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L'Été avant la guerre
Odile Demange (traduit par)
Date de parution : 19/05/2016
Éditeurs :
Nil

L'Été avant la guerre

Odile Demange (traduit par)
Date de parution : 19/05/2016

Après l’immense succès de La Dernière Conquête du Major Pettigrew, le deuxième roman pétillant et so british d’Helen Simonson.
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour...

Après l’immense succès de La Dernière Conquête du Major Pettigrew, le deuxième roman pétillant et so british d’Helen Simonson.
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c’est l’occasion pour Beatrice...

Après l’immense succès de La Dernière Conquête du Major Pettigrew, le deuxième roman pétillant et so british d’Helen Simonson.
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c’est l’occasion pour Beatrice Nash, vingt-trois ans, nouvelle professeure de latin récemment débarquée dans la petite ville, de faire plus ample connaissance avec les personnalités locales. Elle est chaperonnée par Agatha Kent, dont les deux neveux, Daniel et Hugh, ne la laissent pas insensible, bien qu’elle ait fait voeu de célibat. Orpheline et sous la tutelle d’une famille bien-pensante, Beatrice veut gagner son indépendance et devenir écrivain, des choix audacieux pour une jeune fi lle sans le sou en ce début de siècle. Ses projets, comme ceux de tous les habitants de Rye, vont être bouleversés par l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne. La petite communauté accueille les premiers réfugiés et les hommes s’engagent. Beatrice voit partir Hugh avec un sentiment qu’elle peine à nommer…

