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Les Filles comme nous
Brown Girls
Emmanuelle Aronson (traduit par)
Date de parution : 12/01/2023
Éditeurs :
Les Escales

Les Filles comme nous

Brown Girls

Emmanuelle Aronson (traduit par)
Date de parution : 12/01/2023
Un roman choral magistral qui raconte la vie des filles à la peau brune du Queens, de leur naissance à leur mort.

 
Dans le quartier hétéroclite et vibrant du Queens, à New York, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine dans laquelle elles ont grandi. C’est... Dans le quartier hétéroclite et vibrant du Queens, à New York, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine dans laquelle elles ont grandi. C’est ici qu’elles se jurent d’être meilleures amies pour la vie.
Débordantes d’énergie, ces filles arpentent New York, chantent Mariah Carey à...
Dans le quartier hétéroclite et vibrant du Queens, à New York, des jeunes femmes tentent de conjuguer leurs origines métissées avec la culture américaine dans laquelle elles ont grandi. C’est ici qu’elles se jurent d’être meilleures amies pour la vie.
Débordantes d’énergie, ces filles arpentent New York, chantent Mariah Carey à tue-tête, s’éprennent de garçons désintéressés et brisent des coeurs tout en essayant d’honorer l’image lisse de filles obéissantes que leur imposent leurs mères. Mais en grandissant, un fossé se creuse : là où certaines restent fidèles à leurs racines,
d’autres s’évertuent à toucher les étoiles.
Premier roman embrasé par un choeur de voix inoubliables, Les Filles comme nous raconte la découverte de l’âge adulte, l’amitié féminine et la quête poignante de femmes qui tentent de se forger une place dans le monde d’aujourd’hui.
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EAN : 9782365696791
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782365696791
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Un superbe roman de filles fortes et émouvantes, où chacune enchaîne son destin à l'autre."
Flair

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ThecosmicSam 25/09/2023
    La lecture m’a, dans un premier temps, désarçonnée mais une fois le cap de la surprise passée, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce texte et je me suis laissée porter par les mots de Daphne Palasi Andreades. A la façon d’un slam ou d’une chanson, Daphne Palasi Andreades nous immerge dans une communauté au cœur de New York. Les personnages ne sont pas clairement identifiés/identifiables et il n’y a pas de trame narrative à proprement parler. Le texte est plutôt clamé à l’unisson par une multitude de femmes qui se retrouvent dans cette quête identitaire du fait de leur couleur de peau, de leurs origines sociales, de leur prénom et de leur genre. Issues de la première ou de la deuxième génération d’expatriés, ces fillettes, adolescentes puis, jeunes femmes ont du mal à trouver leur place. Tiraillées entre, d’une part, leurs origines et la culture de leurs ascendants et, d’autre part, le rêve américain tel qu’il est diffusé dans les médias et auquel elles aspirent sans s’y reconnaître. Si certaines ne désirent qu’une chose : quitter leur quartier pour évoluer dans les hautes sphères de Manhattan, d’autres, à l’inverse, redoutent le changement et s’accrochent à ce qu’elles connaissent. Les chemins de ces copines soudées par les souvenirs de l’enfance se séparent alors dans des directions opposées. Pourtant, leurs préoccupations restent les mêmes. Car dans les grandes universités, les sociétés cotées, les places tendances, intégrées à force de volonté, peu sont celles et ceux qui leur ressemblent. Cette errance identitaire plane dans tous les domaines de leur vie et on se demande si elle prendra fin un jour. Au fil des chapitres qui défilent en même temps que l’âge de ces femmes accroît, la compréhension de soi et du monde se fait plus facile et, avec elle, une certaine acceptation. Par la force d’évocation de ses mots, Daphne Palasi Andreades a réussi le bel exploit de capter le lecteur par un texte en prose, s’éloignant d’un schéma narratif classique. Alors, je reconnais que cet ouvrage ne plaira pas à tous, mais il s’agit d’une fenêtre vers un autre que soi, d’une ouverture sur le monde et les autres. Ce texte porte un message universel : « Pourquoi avoir cru que chez soi se résumait à un seul endroit ? Alors qu’exister dans ces corps signifie porter en