Lisez! icon: Search engine
Les Misfits
René Masson (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/06/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Misfits

René Masson (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/06/2018

Années 50, Reno, Nevada, capitale de l’industrie matrimoniale et des machines à sous. Divorcée et désenchantée, Roslyn Taber se lie d’amitié avec un groupe de « désaxés » composé d’un...

Années 50, Reno, Nevada, capitale de l’industrie matrimoniale et des machines à sous. Divorcée et désenchantée, Roslyn Taber se lie d’amitié avec un groupe de « désaxés » composé d’un cow-boy vieillissant, d’un mécanicien au coeur brisé et d’un cavalier de rodéo usé par le temps. À travers leur mode...

Années 50, Reno, Nevada, capitale de l’industrie matrimoniale et des machines à sous. Divorcée et désenchantée, Roslyn Taber se lie d’amitié avec un groupe de « désaxés » composé d’un cow-boy vieillissant, d’un mécanicien au coeur brisé et d’un cavalier de rodéo usé par le temps. À travers leur mode de vie, Roslyn éprouve ses premières sensations de liberté, d’euphorie et de passion. Mais lorsque son idéalisme innocent se heurte à une réalité plus brutale, elle doit prendre le risque de perdre ses amis… et le seul véritable amour qu’elle ait connu.
« Ni roman, ni pièce de théâtre, ni découpage cinématographique », comme l’auteur en convient dans sa préface, l’histoire des Misfits a été conçue comme un film. Écrit pour Marilyn Monroe, ce texte dense met en scène des personnages marginaux, aux prises avec leurs rêves, perdus dans la société marchande de l’American way of life. Quand l’Amérique mythique du passé est confrontée à son étouffante modernité…

