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Les Quarante-Cinq
Date de parution : 05/11/1992
Éditeurs :
Bouquins

Les Quarante-Cinq

Date de parution : 05/11/1992

Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie...

Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau.
A cette époque déchirée, tout se joue sur fond...

Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau.
A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille.
Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.
Guy Schoeller.

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EAN : 9782221064566
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1040
EAN : 9782221064566
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1040

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • py314159 28/07/2023
    Les Quarante-cinq (1847-1848) est un roman d'Alexandre Dumas (sans oublier la collaboration d'Auguste Maquet), dernier volet de la trilogie des Valois (à la suite de la Reine Margot et de la Dame de Monsoreau). 1585, Henri III règne depuis 10 ans mais la France n'est guère apaisée. Il s'entoure de 45 gentilshommes gascons dirigés par le Duc d'Epernon pour le protéger. Henri de Navarre rêve de Cahors, le duc d'Anjou d'Anvers et la Dame de Monsoreau de vengeance. Alexandre Dumas ne déroge pas à la règle et tord la chronologie historique pour mieux servir son intrigue. Un roman captivant.
  • monocle 13/11/2022
    LES QUARANTE CINQ sont avant tout une grande histoire d'amour qui fut interrompue par la mort lors du précédent tome. Diane de Monsoreau est inconsolable du lâche assassinat de son amant Bussy. Elle vit en recluse avec Rémy, le seul qui fut resté fidèle au comte de Bussy, dans une petite maison discrète de Paris. Malgré son comportement effacé et peut-être à cause de sa retenue, cette très belle jeune femme attire l'attention de son entourage. Le mystère est toujours une source qui attise la curiosité. Le frère du roi Henri, François Duc d'Anjou a aperçu une nuit le visage de la femme mystère et en tombe éperdument amoureux. Étant homme sans scrupule il est prêt à tout pour l'enlever afin d'en faire sa maîtresse. Le tout est baigné dans les complots du clan du duc de Guise pour prendre le trône de France, de trahisons, de guerre avec les hollandais pour assiéger Anvers, du désir de l'époux de la reine Margot de récupérer la dot qui ne lui a jamais versée... bref ça part dans tous les sens. Le second tome prenait déjà des libertés à larges coups de canifs avec l'Histoire mais ici la réalité a été tranchée à la tronçonneuse. Donc il s'agit d'une fiction avec des personnages ayant existé certes mais complètement sortis du contexte historique. Bon à savoir et cependant bien agréable à lire. LES QUARANTE CINQ sont avant tout une grande histoire d'amour qui fut interrompue par la mort lors du précédent tome. Diane de Monsoreau est inconsolable du lâche assassinat de son amant Bussy. Elle vit en recluse avec Rémy, le seul qui fut resté fidèle au comte de Bussy, dans une petite maison discrète de Paris. Malgré son comportement effacé et peut-être à cause de sa retenue, cette très belle jeune femme attire l'attention de son entourage. Le mystère est toujours une source qui attise la curiosité. Le frère du roi Henri, François Duc d'Anjou a aperçu une nuit le visage de la femme mystère et en tombe éperdument amoureux. Étant homme sans scrupule il est prêt à tout pour l'enlever afin d'en faire sa maîtresse. Le tout est baigné dans les complots du clan du duc de Guise pour prendre le trône de France, de trahisons, de guerre avec les hollandais pour assiéger Anvers, du désir de l'époux de la reine Margot de récupérer la dot qui ne lui a jamais versée... bref ça part dans tous les sens. Le second tome prenait déjà des libertés à larges coups de canifs...
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  • Lamifranz 05/07/2022
    Avec "Les Quarante-Cinq", Alexandre Dumas clôt (provisoirement peut-être) la "Trilogie des Valois", commencée avec "La Reine Margot" et continuée avec "La Dame de Monsoreau". Des trois romans, celui-ci paraît non pas le plus confus, mais le plus dispersé (ce qui n'enlève rien, je vous rassure, à l'intérêt du récit et encore moins au plaisir qu'on prend à le lire). Plusieurs explications se présentent : d'abord le foisonnement des intrigues : nous sommes toujours en pleine guerre de religion, avec le roi en titre, Henri III, et ses prétendants, Henri duc de Guise, Henri de Navarre (d'où le nom de Guerre des trois Henri) et le propre frère du roi, François d'Alençon. L'histoire se déplace de Paris en Béarn, en passant par Nérac, pour finir dans les Flandres. Sur ce foisonnement politique se calque un foisonnement amoureux : nous retrouvons ici Diane de Méridor, "veuve" de Bussy et