soi plusieurs mondes ? »La lecture m’a, dans un premier temps, désarçonnée mais une fois le cap de la surprise passée, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce texte et je me suis laissée porter par les mots de Daphne Palasi Andreades. A la façon d’un slam ou d’une chanson, Daphne Palasi Andreades nous immerge dans une communauté au cœur de New York. Les personnages ne sont pas clairement identifiés/identifiables et il n’y a pas de trame narrative à proprement parler. Le texte est plutôt clamé à l’unisson par une multitude de femmes qui se retrouvent dans cette quête identitaire du fait de leur couleur de peau, de leurs origines sociales, de leur prénom et de leur genre. Issues de la première ou de la deuxième génération d’expatriés, ces fillettes, adolescentes puis, jeunes femmes ont du mal à trouver leur place. Tiraillées entre, d’une part, leurs origines et la culture de leurs ascendants et, d’autre part, le rêve américain tel qu’il est diffusé dans les médias et auquel elles aspirent sans s’y reconnaître. Si certaines ne désirent qu’une chose : quitter leur quartier pour évoluer dans les hautes sphères de Manhattan, d’autres, à l’inverse, redoutent le changement et s’accrochent à ce qu’elles connaissent. Les chemins de...
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  • MilleetunepagesLM 01/08/2023
    Le commentaire de Lynda : Ce roman choral est écrit non pas au ‘’je’’ mais au ‘’nous’’. Qui sont les filles comme nous, et bien, ce sont les filles brunes, brunes de toutes les nuances, du brun chocolat foncé au brun chocolat au lait, elles ont une chose en commun, elles vivent ou bien ont vécu dans le Queens à New York. Elles sont belles, jeunes, et elles vivront de la vie à la mort dans cette partie de New York. Elles s’appellent Michaela, Anjali, Trish, entre autres, des noms comme on entend presque tous les jours, la différence, et bien, ce sont des filles de couleur. La plupart viennent d’un quartier pauvre, la plupart vont suivre le chemin que l’on a pavé pour elles. Les frères et les pères ont souvent fait de la prison, les ancêtres, on ne les connaît pas, puisque que les familles sont parties d'autres coins du monde pour essayer de vivre dans ce qui est l’Amérique. Ce roman, ce sont elles, ce sont leurs voix que l’on peut lire. Elle nous raconte, elle nous parle. Elles m’ont fait rire à plusieurs reprises, mais elles m’ont aussi ému très souvent à travers la lecture, et ce au larmes. On y parle de beaucoup de choses, même si le roman a peu de pages, le racisme bien sûr, mais aussi la pandémie, les mots de Donald Trump, la pauvreté, la misère, et celles qui vont l’école, qui veulent s’en sortir et faire comme elles le disent un métier de ‘’blanche’’. La violence y a sa place également, la violence des hommes envers les femmes, mais aussi la violence verbale des blancs envers ses femmes noires, comme par exemple les préposées. En fait ce roman est bouleversant, parce que nous sommes témoins de plein de choses qu’elles nous disent, et nous ne sommes pas dans le Queens. De très courts chapitres, font que la lecture se fait assez rapidement. Je vous recommande ce roman, il bouleverse d’une certaine façon, mais il fait aussi du bien en faisant la lumière sur des filles comme nous !Le commentaire de Lynda : Ce roman choral est écrit non pas au ‘’je’’ mais au ‘’nous’’. Qui sont les filles comme nous, et bien, ce sont les filles brunes, brunes de toutes les nuances, du brun chocolat foncé au brun chocolat au lait, elles ont une chose en commun, elles vivent ou bien ont vécu dans le Queens à New York. Elles sont belles, jeunes, et elles vivront de la vie à la mort dans cette partie de New York. Elles s’appellent Michaela, Anjali, Trish, entre autres, des noms comme on entend presque tous les jours, la différence, et bien, ce sont des filles de couleur. La plupart viennent d’un quartier pauvre, la plupart vont suivre le chemin que l’on a pavé pour elles. Les frères et les pères ont souvent fait de la prison, les ancêtres, on ne les connaît pas, puisque que les familles sont parties d'autres coins du monde pour essayer de vivre dans ce qui est l’Amérique. Ce roman, ce sont elles, ce sont leurs voix que l’on peut lire. Elle nous raconte, elle nous parle. Elles m’ont fait rire à plusieurs reprises, mais elles m’ont aussi ému très souvent à travers la lecture, et ce au larmes. On y parle...