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221218181
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221218181
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 19/09/2022
    LES MISFITS d’ ARTHUR MILLER Une curiosité que ce roman puisque Miller l’a écrit en pensant en faire un film. En fait c’est un scénario extrêmement précis. Nevada années 50 Roslyn vient de divorcer et rencontre Gay et Guido un peu perdus, vaguement cow boys. Si derrière ces noms vous visualisez Clark Gable Marylin Monroe et Cliff Montgomery, ce livre prendra une toute autre saveur. Miller est plus connu pour son Theatre, mort d’un commis voyageur et les sorcières de Salem, 2 pièces inoubliables.
  • c128057 24/08/2021
    Après avoir lu Mc Murtry en juillet, à l’apogée des cowboys, me voici 75-80 and plus tard avec Arthur Miller au crépuscule de ces fameux cowboys. Deux romans qui n’ont rien à voir évidemment. Je suis un peu resté dubitatif face à ces misfits. Ce roman/scénario est du sur mesure pour 3 monstres sacrés du cinéma hollywoodien. Cela se ressent un peu trop. C’est presque du roman photo:) Je n’ai pas vu le film (ce n’est pas l’envie qui manque) mais en refermant ce livre, j’avais les images des acteurs en tête! Bref, pas le meilleur Miller, mais pas inintéressant…
  • Perlaa 08/02/2021
    Pour apprécier ce texte il faut surmonter deux écueils majeurs. le premier, très attendu, nous ramène sans cesse aux acteurs du film éponyme. Impossible d'avancer sans mettre un visage sur les personnages. le second est plus formel. Ce texte est un roman scénario. J'ai eu l'impression d'avoir activé l'audiodescription, cet accompagnement pour déficients visuels qui décrit inlassablement d'une voix neutre  chaque plan… Il reste peu de place pour l'imagination qui est tout de même l'un des moteurs de l'émotion littéraire. Je pointerais même un troisième écueil, recherché lui-aussi, la confusion entre le personnage de Roslyn et la vraie  Marilyn. On sait qu' Arthur Miller avait écrit le scénario et surtout le personnage pour sa future femme Marilyn. Un séjour à Reno, capitale du divorce, lui avait permis de conclure son divorce avec sa première femme et écrire ce texte en hommage à Marilyn. Cette porosité entre les émotions de l'actrice et celles  du personnage est perturbante. On se demande si ce sont les paroles  réelles de Marilyn ou s'il s'agit d'un texte écrit ad hoc. Il en découle  une confusion, un télescopage entre la réalité et le texte qui procure une sensation de déjà vu voire de malaise...même si, en dehors de cela, retrouver Marilyn et ses comparses au cinéma est toujours un plaisir. Il reste quatre personnages marqués par leur passé, solitaires,  échoués  dans le  désert du Nevada. Chacun voudrait croire à sa rédemption. Ils  sont lancés dans une quête utopique de  liberté. Une  conception à l'opposé pour Roslyn ou le trio masculin. La grande et longue scène finale de la chasse aux mustangs  laisse éclater toute cette complexité.  Âpreté du quotidien, fières conquêtes ou dérisoire des luttes, tout est noyé dans des flots d'alcool. Dans un univers appartenant déjà au  passé, des  cow-boys  en passe de devenir des « employés dans  quelque station-service à astiquer des pare-brise », Dayton, la ville du rodéo, où « on se demande pourquoi diable des humains sont venus s'installer ici », des mustangs en voie de disparition et leur capture à des fins de pâtées pour chiens, les éléments ne sont guère favorables. La fuite des  quatre  héros se  révèle vaine. Il ne leur reste à vivre qu'une éternelle solitude. Un roman très visuel qui parvient toutefois  à  procurer quelques  moments de grâce propres à l'écrit où l'émotion s'installe allant au-delà du simple scénario. Pour apprécier ce texte il faut surmonter deux écueils majeurs. le premier, très attendu, nous ramène sans cesse aux acteurs du film éponyme. Impossible d'avancer sans mettre un visage sur les personnages. le second est plus formel. Ce texte est un roman scénario. J'ai eu l'impression d'avoir activé l'audiodescription, cet accompagnement pour déficients visuels qui décrit inlassablement d'une voix neutre  chaque plan… Il reste peu de place pour l'imagination qui est tout de même l'un des moteurs de l'émotion littéraire. Je pointerais même un troisième écueil, recherché lui-aussi, la confusion entre le personnage de Roslyn et la vraie  Marilyn. On sait qu' Arthur Miller avait écrit le scénario et surtout le personnage pour sa future femme Marilyn. Un séjour à Reno, capitale du divorce, lui avait permis de conclure son divorce avec sa première femme et écrire ce texte en hommage à Marilyn. Cette porosité entre les émotions de l'actrice et celles  du personnage est perturbante. On se demande si ce sont les paroles  réelles de Marilyn ou s'il s'agit d'un texte écrit ad hoc. Il en découle  une confusion, un télescopage entre la réalité et le texte qui procure une sensation de déjà vu voire de malaise...même si, en...
    Lire la suite
    En lire moins
  • MadameTapioca 17/09/2020
    Je suis tombée par hasard sur une belle e#769;dition vintage (1961) des Misfits d’Arthur Miller dans une boite a#768; livres. Sitôt trouvée, sito#770;t lue. Je n’avais qu’un souvenir vague du film, je me demandais si je l’avais vraiment vu en entier mais il aura suffi de quelques pages pour que la pellicule se mette a#768; de#769;filer devant mes yeux. • 1950 – Nevada – Reno, capitale du jeu et du divorce. Roslyn va unir sa solitude de fraiche divorce#769;e a#768; celles d’un cow-boy vieillissant, d’un me#769;cano paume#769; et d’un cavalier de rode#769;o use#769; par le temps. Un quatuor de personnages inadapte#769;s, seuls dans un monde ou#768; ils ne trouvent plus leur place, tel les « misfits » , ces mustangs sauvages que l’on tue dore#769;navant pour en faire de la chair a#768; pa#770;te#769;e pour chiens. C'est la fin d'une e#768;re, celle du mythe du cow-boy libre dans la nature, du grand ouest ame#769;ricain et les ide#769;alistes se heurtent a#768; leur soif d’absolu, ils doivent rentrer dans le rang, accepter de rejoindre la nouvelle socie#769;te#769; qui se dessine. • L’e#769;criture est rapide, au pre#769;sent, entre roman et script, laissant beaucoup de place aux descriptions. La pre#769;face pre#769;vient le