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Les deux affaires Grégory
Date de parution : 07/09/2006
Éditeurs :
Belfond
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Les deux affaires Grégory

Date de parution : 07/09/2006

Le 16 octobre 1984, le capitaine de gendarmerie Étienne Sesmat était sur les bords de la Vologne, dans les Vosges, au moment où on retirait des eaux le corps du petit Grégory. Il ne se doutait pas, en cet instant, que cette affaire allait bouleverser sa vie et sa carrière… Un document inédit.

Le 16 octobre 1984, le capitaine de gendarmerie Étienne Sesmat se trouve sur les bords de la Vologne, dans les Vosges, alors qu'on retire des eaux le corps du petit...

Le 16 octobre 1984, le capitaine de gendarmerie Étienne Sesmat se trouve sur les bords de la Vologne, dans les Vosges, alors qu'on retire des eaux le corps du petit Grégory Villemin. Il ne se doute pas en cet instant que ce drame va devenir l'une des plus grandes dérives...

Le 16 octobre 1984, le capitaine de gendarmerie Étienne Sesmat se trouve sur les bords de la Vologne, dans les Vosges, alors qu'on retire des eaux le corps du petit Grégory Villemin. Il ne se doute pas en cet instant que ce drame va devenir l'une des plus grandes dérives judiciaires des vingt années à venir...

Très vite, "l'affaire Grégory" défraie la chronique et divise l'opinion. Pour le capitaine Sesmat, qui sera le premier à conduire l'enquête, le crime de la Vologne n'est pas seulement une énigme policière, c'est aussi et surtout un monstrueux gâchis. Pourquoi en effet a-t-il fallut neuf années à la justice pour parvenir aux mêmes conclusions que les gendarmes après trois semaines d'investigations intensives ? Pourquoi les a-t-on dessaisis au profit de la police alors qu'ils touchaient au but ? Pourquoi ce dossier s'est-il enlisé dans l'un des pires chaos judiciaires et médiatiques qu'a connus notre pays ?

Aujourd'hui, Etienne Sesmat n'est plus tenu par le devoir de réserve qui s'impose aux militaires d'active. Parce qu'il peut enfin parler librement, il répond aux accusations dont la gendarmerie a été la cible. En ce sens, son témoignage constitue un document exceptionnel, car s'il apporte une vision objective des faits, il livre aussi la vérité d'un homme confronté malgré lui à un dossier criminel hors du commun, et à un système judiciaire qu'il a toujours servi avec confiance mais qui a failli.