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  • iris29 07/07/2023
    Quand une fille comme moi prend des filles comme nous et se rend compte que ce n'est pas un roman au sens traditionnel du terme, elle envisage de laisser tomber, puis s'accroche et finit par aimer les filles comme elles ... C'est quoi des filles comme nous ? Des filles de couleur (comme on dit..). C'est à dire toutes les couleurs, de café au lait en passant par noir charbon, chocolat : le monde entier ...toutes les origines, tous ces émigrés qui pensant trouver une vie meilleure aux States, décident d'émigrer, atterrissent dans le Queens (un des cinq arrondissements de New York). où ils vivent et grandissent entre eux sans cotoyer les blancs. Les filles comme nous , n'ont pas de personnage principal ou secondaire et pourtant il raconte plusieurs vies , plusieurs parcours : l'école, les amitiés entre filles, les frères qui tournent mal , les filles qui partent étudier, celles qui restent, celles qui seront les premières de leur famille à avoir un diplôme, à faire des études, à réussir, à déménager. Des filles qui sentent la couleur de leur peau partout où elles vont, des filles qui se lient avec des blancs , les premières de leur famille, les amies qu'on perd, les amies d'enfance, qu'on a plaisir à retrouver, le boulot, l'amour, la mort. Toute une vie de "fille comme nous "... Au début, j'ai pensé que ce roman datait, mais non, il y a les réseaux sociaux, et pourtant le racisme, les préjugés, la frontière blanc/noir est très présente et on ne la franchit pas sans problèmes, sans interrogations, sans humiliation, ou sans un sentiment de trahison, vis à vis de celles qui sont restées dans leur quartier.. Elles sont les premières à avoir un "métier de blanche" et leurs parents ne les comprennent pas. Elles ont réussi, elles ont de l'argent pour aller visiter leur pays d'origine, et si il y a un grand sentiment de familiarité, elles y sont étrangères,ne connaissent pas les lieux, les coutumes ou la langue... Elles sont la deuxième, la troisième génération, et pourtant, Manhattan a été comme un pays inconnu quand elles ont intégré un de ses lycées. Les filles comme nous, c'est un roman social, choral, presque porté par une seule voix , celle de toutes les femmes ayant habité ce quartier, une femme multiple., toute une communauté, et pleins de pays d'origine différents pourtant... Les filles comme nous, a beau ne pas être un roman classique, avec héroïne , et pourtant quand on referme le livre, on est riches de plusieurs vies, tant de destins, tant d'origines, tant de couleurs de peau. On a l'impression de bien les connaïtre ces filles, de les comprendre, c'est sûr et de les aimer aussi. Et bien que ce roman refléte vraiment la culture américaine, et si c'était comme ça aussi chez nous ? Et si le racisme , les préjugés, pouvaient être combattus juste avec un livre en rencontrant des personnages aux parcours de vie à l'opposé des notres et pourtant si semblables... Les filles comme nous sont juste des filles comme moi., comme toi, comme nous, quoi..Quand une fille comme moi prend des filles comme nous et se rend compte que ce n'est pas un roman au sens traditionnel du terme, elle envisage de laisser tomber, puis s'accroche et finit par aimer les filles comme elles ... C'est quoi des filles comme nous ? Des filles de couleur (comme on dit..). C'est à dire toutes les couleurs, de café au lait en passant par noir charbon, chocolat : le monde entier ...toutes les origines, tous ces émigrés qui pensant trouver une vie meilleure aux States, décident d'émigrer, atterrissent dans le Queens (un des cinq arrondissements de New York). où ils vivent et grandissent entre eux sans cotoyer les blancs. Les filles comme nous , n'ont pas de personnage principal ou secondaire et pourtant il raconte plusieurs vies , plusieurs parcours : l'école, les amitiés entre filles, les frères qui tournent mal , les filles qui partent étudier, celles qui restent, celles qui seront les premières de leur famille à avoir un diplôme, à faire des études, à réussir, à déménager. Des filles qui sentent la couleur de leur peau partout où elles vont, des filles qui se lient avec des blancs , les premières de leur famille,...
