Lisez! icon: Search engine
Les Chemins de Katmandou (Nouvelle édition)
Date de parution : 07/11/2019
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Chemins de Katmandou (Nouvelle édition)

Date de parution : 07/11/2019
« Ceux qui se rendront à Katmandou ne reconnaîtront pas ce qui est écrit dans ce livre.
 […] Ce livre ne cherche pas à donner une idée de la réalité, mais à s’approcher de la vérité.
Celle de Jane, et celle d’Olivier, dont il raconte l’histoire. »
René Barjavel

 

Olivier, étudiant en mai 1968, a décidé de fuir la capitale, ses rêves et ses utopies pour conquérir pouvoir et fortune dans le sillage de son père, un homme d’affaires qui organise des...

Olivier, étudiant en mai 1968, a décidé de fuir la capitale, ses rêves et ses utopies pour conquérir pouvoir et fortune dans le sillage de son père, un homme d’affaires qui organise des voyages pour milliardaires à Katmandou, au Népal. En chemin, il rencontre la jolie Jane, hippie britannique  un peu paumée, à la recherche,...

Olivier, étudiant en mai 1968, a décidé de fuir la capitale, ses rêves et ses utopies pour conquérir pouvoir et fortune dans le sillage de son père, un homme d’affaires qui organise des voyages pour milliardaires à Katmandou, au Népal. En chemin, il rencontre la jolie Jane, hippie britannique  un peu paumée, à la recherche, comme tant d’autres, d’un idéal de vie communautaire dans la ville sacrée. Ils tombent amoureux l’un de l’autre...
Amours, drogues, illusions perdues. Il est des chemins pour se perdre ou pour se retrouver : les chemins de Katmandou.
Un grand classique de Barjavel.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782258161696
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258161696
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lililaluize 19/06/2023
    Nous retrouvons un thème cher à l’auteur, l‘amour et les ravages de la guerre. Une société parmi laquelle la jeunesse ne se reconnait plus, rêvant d’un absolu loin des contraintes sociales et de la captivité morale. Personnages torturés et utopistes, dépouillés de tout espoir, hormis celui de suivre le chemin de Katmandou. Ils suivent la voie sacrée, celle de la liberté et de la drogue pour mieux refouler les liens qui entravent le bonheur. Peace and love, Make love, Take drugs … C’est l’histoire des hippies, des originaux rattrapés par un emprisonnement, celui des stupéfiants et des chemins de traverse avec pour seule arrivée, la perdition. D’esprits vifs, il reste l’indolence, la matrice d’un enfer ou certains corps ne sont plus qu’à vendre afin d’assouvir les dépendances. Loin des idéaux de liberté et de marginalité, Barjavel dénude les corps qui se lient sans tabous, puis se délient, maigres et malades, il se penche sur cette période désabusée, dévastée où beaucoup d’âmes pacifistes se sont envolées avant d’avoir effectué leur karma. « Chacun suit son chemin, qui n’est pareil à aucun autre, et personne n’aboutit au même lieu, dans la vie ni dans la mort. Ce livre ne cherche pas à donner une idée de la vérité, mais à s’approcher de la vérité. Celle de Jane et celle d’Olivier, dont il raconte l’histoire ». Encore une fois , Barjavel pose un regard perçant et lucide sur une société pas si innocente. À lire ! Nous retrouvons un thème cher à l’auteur, l‘amour et les ravages de la guerre. Une société parmi laquelle la jeunesse ne se reconnait plus, rêvant d’un absolu loin des contraintes sociales et de la captivité morale. Personnages torturés et utopistes, dépouillés de tout espoir, hormis celui de suivre le chemin de Katmandou. Ils suivent la voie sacrée, celle de la liberté et de la drogue pour mieux refouler les liens qui entravent le bonheur. Peace and love, Make love, Take drugs … C’est l’histoire des hippies, des originaux rattrapés par un emprisonnement, celui des stupéfiants et des chemins de traverse avec pour seule arrivée, la perdition. D’esprits vifs, il reste l’indolence, la matrice d’un enfer ou certains corps ne sont plus qu’à vendre afin d’assouvir les dépendances. Loin des idéaux de liberté et de marginalité, Barjavel dénude les corps qui se lient sans tabous, puis se délient, maigres et malades, il se penche sur cette période désabusée, dévastée où beaucoup d’âmes pacifistes se sont envolées avant d’avoir effectué leur karma. « Chacun suit son chemin, qui n’est pareil à aucun autre, et personne n’aboutit au même lieu, dans la vie ni dans la mort. Ce livre ne cherche pas à donner une idée de la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Kapuziner 23/03/2023
