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L'Exécution du roi
21 janvier 1793
Date de parution : 14/01/2021
Éditeurs :
Perrin

L'Exécution du roi

21 janvier 1793

Date de parution : 14/01/2021
La véritable histoire du procès de Louis XVI.
 
Le 21 janvier 1793, à Paris, Louis XVI est guillotiné publiquement. L’événement est considérable par sa radicalité. Henri III et Henri IV avaient été assassinés ; Louis XVI est exécuté au... Le 21 janvier 1793, à Paris, Louis XVI est guillotiné publiquement. L’événement est considérable par sa radicalité. Henri III et Henri IV avaient été assassinés ; Louis XVI est exécuté au terme d’un jugement rendu au nom de la nation et de la République. La Révolution est victorieuse. Elle s’était réalisée... Le 21 janvier 1793, à Paris, Louis XVI est guillotiné publiquement. L’événement est considérable par sa radicalité. Henri III et Henri IV avaient été assassinés ; Louis XVI est exécuté au terme d’un jugement rendu au nom de la nation et de la République. La Révolution est victorieuse. Elle s’était réalisée peu à peu depuis 1789, quand le roi avait dû réunir les États généraux. D’affrontements en crises, elle s’était affirmée contre le monarque jusqu’à le chasser du trône le 10 août. Le 21 janvier marque une nouvelle ère pour le pays, ainsi que pour les pays européens : ce qui s’accomplit ce jour-là se veut exemplaire pour les peuples désireux de se libérer des princes et des rois. Conséquence inattendue, la guerre se généralise à tout le continent.
La détermination nécessaire pour en arriver là explique le titre de ce livre : outre le fait que le mot « exécution » désigne une peine capitale appliquée après sentence d’un tribunal et évoque une destruction délibérée, il désigne plus largement une opération effectuée en appliquant des règles et des procédures, réalisée au terme d’un projet mûri.
Pendant plusieurs mois, en effet, les Français hésitèrent à fixer le sort du souverain déchu et se déchirèrent d’abord pour définir les modalités du procès, ensuite pour savoir s’ils allaient le tuer. L’exécution légale a été un choix extrêmement difficile à faire, qui a laissé plus de traces mémorielles que l’acte lui-même. C’est pourquoi, l’ouvrage s’intéresse plus aux querelles et aux rapports de forces entre groupes révolutionnaires, qu’à l’examen de la responsabilité du roi et à sa personnalité. À côté du destin tragique de Louis XVI et de la rupture du lien du pays avec la monarchie en janvier 1793, la France se cherche entre Révolution et République dans ces mois d’automne-hiver 1792-1793 : c’est là que se trouve le cœur du livre. (Jean-Clément Martin)
 

 
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EAN : 9782262069889
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782262069889
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

"Dans cette étude, l'historien s'attache à scruter les luttes politiques, les rivalités et les bras de fer qui, au cours de l'hiver 1792-1793, ont abouti à l'exécution de Louis XVI."
Charles Béniget / Présent

