Les Gardiens de la voie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Witchblade 01/05/2020

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  Challenge plumes féminines 2020 – item n°17 J’ai découvert ce roman à ma librairie grâce à sa superbe couverture qui m’a interpellé : un homme avec une aile sur un fond vert et une fleur sur une partie du corps. Le résumé m’a intrigué et deux mots de la biographie de l’auteur ont fini de me convaincre de l’acheter : fantastique et ésotérique. L’auteure semble très connue en Russie et avec plusieurs romans à son actif mais dont c’est le premier traduit en français… Au moment de ma lecture, je suis la seule lectrice alors qu’il vient à peine de sortir (Novembre 2019). Je remercie Frisouille pour me l’avoir pioché pour Mars, même si j’en avais prévu sa lecture, ce sera maintenant chose faite. J’avais en tout cas hâte de le découvrir. L’auteur est adepte des phrases assez longues, c’est déstabilisant au départ mais quand on s’y concentre bien, on s’aperçoit qu’elle nous façonne son personnage, son moi intérieur. Par contre, son style est tel qu’il me donne rapidement mal au crâne. Du coup, j’ai alterné cette lecture avec des petits polars issus de ma liseuse. J’avais quand même envie de donner une chance à ce roman, j’avais l’impression que son style n’était qu’une parade pour nous faire découvrir autre chose. Le début n’est pas très clair aussi. On suit Mérouert, une jeune femme, mais également d’autres personnages qui ne sont pas clairement identifiés. Ça reste assez flou au début. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour voir se défiler l’histoire de celui-ci. Il s’agit en fait d’une guerre latente entre les bons et les méchants où les anges et démons essayent de s’accaparer des âmes par tous les moyens. Nous croisons ainsi différents personnages qui vivent leurs vies sans se douter des enjeux de certains. Mais en même temps, l’auteur nous donne des règles pour vivre mieux dans le bonheur comme dans le malheur. Et dans cette période particulière, et malgré un style assez ambigu, son histoire peut nous aider et faire du bien. Par contre, l’ésotérisme rencontré n’est pas du tout habituel avec ses anges et ses démons, et une vision de la vie bien différente. Les âmes humaines étant ce qu’elles sont, rien ne se passe comme l’avait prévu chacun des deux camps. Quelques coquilles ont été oubliées vers la fin du roman (p380 : un pris pour un prix…). Le style de cette auteure russe est très spécial, elle écrit des bouts de vie de ses personnages en mélangeant passé et présent sans distinction et en mêlant également les personnages (côté du Bien et du Mal). Pour certains, j’avais quand même du mal à retenir qui ils étaient, les noms russes n’ont pas aidé non plus. Elle nous laisse ensuite remplir les vides de son histoire, la lecture est donc loin d’être fluide ni très rapide. C’est pour cette raison que j’étais un peu perdue au début. La fin laisse supposer une suite. Existera-t-elle un jour ? Malgré une début assez particulier et sans doute du fait de l’écrivaine, j’ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur l’histoire, je suis quand même contente d’avoir persévérer (même si j’ai lu une dizaine d’autres romans entre avec de belles découvertes) car ce roman est une excellente découverte. Je n’ai pas trop l’habitude des auteurs russes mais je la pisterais, son univers est très différent de ce qui existe actuellement. Je conseille fortement aux amateurs de littérature russe et ésotérique de découvrir cette auteure et son roman très original. J’aurais mis un mois pour le lire mais il vaut vraiment le détour, l’ensemble (histoire et univers) est très singulier. Sur ce, bonnes lectures à vous :-)Challenge plumes féminines 2020 – item n°17 J’ai découvert ce roman à ma librairie grâce à sa superbe couverture qui m’a interpellé : un homme avec une aile sur un fond vert et une fleur sur une partie du corps. Le résumé m’a intrigué et deux mots de la biographie de l’auteur ont fini de me convaincre de l’acheter : fantastique et ésotérique. L’auteure semble très connue en Russie et avec plusieurs romans à son actif mais dont c’est le premier traduit en français… Au moment de ma lecture, je suis la seule lectrice alors qu’il vient à peine de sortir (Novembre 2019). Je remercie Frisouille pour me l’avoir pioché pour Mars, même si j’en avais prévu sa lecture, ce sera maintenant chose faite. J’avais en tout cas hâte de le découvrir. L’auteur est adepte des phrases assez longues, c’est déstabilisant au départ mais quand on s’y concentre bien, on s’aperçoit qu’elle nous façonne son personnage, son moi intérieur. Par contre, son style est tel qu’il me donne rapidement mal au crâne. Du coup, j’ai alterné cette lecture avec des petits polars issus de ma liseuse. J’avais quand même envie de donner une chance à ce roman, j’avais l’impression que son style n’était qu’une...

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