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EAN : 9782714442529
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 396
Format : 140 x 225 mm
Belfond
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EAN : 9782714442529
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 396
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • David67700 14/11/2022
    Une histoire terrible excellemment racontée 16 octobre 1984... Cette date est à jamais marquée dans la mémoire collective. Nous découvrons avec effroi le sort terrible du petit Grégory alors âgé de 4 ans. Il est retrouvé dans la Vologne. Je me rappelle de cette image où ce gendarme ramène le corps de ce petit garçon sur le bord devant les journalistes et photographes. Loin des réseaux sociaux, car inexistant à l'époque, mais cette image fera le tour des télévisions. L'affaire Grégory a été pour moi vécu comme une "série télévisée". Je me rappelle du journal de TF1 que mes parents regardaient chaque soir à 20h. On vivait chaque soir un nouvel épisode de ce crime odieux où nous même, on tentait de démêler le vrai du faux. On essayait même de trouver le coupable rien qu'en regardant le journal. Cette affaire aux multiples rebondissements où les protagonistes se déchirent et se tuent. En 2024, cette affaire aura 40 ans. Tant d'années de suspicion sur untel et untel, de Christine Villemin à Murielle Bolle en passant par Bernard Laroche. La vérité éclatera-t-elle un jour? J'ai donc écouté cette affaire avec Audible en prenant référence le livre d'Etienne Sesmat, gendarme en charge de cette affaire. Etienne Sesmat nous dévoile les méandres de cette enquête où on découvre les agissements aussi de chacun des protagonistes. Etienne Sesmat porte en lui un sentiment d'échec en ne découvrant pas l'assassin du petit Grégory. Il explique clairement dans ce livre le comportement de certains membres notamment de la justice comme le juge Lambert. Etienne Sesmat est humble, humain et détaille tous les détails, toutes les injustices causées dans cette affaire. L'acharnement de la justice contre Christine Villemin alors accusée de l'assassinat de son propre fils. Le colonel Sesmat a été jeté en pâture et pointé du doigt alors qu'il ne faisait que son travail. Il y a tellement de gâchis dans cette affaire. Est-ce ce gâchis aurait-il pu être évité? Personne ne le sait. Cette affaire l'aura marqué à vie. La mort d'un petit garçon innocent certainement victime de la jalousie de certains. La déchéance d'une famille où les tragédies se succèdent. La lecture du roman d'Etienne Sesmat est réalisée par Monsieur Luc de Villars. Il nous embarque dans ce roman et nous vivons l'affaire en se ressassant les images vues et revues de Grégory, des parents Villemin, mais aussi de Murielle Bolle dans la rue hurlant après les journalistes, de Bernard Laroche emmené par les gendarmes pour être interrogé... Si vous voulez en savoir plus sur cette affaire, je vous recommande cette lecture (en format papier, ebook ou audible)... C'est sûr, vous n'en sortirez pas intact... Hommage à Grégory Villemin... Une histoire terrible excellemment racontée 16 octobre 1984... Cette date est à jamais marquée dans la mémoire collective. Nous découvrons avec effroi le sort terrible du petit Grégory alors âgé de 4 ans. Il est retrouvé dans la Vologne. Je me rappelle de cette image où ce gendarme ramène le corps de ce petit garçon sur le bord devant les journalistes et photographes. Loin des réseaux sociaux, car inexistant à l'époque, mais cette image fera le tour des télévisions. L'affaire Grégory a été pour moi vécu comme une "série télévisée". Je me rappelle du journal de TF1 que mes parents regardaient chaque soir à 20h. On vivait chaque soir un nouvel épisode de ce crime odieux où nous même, on tentait de démêler le vrai du faux. On essayait même de trouver le coupable rien qu'en regardant le journal. Cette affaire aux multiples rebondissements où les protagonistes se déchirent et se tuent. En 2024, cette affaire aura 40 ans. Tant d'années de suspicion sur untel et untel, de Christine Villemin à Murielle Bolle en passant par Bernard Laroche. La vérité éclatera-t-elle un jour? J'ai donc écouté cette affaire avec Audible en prenant référence le livre d'Etienne Sesmat, gendarme en charge de cette affaire. Etienne Sesmat nous...
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  • sandraboop 09/10/2022
