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Les Bleus étaient verts
Date de parution : 20/08/2020
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Les Bleus étaient verts

Date de parution : 20/08/2020
De chair et de fer
Max ne suivra pas son père six cents mètres sous terre. La mine, très peu pour lui. À vingt ans, Max rêve d'ailleurs. Alors en 1961, quand il embarque pour... Max ne suivra pas son père six cents mètres sous terre. La mine, très peu pour lui. À vingt ans, Max rêve d'ailleurs. Alors en 1961, quand il embarque pour l'Algérie, il se dit qu'au moins, là-bas, il y aura le soleil et la mer. Il ne sera pas déçu.
Pour...
Max ne suivra pas son père six cents mètres sous terre. La mine, très peu pour lui. À vingt ans, Max rêve d'ailleurs. Alors en 1961, quand il embarque pour l'Algérie, il se dit qu'au moins, là-bas, il y aura le soleil et la mer. Il ne sera pas déçu.
Pour l'aspirant au 11è bataillon de chasseurs alpins, le poste frontière algéro-tunisien relèverait presque de la sinécure. D'autant qu'il rencontre Leïla, une jeune infirmière Berbère dont il tombe fou amoureux. Tant pis pour sa fiancée sténo à Saint-Étienne.
Mais à l'approche du cessez-le-feu, les tensions s'exacerbent, l'ennemi d'hier devient le nouvel allié et Max essaie de garder la face dans ce merdier. Saleté de guerre...

Tragi-comédie cruelle et corrosive où le verbe mordant d'Alain Jaspard incise dans la laideur d'un conflit remisé aux oubliettes, Les Bleus étaient verts est le portrait d'une jeunesse en mutation qui s'apprête à briser ses entraves, à libérer sa soif de vivre et d'aimer.
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EAN : 9782350877433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350877433
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Une réussite tragicomique.
Ariane Bois / Psychologies

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DOMS 01/10/2021
    Saint Étienne dans les années 60. Max est fiancé à la belle Monika, enfin Monique, mais avouez que ça fait plus sexy et moderne avec un a. la belle n’est pas farouche mais n’a pas encore consenti à offrir son corps, pas avant le mariage. Qu’importe, Max part au front avec dans le cœur de jolies perspectives. Et ces deux années en Algérie sont un excellent moyen d’échapper au sort qui l’attend, descendre à la mine comme son père avant lui, comme tous les jeunes autour de lui. Pas bien gai comme perspective la silicose dans les poumons et le cancer avant 50 ans. Algérie, 1961. Si l’Algérie est colonie française depuis 1830 environ, les années soixante sont davantage synonyme de conflit armé et de décolonisation. Aussi quand Max embarque pour Alger, les espoirs de soleil et de mer sont assombris par les conflits, FLN et ALN, ne sont pas des mots en l’air. Il va s’en rendre compte par lui-même, lui qui est parti là-bas pour une opération de maintien de l’ordre. Même si finalement son poste à la frontière algéro-tunisienne dans le 11e bataillon des chasseurs alpins est relativement privilégié. Là, il va rencontrer la belle Leila et succomber au charme de celle qu’il nomme sa sorcière. La fin de cette guerre commencée en 1954 est proche, mais les risques sont réels pour ces jeunes hommes, personne n’en sortira intact, aucun n’osera en parler plus tard. C’est toujours moche la guerre, et celle-là n’a vraiment rien de glorieux. Les conditions du référendum de 1962, le sort des harkis abandonnés par la France, la débandade des pieds noirs qui partent les mains vides de ce pays où souvent ils sont nés, les exactions, la torture, des centaines de milliers de morts des deux côtés, sont évoqués, en toile de fond de ce roman. Le récit alterne deux grandes époques, de 1961/62 à 2016/2020, et les voix de plusieurs protagonistes, Max, Monica, Ali, pour ne citer qu’eux. On entre dans le cœur et la tête de ces jeunes, français ou arabe, partagés entre l’amitié et l’amour du pays, la foi en l’homme et l’envie d’aimer, de vivre, de partager, de donner et de recevoir. Le ton est mordant, ironique, jamais voyeur ni polémique pour évoquer ces situations souvent à la limite de l’absurde. Les paysages, couleurs, saveurs, odeurs, servent de décors aux scènes, violence, douceur, tendresse, amour, guerre, espoir, la mine, la mer, le bled, tout y est, transpire, s’efface, crépite, comme dans un film. C’est, il me semble, une des grandes qualités d’écriture d’Alain Jaspard, cette propension à nous faire vivre dans un décor que l’on s’approprie grâce à ses mots. lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/10/08/les-bleus-etaient-verts-alain-jaspard/Saint Étienne dans les années 60. Max est fiancé à la belle Monika, enfin Monique, mais avouez que ça fait plus sexy et moderne avec un a. la belle n’est pas farouche mais n’a pas encore consenti à offrir son corps, pas avant le mariage. Qu’importe, Max part au front avec dans le cœur de jolies perspectives. Et ces deux années en Algérie sont un excellent moyen d’échapper au sort qui l’attend, descendre à la mine comme son père avant lui, comme tous les jeunes autour de lui. Pas bien gai comme perspective la silicose dans les poumons et le cancer avant 50 ans. Algérie, 1961. Si l’Algérie est colonie française depuis 1830 environ, les années soixante sont davantage synonyme de conflit armé et de décolonisation. Aussi quand Max embarque pour Alger, les espoirs de soleil et de mer sont assombris par les conflits, FLN et ALN, ne sont pas des mots en l’air. Il va s’en rendre compte par lui-même, lui qui est parti là-bas pour une opération de maintien de l’ordre. Même si finalement son poste à la frontière algéro-tunisienne dans le 11e bataillon des chasseurs alpins est relativement privilégié. Là, il va rencontrer la belle Leila et succomber...