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  • Mousquetaire11 21/05/2023
    "Nous sommes des filles du Queens", des filles à la peau brune qui sont "la somme de nombreuses identités, de nombreuses histoires en même temps". Dans ce premier roman à l'écriture fluide, Daphne Palasi Andreades, jeune New-Yorkaise, nous offre un récit aux courts chapitres rythmés qui rend hommage à ces filles et femmes du Queens. Comme un cycle de la vie, nous voyons grandir des fillettes, devenues adolescentes, puis femmes, mères, grand-mères avant de laisser place à de nouvelles générations. J'ai beaucoup apprécié ce roman choral qui offre la parole, au travers de ses personnages à de nombreuses femmes nées et qui ont grandi dans le Queens ce que l'on trouve finalement assez peu dans la littérature. Bon, en refermant cet ouvrage, je n'ai qu'une envie ; ressortir mes cd de "Mariah, Whitney, Destiny's Child, en poussant " ma "voix pour sortir les mêmes notes que ces chanteuses à la peau brune" qui ont bercé mon adolescence. Merci encore aux Éditions Les Escales et Netgalley France pour cette découverte.
  • Valerielle 15/04/2023
    Le ton est direct, les phrases parfois incisives pour témoigner de la vie pas vraiment de rêve de ces"filles comme nous", celles dont fait partie l'auteure Daphne Palasi Andreades, des filles noires ou métisses, originaires d'un quartier new-yorkais pauvre, le Queens. Ce parti pris d'un pronom personnel collectif a l’avantage de marquer nos esprits sur une expérience et un ressenti communs à ces filles, adolescentes, femmes, mères, puis femmes plus âgées.. L’auteure est habile : parfois, elle généralise certains vécus mais elle sait différencier les situations, par exemple, le choix d'avoir un enfant ou pas, de vivre en couple ou pas, d'avorter ou pas... le récit nous parle de leur adolescence, de l'école, des études, de la vie amoureuse, de la famille, des désirs d'enfants. Les personnages sont confrontés aux mêmes questions, aux mêmes situations mais elles n(ont pas forcément les mêmes aspirations. Daphne Palasi Andreades a grandi dans le Queens, sa famille est originaire des Philippines. Elle est diplômée de l'université de Columbia. En écrivant un roman à la première personne du pluriel, elle nous fait vivre dans la peau de personnages multiples, unis dans leur identité de filles noires d'immigrés. De quoi faire réfléchir. Cette lecture à la construction très originale ne m'a pas laissée indifférente.Je me suis laissée emporter par ces tranches de vie de filles d'immigrés qui ont fui leur pays dans l'espoir d'une vie meilleure.Le ton est direct, les phrases parfois incisives pour témoigner de la vie pas vraiment de rêve de ces"filles comme nous", celles dont fait partie l'auteure Daphne Palasi Andreades, des filles noires ou métisses, originaires d'un quartier new-yorkais pauvre, le Queens. Ce parti pris d'un pronom personnel collectif a l’avantage de marquer nos esprits sur une expérience et un ressenti communs à ces filles, adolescentes, femmes, mères, puis femmes plus âgées.. L’auteure est habile : parfois, elle généralise certains vécus mais elle sait différencier les situations, par exemple, le choix d'avoir un enfant ou pas, de vivre en couple ou pas, d'avorter ou pas... le récit nous parle de leur adolescence, de l'école, des études, de la vie amoureuse, de la famille, des désirs d'enfants. Les personnages sont confrontés aux mêmes questions, aux mêmes situations mais elles n(ont pas forcément les mêmes aspirations. Daphne Palasi Andreades a grandi dans le Queens, sa famille est originaire des Philippines. Elle est diplômée de l'université de Columbia. En écrivant un roman à la première personne du pluriel, elle nous fait vivre dans la peau de personnages multiples, unis dans leur identité de filles noires d'immigrés. De quoi faire réfléchir. Cette lecture à la construction très originale...
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