lecteur. Ce proce#769;de#769; est insolite mais le roman e#769;tait de#768;s le de#769;part destine#769; a#768; devenir un film. Le ro#770;le de Roslyn a e#769;te#769; e#769;crit spe#769;cialement pour Marylin, dans ce qui sera son dernier film acheve#769;. Ce sera e#769;galement le dernier film de Clark Gable qui mourra quelques jours apre#768;s la fin du tournage. • J’ai e#769;te#769; frappe#769;e par la densite#769; de ce roman malgre#769; cette e#769;criture si peu litte#769;raire. Sans en avoir l’air, c#807;a de#769;gouline de de#769;sespoir. C’est d’une force que je ne soupc#807;onnais absolument pas et dont je n’avais pas souvenir. Miller a#768; inventer des personnages sublimes. Ils portent en eux-me#770;mes des contradictions qui sont symboliquement celles de la socie#769;te#769; ame#769;ricaine de l’e#769;poque. Ces 4 solitudes qui s’additionnent de#769;couvrent que la liberte#769; a un prix, que le cœur a ses re#768;gles… et moi ils m’ont chamboule#769;e. • Traduit par Rene#769; MassonJe suis tombée par hasard sur une belle e#769;dition vintage (1961) des Misfits d’Arthur Miller dans une boite a#768; livres. Sitôt trouvée, sito#770;t lue. Je n’avais qu’un souvenir vague du film, je me demandais si je l’avais vraiment vu en entier mais il aura suffi de quelques pages pour que la pellicule se mette a#768; de#769;filer devant mes yeux. • 1950 – Nevada – Reno, capitale du jeu et du divorce. Roslyn va unir sa solitude de fraiche divorce#769;e a#768; celles d’un cow-boy vieillissant, d’un me#769;cano paume#769; et d’un cavalier de rode#769;o use#769; par le temps. Un quatuor de personnages inadapte#769;s, seuls dans un monde ou#768; ils ne trouvent plus leur place, tel les « misfits » , ces mustangs sauvages que l’on tue dore#769;navant pour en faire de la chair a#768; pa#770;te#769;e pour chiens. C'est la fin d'une e#768;re, celle du mythe du cow-boy libre dans la nature, du grand ouest ame#769;ricain et les ide#769;alistes se heurtent a#768; leur soif d’absolu, ils doivent rentrer dans le rang, accepter de rejoindre la nouvelle socie#769;te#769; qui se dessine. • L’e#769;criture est rapide, au pre#769;sent, entre roman et script, laissant beaucoup de place aux descriptions. La pre#769;face pre#769;vient le lecteur. Ce proce#769;de#769; est insolite mais le roman e#769;tait...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Felina 10/09/2018
    J'ai failli découvrir la plume d'Arthur Miller il y a quelques années lorsqu'une amie enthousiaste m'a offert "Death of a Salesman". Sur le moment j'étais très enthousiaste, puis j'ai craqué. Je ne lis absolument pas couramment l'anglais, alors associé à la plume de ce grand nom américain. J'ai été vaincue. Grâce aux Éditions Robert Laffont, j'ai pu retenté ma chance avec "Les misfits". Et maintenant Arthur et moi, ça roule. ^^ Fraîchement divorcée, Roslyn devient amie avec Guido, l'homme qui la conduite au tribunal, et Gay Layland. Sur la route qui les mène vers un havre de paix selon la notion masculine, c'est-à-dire au milieu de nulle part, dans la nature sauvage; ils rencontrent un cavalier de rodéo usé par les chutes, malgré son jeune âge. Ensemble, ils vont vivre la fin d'une époque, celle des cow-boys du grand ouest sauvage. Comme le lecteur s'en rend compte assez rapidement en voyant la couverture, "Les misfits" a été écrit pour Marilyn Monroe. Le roman, presque une nouvelle, fut écrit comme un scénario de film "Les désaxés", dans lequel la star tient l'affiche avec Clark Gable et Montgomery Cliff, en 1961. La version a d'ailleur été remasterisée en 2017. Petit détail biographique, ce film sera le dernier dans lequel apparaîtra Clark Gable. Ce sera également le cas pour Marylin Monroe, qui "se suicidera" lors du tournage "Des derniers jours" qui restera l'un des films inachevés les plus célèbres du cinéma. Ces inadaptés sociaux vont s'unir, le temps de quelques jours, et le lecteur ne peut s'empêcher de plonger dans cette légende du grand ouest, les chevaux, les cow boys, les western, la nature rude et désertique. Cette bande de loosers reflète parfaitement la fin d'une époque, sans pour autant laisser entre voir au lecteur le début d'une nouvelle ère. La plume d'Arthur Miller retranscrit parfaitement cet état d'esprit, jusque dans le registre langagier des personnages, si caractéristique. Une certaine nostalgie imprègne toute l'histoire. Tous les personnages sont atypiques et représentatif d'un état d'esprit particulier. Toutes ces individualités composent ce que représente le grand ouest. Seul Gay Layland laisse le lecteur dubitatif, car trop mystérieux. Un autre aspect, plus qu'intéressant, est qu'il l'a pensé comme un film. A la lecture de ce roman - qualifié par certains de nouvelle, mais comme il fait plus de 200 pages, je continue à le classer dans la catégorie roman - le lecteur imagine parfaitement les acteurs dans leur rôle, les plongés de la caméra, les travelling, les effets de lumière, le coucher du soleil sur la nature sauvage... (...)J'ai failli découvrir la plume d'Arthur Miller il y a quelques années lorsqu'une amie enthousiaste m'a offert "Death of a Salesman". Sur le moment j'étais très enthousiaste, puis j'ai craqué. Je ne lis absolument pas couramment l'anglais, alors associé à la plume de ce grand nom américain. J'ai été vaincue. Grâce aux Éditions Robert Laffont, j'ai pu retenté ma chance avec "Les misfits". Et maintenant Arthur et moi, ça roule. ^^ Fraîchement divorcée, Roslyn devient amie avec Guido, l'homme qui la conduite au tribunal, et Gay Layland. Sur la route qui les mène vers un havre de paix selon la notion masculine, c'est-à-dire au milieu de nulle part, dans la nature sauvage; ils rencontrent un cavalier de rodéo usé par les chutes, malgré son jeune âge. Ensemble, ils vont vivre la fin d'une époque, celle des cow-boys du grand ouest sauvage. Comme le lecteur s'en rend compte assez rapidement en voyant la couverture, "Les misfits" a été écrit pour Marilyn Monroe. Le roman, presque une nouvelle, fut écrit comme un scénario de film "Les désaxés", dans lequel la star tient l'affiche avec Clark Gable et Montgomery Cliff, en 1961. La version a d'ailleur été remasterisée en 2017. Petit détail biographique, ce...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.