décidée à le venger, avec l'aide de Rémy le Haudouin, Diane qui, malgré elle, a attiré l'attention d'Henri du Bouchage, duc de Joyeuse. Parallèlement, Ernauton de Carmainges, l'un des Quarante-cinq ("ordinaires" du roi), est amoureux de la duchesse de Montpensier, sœur des Guise. Les intrigues se croisent. Dumas, à son habitude joue un peu avec les dates et même avec la vraisemblance (le personnage de Rémy déclaré mort dans le roman précédent, est ici ressuscité), mais la sauce prend quand même, grâce à un style toujours époustouflant de vie et de mouvement et par des portraits particulièrement réussis : Chicot, le bouffon du roi (peut-être le véritable héros du roman), Gorenflot, un moine que n'aurait pas renié Rabelais, ou encore le roi de Navarre (futur Henri IV), qui allie bonhomie et intelligence politique... On notera que par contre les portraits des deux jeunes amoureux (Henri du Bouchage et Ernauton de Carmainges) sont stylisés à l'extrême, assez fades. Est-ce bien la fin de la trilogie ? On peut se poser la question. Il reste encore un haut fait historique à traiter : l'assassinat d'Henri III par Jacques Clément, et la passation du pouvoir à Henri de Navarre. Pourquoi nous présenter le moinillon Jacques Clément qui a un rôle si important à jouer ? De la même façon l'assassinat du duc de Guise par les Quarante-cinq (si peu présents, à part au début, dans le roman qui porte leur nom) aurait pu faire l'objet d'un traitement particulier. Et que deviennent Diane et Rémy, à la fin du roman ? Alexandre Dumas avait-il en tête une suite ? Nul ne le sait. Peut-être un écrivain talentueux se lancera-t-il dans l'aventure... Ou alors un manuscrit inédit... Nous, on aimerait bien... En complément de la trilogie, le lecteur pourra avec jubilation se reporter à ces autres romans dumasiens de la Renaissance : "Ascanio, ou l'orfèvre du roi" (1843), "Le Page du duc de Savoie (1854)", "L'Horoscope" (1858) ainsi que "Les Deux Diane" (1846) (à noter que ce roman, signé par Dumas, est l'œuvre du seul Paul Meurice) Avec "Les Quarante-Cinq", Alexandre Dumas clôt (provisoirement peut-être) la "Trilogie des Valois", commencée avec "La Reine Margot" et continuée avec "La Dame de Monsoreau". Des trois romans, celui-ci paraît non pas le plus confus, mais le plus dispersé (ce qui n'enlève rien, je vous rassure, à l'intérêt du récit et encore moins au plaisir qu'on prend à le lire). Plusieurs explications se présentent : d'abord le foisonnement des intrigues : nous sommes toujours en pleine guerre de religion, avec le roi en titre, Henri III, et ses prétendants, Henri duc de Guise, Henri de Navarre (d'où le nom de Guerre des trois Henri) et le propre frère du roi, François d'Alençon. L'histoire se déplace de Paris en Béarn, en passant par Nérac, pour finir dans les Flandres. Sur ce foisonnement politique se calque un foisonnement amoureux : nous retrouvons ici Diane de Méridor, "veuve" de Bussy et décidée à le venger, avec l'aide de Rémy le Haudouin, Diane qui, malgré elle, a attiré l'attention d'Henri du Bouchage, duc de Joyeuse. Parallèlement, Ernauton de Carmainges, l'un des Quarante-cinq ("ordinaires" du roi), est amoureux de la duchesse de Montpensier, sœur des Guise. Les intrigues se croisent. Dumas, à son habitude joue un peu...
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  • Ebroc 27/05/2021
    Bouhouhouhou, il n'est pas finiiiii !!!!! Mais que ? Mais qui ? Mais quoi ? Suffocation ! (Bémol : relativisons et calmons-nous, ce n'est pas le meilleur ni le plus beau des enfants qu'Alexandre Dumas a fait en violant l'Histoire....une impression de déjà vu mais en mieux...faut dire que j'ai enchaîné les Trois/20ans/le Vicomte, Margot, la Dame et donc ces Quarante cinq pas finis....ça m'a pris quelques mois je me souviens mais wahou la classe, ça c'est de la Littérature !)
  • m1rtial 19/06/2020
    Avec ces Quarante Cinq s'achève la trilogie des Valois qui devait compter une quatrième partie axée sur Henri IV qu'Alexandre Dumas n'a pu écrire Ce roman c'est de l'intrigue, du désespoir, de la haine, de l'amour et plus les pages se sont tournées dans cette trilogie plus j'ai trouve ce style beau et sublime Écrit il y a près de 200 ans et pourtant si actuel, descriptif, vivant et vivifiant Quel dommage de ne pas avoir plus de détails sur le devenir d'Henri du Bouchage ... ira t'il vraiment finir ses jours au couvent ? Et Chicot qui plus que jamais est le véritable héros du roman ? Pour avoir un semblant de suite il y a des œuvres introuvables d'auteurs non réédités : la fin de Chicot ou la fille de Chicot ou plus sûrement cette fin non officielle que va donner Auguste Maquet après sa rupture avec Dumas : La belle Gabrielle Ce sera ma prochaine lecture d'ici quelques jours
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