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  • criscat 19/05/2021
    J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre Max qui en fait d’aventure se retrouve en arque sur un bateau direction l’Algérie Max va tombe amoureux de ce pays et surtout de la jolie Leila Mon père ayant été deux en a en Algérie et ne nous ayant jamais raconté cette époque de vie , j,ai eu un peu l’impression de le revoir Et j’ai mieux compris je pense les tenants et les aboutissants de ce conflit
  • zouips 23/12/2020
    Max ,fils et frère de mineurs de fond est enrôlé pour l'Algérie. Il laisse derrière lui sa fiancée Monika . Ce récit alternativement nous transporte en Algérie durant le conflit, en France de nos jours dans le bistrot d'un ami de Max, et nous fait lire le journal intime de la Monika ( la fiancée restée en France.) En Algérie, Max tombe amoureux de Leïla qui disparait la veille du jour où il doit lui faire quitter l'Algérie .Il ne la retrouvera pas et de retour en France, épousera Monika, mais n'oubliera jamais Leïla. 60 ans plus tard dans le bistrot, on entend la confidence qu'Ali se décide à faire, à son ami Max, rompant ainsi une promesse faite à Leïla 60 ans auparavant . Ce récit, tout en finesse, nous parle de cette vie ratée par un amour brisé et porte un regard très critique sur le conflit en Algérie. Livre que je recommande aux hommes comme aux femmes qui s'intéressent à ce moment de notre histoire
  • Cathy81 22/12/2020
    A vingt ans, Max rêve d'un avenir plus rose que le quotidien gris poussière de son père, "gueule noire" de la mine. Il rêve d'azur, de voyage... Quelle chance il fait partie de cette génération de soldats, "bleus" de 20 ans envoyés pour de longs mois en Algérie. Entre le bleu de la mer, la blancheur des villes algériennes, le jaune du désert et l'ocre des montagnes, il ne sera pas déçu! Il fait partie du 11eme bataillon de chasseurs alpins, chargés de surveiller la frontière entre l'Algérie et la Tunisie. Cette guerre, il la voit de loin et échappe aux combats difficiles. Il rencontre l'amour dans les yeux bruns de Leïla, sa peau couleur pain d'épices et ses boucles noires et brillantes. Mais Leïla disparait, l'indépendance est votée, Max retourne en France... C'est le premier livre d'Alain Jaspard que je lis et je n'ai pas été déçue. Il a un style très personnel, ironique et truculent. Sa façon de raconter la guerre d'Algérie via le personnage de Max, sorte de "Candide" du XXième siècle, évite les descriptions sombres des combats mais montrent bien les conséquences de cette guerre sur toutes les populations qui y vivaient. Nous la voyons à travers les yeux de ces "bleus" qui ne comprenaient pas la raison de ce conflit. Même si le sujet est grave, on rit beaucoup grâce à la langue verte de l'auteur! A vingt ans, Max rêve d'un avenir plus rose que le quotidien gris poussière de son père, "gueule noire" de la mine. Il rêve d'azur, de voyage... Quelle chance il fait partie de cette génération de soldats, "bleus" de 20 ans envoyés pour de longs mois en Algérie. Entre le bleu de la mer, la blancheur des villes algériennes, le jaune du désert et l'ocre des montagnes, il ne sera pas déçu! Il fait partie du 11eme bataillon de chasseurs alpins, chargés de surveiller la frontière entre l'Algérie et la Tunisie. Cette guerre, il la voit de loin et échappe aux combats difficiles. Il rencontre l'amour dans les yeux bruns de Leïla, sa peau couleur pain d'épices et ses boucles noires et brillantes. Mais Leïla disparait, l'indépendance est votée, Max retourne en France... C'est le premier livre d'Alain Jaspard que je lis et je n'ai pas été déçue. Il a un style très personnel, ironique et truculent. Sa façon de raconter la guerre d'Algérie via le personnage de Max, sorte de "Candide" du XXième siècle, évite les descriptions sombres des combats mais montrent bien les conséquences de cette guerre sur toutes les populations qui y vivaient. Nous la voyons à travers les yeux...