    Livre débuté en pleine période de manifestation contre la réforme des retraites, le contexte social se prête tout à fait au contexte social du début du bouquin avec les manifestation de Mai 68. Tout au long du livre, on va suivre la quête identitaire du jeune Olivier dans un monde contre lequel il est en révolte. N'est ce pas au moment où il cessera de se battre qu'il trouvera la paix ? J'ai été vraiment happé par ce bouquin. Ayant une vision idéalisée de Katmandou et de cette époque de libéralisation des mœurs, le récit relate une vision assez sombre qui remet les idées en place, où la drogue fait des ravages. En lien avec Les chemins de Katmandou, je conseille Flash ou le Grand Voyage de Charles Duchaussois.
  • marylinestan 16/09/2022
    Wight was Wight, Dylan was Dylan, and Youssouf was Cat Stevens. Plongée dans les sixties. Désabusés par la mort des utopies en Occident, des jeunes de tous bords entament une croisade vers l’Inde et le Népal, en quête de paix, d’amour et de liberté. Pour nombre d’entre eux, le voyage se transforme en cauchemar sous les yeux impavides et le sourire de façade des dieux à têtes de singe, gratifiés de trompes d’éléphants ou de bras multiples et les bouddhas debout, assis, couchés. Tant qu’elles fleurissent barbes et cheveux les vertus des plantes sont bien réelles. Fumées, séchées et avalées telles qu’elles ou lyophilisées, elles secouent le karma. Les autochtones frottent les visages de leurs statues déifiées de poudre colorée rouge ou safran pour les purifier et les honorer, tandis que les hippies arrivés « sans un bagage et les pieds nus » font circuler leur calumet festif, « hippie hippie pie », et certains finissent tristement par des injections en solitaire, grateful d’accord, mais bientôt dead. Dans cette épopée vertigineuse, ce décalage fracassant, ce malentendu formidable, l’auteur brosse avec talent le portrait d’un pays magnifique « comme une fleur avant la saison », d’un peuple digne et tolérant « comme une pluie de papillons », d’un monde régi par des croyances et des rites millénaires au milieu duquel interagissent des Occidentaux en quête de profit, d’oubli, de rédemption. L’intrigue, rude, fracasse le peace and love, et le trip ne résiste pas à la réalité. Relecture gourmande d’un classique décapant. Wight was Wight, Dylan was Dylan, and Youssouf was Cat Stevens. Plongée dans les sixties. Désabusés par la mort des utopies en Occident, des jeunes de tous bords entament une croisade vers l’Inde et le Népal, en quête de paix, d’amour et de liberté. Pour nombre d’entre eux, le voyage se transforme en cauchemar sous les yeux impavides et le sourire de façade des dieux à têtes de singe, gratifiés de trompes d’éléphants ou de bras multiples et les bouddhas debout, assis, couchés. Tant qu’elles fleurissent barbes et cheveux les vertus des plantes sont bien réelles. Fumées, séchées et avalées telles qu’elles ou lyophilisées, elles secouent le karma. Les autochtones frottent les visages de leurs statues déifiées de poudre colorée rouge ou safran pour les purifier et les honorer, tandis que les hippies arrivés « sans un bagage et les pieds nus » font circuler leur calumet festif, « hippie hippie pie », et certains finissent tristement par des injections en solitaire, grateful d’accord, mais bientôt dead. Dans cette épopée vertigineuse, ce décalage fracassant, ce malentendu formidable, l’auteur brosse avec talent le portrait d’un pays magnifique « comme une fleur avant la saison », d’un peuple digne et tolérant «...
    Lire la suite
    En lire moins
  • BVIALLET 23/07/2022