    Je me souviens comme si c'était hier de ce fait divers.j avais 7 ans et je découvrais que nous pouvions mourir, nous les enfants, sans raison valable. pendant des années cette histoire nous a hantée car les média s'en sont emparés (c'est donc devenir une histoire, celle qui fait vendre) et comme les rebondissements étaient dignes d'un roman policier autant dire que le fond de commerce était bon : le chantage et la jalousie au sein d'une famille, la mort d'un enfant par vengeance, le meutre du cousin par le père de la victime, la mère accusée du meurtre et d'infidélité, le père en prison, la vindicte populaire. à l'époque je n'avais pas conscience des couacs entre gendarmerie et police, entre enquêteurs et justice (avocats ?) ... c'est ce qu'apporte ce livre. je déplore chaque fois qu'on nous présente un reportage, une série sur ce drame et pourtant je viens d écouter ce livre car ce mystère, ce meurtre incomprehensible m'a marquée et je participe donc à ce maintien de l'engouement. et pourtant je pense à ces parents, qui ne feront jamais leur deuil, à leurs enfants nés après le drame qui vivent dans l ombre d'un frère assassiné, à cette famille qui doit détenir la vérité mais se tait depuis pres de 40 ans. J'espérais un éclairage. On a ici une intime conviction et surtout un réglage de compte. Oui, il est humain de vouloir rétablir la vérité de l enquête lorsqu'on a été mis en cause dans son intégrité mais j ai le sentiment d'avoir écouté 10 fois le même chapitre contre le juge Lambert, le srpj de Nancy et les média. j'avais compris dès le premier chapitre. ce que j apprécie fortement c'est la force avec laquelle le gendarme Sesmat défend l honneur de la mère pour reconnaître son innocence définitivement au delà de la décision de justice que bon nombre ignore voire que certains ont falsifié. Le dernier point positif est l ouverture vers des solutions pour que dorénavant une enquête ne se passe plus dans de telles conditions. quel dommage que le dernier rebondissement pourtant antérieur à la parution ne soit pas plus développé.Je me souviens comme si c'était hier de ce fait divers.j avais 7 ans et je découvrais que nous pouvions mourir, nous les enfants, sans raison valable. pendant des années cette histoire nous a hantée car les média s'en sont emparés (c'est donc devenir une histoire, celle qui fait vendre) et comme les rebondissements étaient dignes d'un roman policier autant dire que le fond de commerce était bon : le chantage et la jalousie au sein d'une famille, la mort d'un enfant par vengeance, le meutre du cousin par le père de la victime, la mère accusée du meurtre et d'infidélité, le père en prison, la vindicte populaire. à l'époque je n'avais pas conscience des couacs entre gendarmerie et police, entre enquêteurs et justice (avocats ?) ... c'est ce qu'apporte ce livre. je déplore chaque fois qu'on nous présente un reportage, une série sur ce drame et pourtant je viens d écouter ce livre car ce mystère, ce meurtre incomprehensible m'a marquée et je participe donc à ce maintien de l'engouement. et pourtant je pense à ces parents, qui ne feront jamais leur deuil, à leurs enfants nés après le drame qui vivent dans l ombre d'un frère assassiné, à...
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  • Maroussia_Ivanovna 01/08/2022
    L’auteur de ce livre, le colonel Sesmat, à l’époque des faits (16/10/1984) capitaine de la compagnie de gendarmerie d’Épinal, premiers enquêteurs sur les lieux, à la différence des autres littérateurs ayant écrit sur cette histoire, n’en fait pas un roman dramatique mais le rédige sur le plan d’un rapport rationnel. Son introduction présente les faits, l’enquête de gendarmerie et son aboutissement avorté par la désinvolture du juge Lambert. On y apprend l’importance du témoignage de Muriel Bole et les conditions sereines dans lesquelles il a été exposé. C’est dans le corps de son rapport qu’il détaille avec précision et équanimité ces faits que peu de gens ignorent. Comme dans tout bon rapport sa conclusion récapitule les dysfonctionnements, les explique et souvent propose ce qui pourrait être réformé pour qu’un tel gâchis ne se reproduise plus. Les rivalités police/gendarmerie ; l’empressement de la presse à courir après le scoop ; la lenteur qui a permis de brouiller les pistes et surtout les problèmes de personnes s’écartant de la rigueur que demande leur rôle. Son analyse est particulièrement intéressante et on peut le croire quand il dit que si le juge Lambert avait daigné se déplacer pour entendre Muriel Bole, Bernard Laroche serait vivant, emprisonné ou libre, mais pas emporté par un coup de carabine et les épisodes qui ont suivi sa mort n’auraient pas existé. L’auteur de ce livre, le colonel Sesmat, à l’époque des faits (16/10/1984) capitaine de la compagnie de gendarmerie d’Épinal, premiers enquêteurs sur les lieux, à la différence des autres littérateurs ayant écrit sur cette histoire, n’en fait pas un roman dramatique mais le rédige sur le plan d’un rapport rationnel. Son introduction présente les faits, l’enquête de gendarmerie et son aboutissement avorté par la désinvolture du juge Lambert. On y apprend l’importance du témoignage de Muriel Bole et les conditions sereines dans lesquelles il a été exposé. C’est dans le corps de son rapport qu’il détaille avec précision et équanimité ces faits que peu de gens ignorent. Comme dans tout bon rapport sa conclusion récapitule les dysfonctionnements, les explique et souvent propose ce qui pourrait être réformé pour qu’un tel gâchis ne se reproduise plus. Les rivalités police/gendarmerie ; l’empressement de la presse à courir après le scoop ; la lenteur qui a permis de brouiller les pistes et surtout les problèmes de personnes s’écartant de la rigueur que demande leur rôle. Son analyse est particulièrement intéressante et on peut le croire quand il dit que si le juge Lambert avait daigné se déplacer pour entendre Muriel Bole, Bernard Laroche serait vivant,...
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  • lagrandeval 19/02/2022
    Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, un enfant de 4 ans, est retiré des eaux de la Vologne dans les Vosges. C’est le début d’une affaire judiciaire hors norme. A l’époque des faits le Colonel Etienne Sesmat était capitaine et a enquêté sur cette affaire. Maintenant à la retraite, il a écrit sa version de ce feuilleton judiciaire. A travers cet écrit on ressent la droiture de l’armée, son amertume dans le traitement de cette affaire. Il rend coup pour coup. De l’affaire Villemin, je connaissais les grandes lignes car j’avais 11 ans à l’époque. Je ressors de cette lecture totalement abasourdie, totalement dégoûtée du comportement des protagonistes. La justice avec un juge d’instruction qui ne prend pas les bonnes décisions, influençable et dont pour lui, le secret de l’instruction n’existe pas. Les avocats de Bernard Laroche qui dénigrent les parents et font tout pour que les soupçons se portent sur Christine Villemin grâce notamment aux journalistes. Les journalistes qui font et défont les images de de chacun et sans preuves ! Ils décident que la mère est l’assassin. Et voilà, comment on manipule l’opinion publique. Et puis, cela fait vendre alors que les journalistes qui n’entrent pas dans cette voie ne sont plus écoutés. Les gendarmes dont on dénigre leur travail et qui ne sont pas appuyés par leur hiérarchie. Des flics qui continuent le travail de sape des gendarmes et monte à dossier à charge contre Christine. Une famille avec des secrets où chacun campe sur ses positions, garde des secrets et ne recherchent pas à connaître la vérité. Enfin, un couple qui grâce à leur amour a pu surmonter cet enfer. Je crois que plus d’un couple aurait été détruit. En conclusion, pas de réponse, des protagonistes qui ont été marqués par cette affaire. Elle les a accompagnés tout au long de leur vie comme un poids gênant sur leurs épaules. Que gâchis !Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, un enfant de 4 ans, est retiré des eaux de la Vologne dans les Vosges. C’est le début d’une affaire judiciaire hors norme. A l’époque des faits le Colonel Etienne Sesmat était capitaine et a enquêté sur cette affaire. Maintenant à la retraite, il a écrit sa version de ce feuilleton judiciaire. A travers cet écrit on ressent la droiture de l’armée, son amertume dans le traitement de cette affaire. Il rend coup pour coup. De l’affaire Villemin, je connaissais les grandes lignes car j’avais 11 ans à l’époque. Je ressors de cette lecture totalement abasourdie, totalement dégoûtée du comportement des protagonistes. La justice avec un juge d’instruction qui ne prend pas les bonnes décisions, influençable et dont pour lui, le secret de l’instruction n’existe pas. Les avocats de Bernard Laroche qui dénigrent les parents et font tout pour que les soupçons se portent sur Christine Villemin grâce notamment aux journalistes. Les journalistes qui font et défont les images de de chacun et sans preuves ! Ils décident que la mère est l’assassin. Et voilà, comment on manipule l’opinion publique. Et puis, cela fait vendre alors que les journalistes qui n’entrent pas...
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  • lauramanach 14/04/2020
    bouquin complet et pro, je l'ai lu en une journée
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