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  • Tostaky0 01/12/2020
    Après "Pleurer les rivières" j'étais curieux de découvrir le nouveau roman d'Alain Jaspard, Les bleus étaient verts. Il n'est pas question ici des séquelles laissées par quelques gnons sur un visage tuméfié, mais d'un épisode vécu par les jeunes troufions envoyés rétablir l'ordre en Algérie. 1961, le conflit franco-algérien tire à sa fin. Max, qui ne voulait surtout pas descendre au fond de la mine comme son père ou son frère a choisi de s'engager. Il a 20 ans et comme les jeunes hommes de son âge c'est la guerre d'Algérie qui l'attend. L'histoire de Max, Ali, Monique, Leïla, entre autres, de leur vie, de leurs aventures, de leurs joies et leurs peines, de leurs peurs, de leurs amours, des horreurs qu'ils ont vécues, c'est au comptoir chez Jef qu'elle se raconte. Entre deux bières, deux canons de rouge ou de verres de calva, c'est tour à tour Max, lui-même ou Ali qui se confie à l'oreille amicale du patron de bistrot. Des années 50 aux années 2000, Jaspard nous entraîne dans les pas de ce soldat. D'où il vient, vers quel futur il voudrait aller et les obstacles que la vie dresse devant lui. Une guerre, peut-il y avoir pire obstacle ? C'est aussi l'histoire d'une fracture. L'histoire d'un peuple qui réclame sa liberté, qui se bat pour elle. C'est l'histoire des Pieds-noirs, des harkis, de ces colons qui du jour au lendemain se retrouvent sans patrie. D'un pays qui n'en veut plus et d'un autre qui n'en veut pas, d'un pays qu'ils doivent fuir ou dans lequel ils vont mourir, souvent dans une sauvagerie sans nom. Max est acteur, Max est spectateur. Max survivra et rentrera en France, pour une vie différente, mais n'oubliera jamais. Un roman coup de poing qui n'en fait pas trop. Parce que l'auteur nous le propose comme une conversation de comptoir, comme les souvenirs qu'on égrène quand l'alcool nous grise, nous libérant de toute pudeur et de toute retenue. On alterne les moments forts et les moments de tendresse. C'est la violence du conflit, c'est la chaleur et la sueur, c'est l'érotisme des corps qu'on caresse, c'est parfois un trait d'humour qui vient alléger le récit. Un roman réussi de cette rentrée littéraire. Après "Pleurer les rivières" j'étais curieux de découvrir le nouveau roman d'Alain Jaspard, Les bleus étaient verts. Il n'est pas question ici des séquelles laissées par quelques gnons sur un visage tuméfié, mais d'un épisode vécu par les jeunes troufions envoyés rétablir l'ordre en Algérie. 1961, le conflit franco-algérien tire à sa fin. Max, qui ne voulait surtout pas descendre au fond de la mine comme son père ou son frère a choisi de s'engager. Il a 20 ans et comme les jeunes hommes de son âge c'est la guerre d'Algérie qui l'attend. L'histoire de Max, Ali, Monique, Leïla, entre autres, de leur vie, de leurs aventures, de leurs joies et leurs peines, de leurs peurs, de leurs amours, des horreurs qu'ils ont vécues, c'est au comptoir chez Jef qu'elle se raconte. Entre deux bières, deux canons de rouge ou de verres de calva, c'est tour à tour Max, lui-même ou Ali qui se confie à l'oreille amicale du patron de bistrot. Des années 50 aux années 2000, Jaspard nous entraîne dans les pas de ce soldat. D'où il vient, vers quel futur il voudrait aller et les obstacles que la vie dresse devant lui. Une guerre, peut-il y avoir pire obstacle ? C'est aussi l'histoire d'une fracture....
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