    1968 : toute une jeunesse occidentale se dresse un peu partout contre l’ordre ancien… Un soir, dans le brouillard londonien, Jane, violée par un inconnu, tente de se suicider. Sven, jeune suédois en rupture de ban, la repêche dans la Tamise avant d’essayer de lui redonner goût à la vie. Jane accepte de faire équipe avec lui ainsi qu’avec Harold, italo-irlando-américain barbu et chevelu qu’elle prend pour amant. Tous trois décident de partir s’installer à Katmandou, Eldorado des routards. Pendant ce temps, à Paris, Olivier, très impliqué dans le mouvement estudiantin, est recherché par la police suite à une bagarre ayant mal tourné. Il envisage de quitter au plus vite Paris pour aller à Katmandou retrouver son père qui l’a abandonné à sa naissance et auquel il veut rappeler ses devoirs, surtout pécuniaires. Il abuse d’une association humanitaire pour se faire offrir le billet d’avion. Et c’est en terminant son périple à pied qu’il rencontre le trio de hippies. Pour Jane et Olivier, c’est l’amour au premier regard. Malheureusement Jane est un peu beaucoup accro à toutes sortes de produits illicites. Elle ne se contente pas de fumer des joints, elle passe vite à la cocaïne puis à l’héroïne. Olivier n’aura de cesse de se procurer de l’argent pour essayer de la tirer de là… « Les chemins de Katmandou » sont un roman tiré du scénario du film éponyme que Barjavel écrivit en collaboration avec Cayatte. À l’époque, il ne convainquit pas vraiment le public qui pouvait comparer avec « More » de Barbet-Schroder disposant de la bande musicale aussi planante de magnifique signée Pink Floyd ou de « Panique à Needle Park », œuvre magistrale et criante de vérité et de réalisme. L’équivalent français semblait bien fade et bien inférieur avec son côté carton-pâte, ses acteurs peu crédibles (Renaud Verley inexpressif, Gainsbourg jouant faux et Birkin, jolie et solaire, mais incapable de rendre la déchéance de sa fin) sans parler des décors trop léchés, des prises de vues d’un Népal de carte postale et d’une bande-son quelconque. Le livre de Barjavel est bien meilleur. Il évite tous les écueils qui firent sombrer le film, explique nettement mieux les tenants et aboutissants de cette histoire, est beaucoup plus noir et beaucoup plus explicatif (en particulier sur le destin de Jane et les raisons de sa dérive, certains événements ayant été sans doute volontairement édulcorés par crainte de la censure). Au total, un bon Barjavel, pas le meilleur bien entendu, mais toujours agréable à lire car fort bien écrit et donnant beaucoup à réfléchir sur la génération « Peace and Love » et sur l’atroce réalité du monde de la drogue.1968 : toute une jeunesse occidentale se dresse un peu partout contre l’ordre ancien… Un soir, dans le brouillard londonien, Jane, violée par un inconnu, tente de se suicider. Sven, jeune suédois en rupture de ban, la repêche dans la Tamise avant d’essayer de lui redonner goût à la vie. Jane accepte de faire équipe avec lui ainsi qu’avec Harold, italo-irlando-américain barbu et chevelu qu’elle prend pour amant. Tous trois décident de partir s’installer à Katmandou, Eldorado des routards. Pendant ce temps, à Paris, Olivier, très impliqué dans le mouvement estudiantin, est recherché par la police suite à une bagarre ayant mal tourné. Il envisage de quitter au plus vite Paris pour aller à Katmandou retrouver son père qui l’a abandonné à sa naissance et auquel il veut rappeler ses devoirs, surtout pécuniaires. Il abuse d’une association humanitaire pour se faire offrir le billet d’avion. Et c’est en terminant son périple à pied qu’il rencontre le trio de hippies. Pour Jane et Olivier, c’est l’amour au premier regard. Malheureusement Jane est un peu beaucoup accro à toutes sortes de produits illicites. Elle ne se contente pas de fumer des joints, elle passe vite à la cocaïne puis à l’héroïne. Olivier n’aura...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Medulla 12/07/2022
    Destination Katmandou. La belle londonienne Jane et le jeune parigot Olivier partent chacun de leurs côtés sur les chemins de Katmandou. L'Europe est alors secouée par les révoltes étudiantes et ouvrières de la fin des années 60, en proie aux doutes et à une utopie d'une société égalitaire pour tous, d'un amour universel. Brisés par leurs illusions, bercés de drogues et d'argent, les personnages se font fracasser par les réalités culturelles et sociologiques népalaises. On ne peut quitter ce que l'on est ou d'où l'on vient facilement. Un récit dur, sans concession portant en lui le souffle d'une ode à l'amour et au paradis perdu.
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Presses de la Cité
Des comédies hilarantes aux polars les plus noirs, découvrez chaque mois nos coups de cœur et de nouvelles idées de lecture.