai. Le goût acide d’un monde véritable, un monde dans lequel nous vivons. Ce livre nous dépeint une réalité sans filtre et dénuée de tout euphémisme. Elle est représentée de façon pure et dure. J’en ai encore des frissons rien que d’y penser. Ma gorge se noue, mon ventre se serre et mes pensées ressassent sans arrêt la vie de Turambo. Mais surtout, et je ne veux pas me l’avouer, je ne peux m’enlever de la tête le destin tragique d’Irène, dont je tairais les raisons pour ceux qui n’auraient pas lu le livre. J’aimais ce personnage, sincèrement. Son intrépidité, sa répartie, son courage, sa spontanéité et son côté sauvage, sont tant de qualités que j’envie. De plus, elle était des trois amies -si l’on compte Louise, quatre- de Turambo, celle qui l’aimait réellement. Leur amour était beau et vivifiant. Le personnage de Turambo, quant-à lui, m’apparaissait moins sincère. Il cherchait désespérément à être aimé et cela m’agaçait. De plus, il manquait de maturité et son côté impulsif me déplaisait très souvent. Je trouvais même ses colères idiotes et dénuées de sens. Autrement, le personnage et surtout son histoire, étaient touchants. Néanmoins, Irène est la protagoniste qui a réellement conquis mon cœur. Elle me fait, par ailleurs, beaucoup penser à Kate dans « La Chronique des Bridgerton », qu’en pensez-vous ?[COUP DE CŒUR] Il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle émotion pour un livre. Depuis, il me semble, « Mort sur le Nil » d’Agatha Christie. Ce qui remonte déjà à la fin juin, soit 4 mois auparavant. Si j’avais su six mois plus tôt que j’allais dévorer « Les anges meurent de nos blessures », je n’y aurais pas cru. A vrai dire, je pensais sincèrement m’ennuyer dès les premières pages. Ce qui ne fut absolument pas le cas. “Les anges meurent de nos blessures” a laissé une trace indélébile dans mon esprit. Rares sont les livres, pourtant, qui restent longtemps dans mes pensées et qui font revenir des épisodes marquant dans ma mémoire. Lorsque je pense à cette histoire tout m’apparaît distinctement comme si j’avais tourné les dernières pages du bouquin il y a à peine quelques heures. Ce roman -j’en parle pourtant avec du recul puisque je l’ai terminé il y a de cela cinq mois maintenant- m’a véritablement blessé au cœur. Toutes ces descriptions n’étaient aucunement des fioritures dans le récit, elles avaient le goût du vrai. Le goût acide d’un monde véritable, un monde dans lequel nous vivons. Ce livre nous dépeint une réalité...
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  • AngeliqueT 15/10/2021
    Yasmina Khadra a une écriture très ciselée et riche de détails ! Ses histoires sont profondément humaines et on devrait les faire lire dans les écoles. Je regrette que celle-ci se situe encore en Algérie, après " Ce que le jour doit à la nuit ". Néanmoins, cela ne m'a pas empêchée de lire cette très longue histoire avec beaucoup d'intérêt. Au fond, sans y avoir jamais mis les pieds, j'ai l'impression de connaitre l'Algérie, côté pile comme côté face. Entre richesses et pauvreté..... Ce n'est pas et de loin le meilleur Khadra
  • Brice_B 26/04/2021
    Chaque rentrée littéraire est une sorte de foire au livre géante : les éditeurs sont sur les dents, les auteurs enchaînent les promos qui les épuisent autant qu'ils le font vendre, les libraires composent leurs tables et cherchent à mettre en avant leur perle rare, les lecteurs sont noyés sous une avalanche de critiques, d'interviews et de conseils. Dans ce bazar immense, cette agitation livresque, il faut se laisser guider par un esprit d'aventure et d'audace pour quelques romans seulement, et miser sur ses auteurs fétiches pour s'en sortir. Les bons romans émergeront naturellement dans quelques mois, rien ne presse. En quelques mots, voilà pourquoi Les anges meurent de nos blessures figurait dans ma sélection réduite des romans de la rentrée littéraire. Dans l'Algérie colonisée des années 20, nous suivons le destin de Turambo, jeune miséreux promis à un destin ordinaire, dans un pays conquis pas ces français qui rappelent non sans plaisir aux jeunes "bougnoules" la place qu'ils entendent leur faire occuper dans la société. Pourtant, dans sa soif d'ascension, rien n'arrêtera Turambo : ni sa peur bleue de la police, ni les coups durs de la vie, ni son oncle Mekki qui le vilipende sur ses choix de vie. Quand s'offre à lui la possibilité d'une carrière dans la boxe, il saisira l'opportunité de devenir quelqu'un. La tête gonflée d'espoir, il ne se méfiera guère des intentions peu philanthropes de ceux qui cherchent à le porter au sommet. Turambo apprendra à ses dépends que, contrairement à ses combats sur le ring, on sort rarement vainqueur d'un engagement aux côtés des blancs dans l'Algérie d'entre deux guerres. Yasmina Khadra signe avec ce dernier roman le récit d'une vie et d'une époque ; jamais ennuyeux, historiquement intéressant, sociologiquement passionnant, il raconte l'histoire des enfants de son pays, l'histoire de ces jeunes arabes qui voulaient avoir la même vie que les colons qui profitaient de leurs richesses, quitte à y laisser des plumes. Sans jamais s'adonner à la facilité du misérabilisme, ni chercher à faire larmoyer le lecteur, il nous offre une très belle lecture à tous égards.Chaque rentrée littéraire est une sorte de foire au livre géante : les éditeurs sont sur les dents, les auteurs enchaînent les promos qui les épuisent autant qu'ils le font vendre, les libraires composent leurs tables et cherchent à mettre en avant leur perle rare, les lecteurs sont noyés sous une avalanche de critiques, d'interviews et de conseils. Dans ce bazar immense, cette agitation livresque, il faut se laisser guider par un esprit d'aventure et d'audace pour quelques romans seulement, et miser sur ses auteurs fétiches pour s'en sortir. Les bons romans émergeront naturellement dans quelques mois, rien ne presse. En quelques mots, voilà pourquoi Les anges meurent de nos blessures figurait dans ma sélection réduite des romans de la rentrée littéraire. Dans l'Algérie colonisée des années 20, nous suivons le destin de Turambo, jeune miséreux promis à un destin ordinaire, dans un pays conquis pas ces français qui rappelent non sans plaisir aux jeunes "bougnoules" la place qu'ils entendent leur faire occuper dans la société. Pourtant, dans sa soif d'ascension, rien n'arrêtera Turambo : ni sa peur bleue de la police, ni les coups durs de la vie, ni son oncle Mekki qui le vilipende sur ses choix de vie. Quand...
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