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EAN : 9782841118908
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 648
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782841118908
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 648
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • la_cath_a_strophes 23/06/2023
    Béatrice Nash apprend à la mort de son père qu’elle est placée sous curatelle et qu’elle ne pourra bénéficier de ses bien qu’à son mariage ; donc qu’elle vivra toujours sous le joug d’un homme, ce qu’elle refuse obstinément. Désirant rester célibataire et devenir écrivain, elle obtient un poste d’enseignante de latin dans la petite ville de Rye, mais elle va rencontrer de nombreuses difficultés, les femmes n’étant pas libres de leurs choix ; surtout dans cette petite ville où tout se sait... Heureusement, elle est chaperonnée par Agatha Kent, une femme moderne, en avance sur son temps, qui sera un appui important pour la jeune femme. Elle va faire la connaissance de Hugh et Daniel, les neveux d’Agatha. Mais la guerre arrive et avec elle le départ de Hugh et Béatrice s’en trouve bouleversée… Bref, un roman bien écrit, léger, qui aborde quelques problèmes de société, sans prise de tête : la guerre, la condition féminine à une époque où les femmes doivent dépendre de leur mari, la société un peu hypocrite de ce petit village, le tout agrémenté d’une romance amoureuse. À lire installé(e) dans un fauteuil club, près d’une petite table avec des scones à la crème et un thé noir Earl Grey. Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophesBéatrice Nash apprend à la mort de son père qu’elle est placée sous curatelle et qu’elle ne pourra bénéficier de ses bien qu’à son mariage ; donc qu’elle vivra toujours sous le joug d’un homme, ce qu’elle refuse obstinément. Désirant rester célibataire et devenir écrivain, elle obtient un poste d’enseignante de latin dans la petite ville de Rye, mais elle va rencontrer de nombreuses difficultés, les femmes n’étant pas libres de leurs choix ; surtout dans cette petite ville où tout se sait... Heureusement, elle est chaperonnée par Agatha Kent, une femme moderne, en avance sur son temps, qui sera un appui important pour la jeune femme. Elle va faire la connaissance de Hugh et Daniel, les neveux d’Agatha. Mais la guerre arrive et avec elle le départ de Hugh et Béatrice s’en trouve bouleversée… Bref, un roman bien écrit, léger, qui aborde quelques problèmes de société, sans prise de tête : la guerre, la condition féminine à une époque où les femmes doivent dépendre de leur mari, la société un peu hypocrite de ce petit village, le tout agrémenté d’une romance amoureuse. À lire installé(e) dans un fauteuil club, près d’une petite table avec des scones à la crème et un thé noir...
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  • LARSON41 29/12/2022
    Il m’aura fallu une grande patience pour apprécier ce roman. Je dois reconnaître que j’ai failli abandonner même si ce n’est pas dans mes habitudes. Mais une fois le roman terminé, on comprends mieux les intentions de l’auteure. A travers le personnage de Béatrice la nouvelle professeure de latin nous découvrons le village de Rye en Angleterre et ses aristocrates à la veille de la première guerre mondiale. La première partie du roman nous décrit ses nantis qui semblent ne pas prendre conscience de la gravité de la guerre et prennent comme prétexte l’effort de guerre pour organiser des événements mondains et se faire bien voir. Mais leurs belles intentions cachent des esprits étroits peu enclin à la modernité et trop soucieux de la bienséance au point d’être cruels. J’ai donc davantage aimé la deuxième partie plus riches en émotions qui révèle davantage les personnalités dans le chaos de la guerre. J’ai cependant regretté que Béatrice le personnage principal ne se rebelle pas davantage.Pleine de rêve et révoltée par la condition féminine , je la trouve encore trop en retrait. Elle cède bien des fois à l’étiquette. Il faut cependant remettre cette histoire dans le contexte et ne pas oublié que nous ne sommes qu’au début du 20 eme siècle et que le chemin sera encore long pour les femmes. Il m’aura fallu une grande patience pour apprécier ce roman. Je dois reconnaître que j’ai failli abandonner même si ce n’est pas dans mes habitudes. Mais une fois le roman terminé, on comprends mieux les intentions de l’auteure. A travers le personnage de Béatrice la nouvelle professeure de latin nous découvrons le village de Rye en Angleterre et ses aristocrates à la veille de la première guerre mondiale. La première partie du roman nous décrit ses nantis qui semblent ne pas prendre conscience de la gravité de la guerre et prennent comme prétexte l’effort de guerre pour organiser des événements mondains et se faire bien voir. Mais leurs belles intentions cachent des esprits étroits peu enclin à la modernité et trop soucieux de la bienséance au point d’être cruels. J’ai donc davantage aimé la deuxième partie plus riches en émotions qui révèle davantage les personnalités dans le chaos de la guerre. J’ai cependant regretté que Béatrice le personnage principal ne se rebelle pas davantage.Pleine de rêve et révoltée par la condition féminine , je la trouve encore trop en retrait. Elle cède bien des fois à l’étiquette. Il faut cependant remettre cette histoire dans le contexte et ne pas...
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  • juliette2a 27/11/2022
    Après avoir écrit avec brio « La Dernière conquête du Major Pettigrew », Helen Simonson réussit une nouvelle fois à nous surprendre en nous embarquant cette fois-ci dans le délicieux village anglais de Rye, au cours d’un été 1914 inoubliable, dans son roman « L’Eté avant la guerre ». Béatrice Nash est une jeune femme indépendante, ouverte d’esprit et d’une intelligence supérieure. Après la mort de son père, elle décide de s’affranchir de l’influence de sa famille en postulant à une offre d’emploi atypique : devenir enseignante de latin ! En acceptant ce poste boudé par ses pairs masculins, Béatrice intègre la société locale, dans laquelle elle croisera aussi bien la route d’illustres familles, comme les Wheaton, que d’habitants plus simples, comme le jeune Snout, aux talents linguistiques indéniables. Mais c’est surtout en compagnie d’Agatha Trent, dame au grand cœur et de ses neveux, le médecin Hugh Grange et le poète Daniel Bookham, aux personnalités diamétralement opposées, que Béatrice s’épanouit pleinement. Jusqu’à ce que la Première Guerre mondiale soit déclarée… Ce roman aux allures de « Downton Abbey » m’a séduite par son charme anglais, la beauté de la plume d’Helen Simonson (digne des plus grands auteurs du 19ème siècle), la description des moments de bonheur qui laissent un sentiment ineffaçable, en dépit de leur brièveté, comme l’explique si bien Béatrice, mais aussi pour son intrigue foisonnante, qui m’a éblouie jusqu’à son final ambivalent, à l’image de la vie. De même, j’ai été sensible à la relation se tissant petit à petit entre Béatrice, qui pense devenir vieille fille et Hugh, jeune médecin prometteur, fiancé à une autre… Par ailleurs, la guerre, élément central du récit, est finalement dépeinte avec pudeur et justesse sur une centaine de pages seulement, sans occulter la violence ni l’injustice du conflit, tout en insistant sur l’aspect « humain » de la situation. D’autres thèmes y sont abordés, comme la place réservée au peuple Rohm et ce, depuis des siècles, ou encore le regard porté à une amitié masculine jugée trop « intense ». L’Eté avant la guerre est donc une lecture que je recommande fortement : ce fût un voyage littéraire dépaysant, enrichissant et fort plaisant, qu’on ne peut que déguster, à l’image d’une bonne tasse de thé ! A lire ! Après avoir écrit avec brio « La Dernière conquête du Major Pettigrew », Helen Simonson réussit une nouvelle fois à nous surprendre en nous embarquant cette fois-ci dans le délicieux village anglais de Rye, au cours d’un été 1914 inoubliable, dans son roman « L’Eté avant la guerre ». Béatrice Nash est une jeune femme indépendante, ouverte d’esprit et d’une intelligence supérieure. Après la mort de son père, elle décide de s’affranchir de l’influence de sa famille en postulant à une offre d’emploi atypique : devenir enseignante de latin ! En acceptant ce poste boudé par ses pairs masculins, Béatrice intègre la société locale, dans laquelle elle croisera aussi bien la route d’illustres familles, comme les Wheaton, que d’habitants plus simples, comme le jeune Snout, aux talents linguistiques indéniables. Mais c’est surtout en compagnie d’Agatha Trent, dame au grand cœur et de ses neveux, le médecin Hugh Grange et le poète Daniel Bookham, aux personnalités diamétralement opposées, que Béatrice s’épanouit pleinement. Jusqu’à ce que la Première Guerre mondiale soit déclarée… Ce roman aux allures de « Downton Abbey » m’a séduite par son charme anglais, la beauté de la plume d’Helen Simonson (digne des plus grands auteurs du 19ème siècle), la description...
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  • sevm57 27/11/2022
    Comme son titre l’indique, ce roman se déroule pendant l’été 1914, mais il va au delà et la dernière partie (qui est peut-être la meilleure) se passe pendant la guerre. L’histoire principale (mais qui finit par se fondre parmi d’autres) retrace l’arrivée de Béatrice Nash, une jeune enseignante orpheline et célibataire, dans le village de Rye et son intégration dans le microcosme local. Mais ensuite la guerre vient bouleverser l’équilibre de ce petit monde si british. Pour ma part, j’ai trouvé que ce livre manquait un peu de rythme malgré de bons passages et des personnages intéressants, et surtout j’ai été déçue par comparaison avec La dernière conquête du major Pettygrew que j’avais beaucoup aimé. J’ai retrouvé par moments la plume d’Helen Simonson, mais un ton en dessous.
  • Jangelis 18/09/2022
    Un superbe réquisitoire contre l'absurdité de la guerre, de toutes les guerres. D'autant plus actuel à présent qu'elle est à nos portes. Un roman qui commence comme du Jane Austen, et qui se termine dans l'enfer des tranchées. Une écriture toute en légèreté, un humour toujours présent. Sous des dehors de comédie un brin romantique, de sujets importants sont abordés ici. D'abord, la triste vie des femmes célibataires sans revenus, et il est difficile d'imaginer ce qu'on pouvait leur imposer. Puis l'arrivée de la guerre, d'abord sous la forme des réfugiés belges. Le ridicule et la mesquinerie des manifestations prévues pour les aider : thés, réunions festives, toujours avec un maximum de décorum et un minimum d'ouverture. Hypocrisie et stupidité deviennent terribles quand il s'agit de statuer sur le sort d'une pauvre fille violée. Non content de la mettre à l'index, on écarte ceux qui ont pu l'aider comme des pestiférés. Une analyse fine de l'état d'esprit à l'aube de la guerre, partage entre fierté de défendre la patrie, et angoisse et tristesse de savoir que parmi tous ces jeunes gens, combien reviendront, intacts ? Aggravé pour nous par le fait qu'on sait que non, cette horrible guerre ne dura pas quelques semaines comme espérée. Les réfugiés font hélas écho à l'accueil actuel des Ukrainiens. La non-intégration des Roms, là comme ailleurs, est aussi abordée de façon poignante. J'avais énormément aimé le premier roman de l'autrice La dernière conquête du major Pettigrew, lu il y a déjà dix ans, qui sous des dehors légers et drôles abordait aussi des thèmes profonds. Coup de cœur un peu moindre pour celui-ci, à cause du thème de la guerre qui m'est dur. Mais ça demeure dans l'ensemble un roman drôle et léger, qui démontre cependant largement l'absurdité et l'horreur de la guerre, encore plus quand un commandement rigide et obtus s'en prend à son propre camp. Je ne suis pas près d'oublier Snout !Un superbe réquisitoire contre l'absurdité de la guerre, de toutes les guerres. D'autant plus actuel à présent qu'elle est à nos portes. Un roman qui commence comme du Jane Austen, et qui se termine dans l'enfer des tranchées. Une écriture toute en légèreté, un humour toujours présent. Sous des dehors de comédie un brin romantique, de sujets importants sont abordés ici. D'abord, la triste vie des femmes célibataires sans revenus, et il est difficile d'imaginer ce qu'on pouvait leur imposer. Puis l'arrivée de la guerre, d'abord sous la forme des réfugiés belges. Le ridicule et la mesquinerie des manifestations prévues pour les aider : thés, réunions festives, toujours avec un maximum de décorum et un minimum d'ouverture. Hypocrisie et stupidité deviennent terribles quand il s'agit de statuer sur le sort d'une pauvre fille violée. Non content de la mettre à l'index, on écarte ceux qui ont pu l'aider comme des pestiférés. Une analyse fine de l'état d'esprit à l'aube de la guerre, partage entre fierté de défendre la patrie, et angoisse et tristesse de savoir que parmi tous ces jeunes gens, combien reviendront, intacts ? Aggravé pour nous par le fait qu'on sait que non, cette horrible guerre ne dura pas quelques semaines comme espérée. Les réfugiés...
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