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zippo 21/10/2021
    Quelle est la place de l'exécution du roi Louis XVI dans l'histoire de la Révolution française et de la République ? Simple péripétie ? Evènement fondateur ? C'est à ces questions que répond Jean-Clément Martin avec maestria. La construction très pointue de son ouvrage nous propose une analyse complète de l'évènement et de toutes ses implications. L'auteur ne manque pas de mentionner les grands traits biographiques de tous les acteurs, républicains ou monarchistes. Les luttes politiques entre républicains ont été intenses, mortelles et le sort du roi sera un problème à travers lequel s'annonce les futures exécutions capitales de beaucoup de révolutionnaires : les Girondins avec Brissot à leur tête, les exagérés avec Hébert, les modérés avec Danton et les robespierristes après le 9 Thermidor. La manipulation politique est omniprésente notamment en ce qui concerne les journées révolutionnaires : 10 aôut 1792, 21 juin 1793... La province est souvent ulcérée que ce soit Paris qui dirige le mouvent révolutionnaire. Avec l'exécution d'Hébert et de plusieurs des membres de la Commune insurrectionnelle de Paris (qui était en lutte constante avec le pouvoir de la Convention) et la chute de Robespierre en Thermidor, la Convention thermidorienne, puis le Directoire donnent un cours bourgeois à la Révolution. Jean-Clément Martin a écrit là un ouvrage majeur. Quelle est la place de l'exécution du roi Louis XVI dans l'histoire de la Révolution française et de la République ? Simple péripétie ? Evènement fondateur ? C'est à ces questions que répond Jean-Clément Martin avec maestria. La construction très pointue de son ouvrage nous propose une analyse complète de l'évènement et de toutes ses implications. L'auteur ne manque pas de mentionner les grands traits biographiques de tous les acteurs, républicains ou monarchistes. Les luttes politiques entre républicains ont été intenses, mortelles et le sort du roi sera un problème à travers lequel s'annonce les futures exécutions capitales de beaucoup de révolutionnaires : les Girondins avec Brissot à leur tête, les exagérés avec Hébert, les modérés avec Danton et les robespierristes après le 9 Thermidor. La manipulation politique est omniprésente notamment en ce qui concerne les journées révolutionnaires : 10 aôut 1792, 21 juin 1793... La province est souvent ulcérée que ce soit Paris qui dirige le mouvent révolutionnaire. Avec l'exécution d'Hébert et de plusieurs des membres de la Commune insurrectionnelle de Paris (qui était en lutte constante avec le pouvoir de la Convention) et la chute de Robespierre en Thermidor, la Convention thermidorienne, puis le Directoire donnent un cours bourgeois à la Révolution. Jean-Clément Martin a...
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  • Ottstef 07/09/2021
    livre remarquable de précisions historiques puisées aux meilleures sources qui donne de ses journées révolutionnaires une image d’une très grande réalité. J’ai particulièrement apprécié le déroulé de la journée du 10 août qui démontre à quel point la barbarie, la soif de violence et « l’anarchie » ont dominé. L’action du peuple parisien déchaîné, les rivalités de la Convention et de la Commune ajoutées à l’action des fédérés ressortent bien. Enfin l’épilogue est une excellente analyse.
  • Leo38000 21/06/2021
    Dans ce livre remarquable Jean-Clément Martin (Jcm) poursuit son travail sur la révolution française. La lecture n’en est pas toujours aisée tant Jcm ne s’autorise, ni ne nous autorise, aucune facilité. Il se refuse à sacrifier la complexité des situations et des personnes à une vérité trop simple ou tellement partielle qu’elle constituerait un contre sens. Il accepte que des mystères subsistent qui pourraient ne jamais être élucidés puisque nous ne connaîtrons jamais les motivations profondes qui, au-delà des déclarations, ont présidé aux décisions prises. Cela ne doit pas conduire à renoncer à étudier et vouloir comprendre. L’essentiel est de rester honnête dans ses investigations et analyses. La Révolution qui nous a fait entrer dans la modernité n’a pas été l’acte Fondateur, ni le moment Sublime que certains veulent voir. On doit en rabattre sur sa grandeur mais on peut considérer que la grandeur de l’homme moderne est précisément sa capacité d’être sans illusions et sans faux fuyants. Il ne s‘agit pas dans ce nouveau livre d’établir une fresque générale mais plutôt d’étudier au plus près et à la loupe le déroulé des événements qui ont conduit le roi Louis XVI des Tuileries au Temple et du Temple à l’échafaud. Pour ce travail l‘auteur retourne aux sources de l’information : discours, déclarations, comptes-rendus d’audiences, articles de presse, pamphlets, correspondances, mémoires, minutes de procès, etc... Rien n’est simple ni univoque. Les positions des uns et des autres changent dans le temps compte tenu des événements : Saint-Just contre la peine de mort en 91, pour, fin 93, après la fuite du roi et les journées d’août 92. Robespierre d’abord monarchiste dubitatif quant à l’intérêt d’une république, puis républicain infatigable. le même pour l’appel au peuple en 91, contre en 93. Mais Jcm ne s’intéresse pas qu’aux figures connues et reconnues. Les témoignages de petits députés de province, d’acteurs réguliers ou occasionnels sont passés au crible. L’objectif n’est pas de trouver LA vérité, ni d’apporter LA preuve mais d’essayer de comprendre comment les opinions se forment, évoluent puis se transforment jusqu’à se métamorphoser en opinions contraires. Il s’agit aussi pour Jcm de faire œuvre d’historien et de tordre le coup aux vérités trop vite admises, de démonter des visions partielles et partiales érigées en dogmes ou de dénoncer des partis pris idéologiques derrière de prétendues démonstrations objectives. Jcm se penche sur les faits historiques comme sur des faits d’actualité. Cela donne de la consistance aux personnes, à leur état d’esprit ainsi que du contexte de l’époque. On est plongé au cœur de la politique qui s’invente. Les manœuvres politiciennes bien-sûr (il y en eut beaucoup) mais aussi la grande politique, celle qui définit des choix de société, dicte des valeurs morales et dessine une vision du monde. Jcm veut sortir du couple Girondins/Montagnards qui lui semble trop réducteur en 92 face au foisonnement des idées. Sur la base des prises de position de chacun il définit une typologie de 6 caractères révolutionnaires. Il veut nous faire comprendre que ces caractères ne sont pas figés ; que les événements de 92 n’étaient pas inscrits dans ceux de 89 ou de 91 ; que ce ne sont pas les mêmes acteurs (pas tant les personnes que les catégories sociales) qui font prévaloir leur vision en 93 et en 91, les majorités se nouant et de dénouant au gré des rapports de force et des alliances. Faut-il poursuivre la révolution ou la stopper pour assoir la république sur des bases solides ? République représentative ou république populaire ? Et que faire du roi ? peut-il être jugé ? Doit-il l’être ? Et par quel tribunal ? Pour quelle sentence ? Aucune de ces questions n’a été traitée à la légère par les révolutionnaires. À partir du moment où la décision de juger le roi a été prise, les radicaux comme les modérés ont eu conscience que l’enjeu était important, qu’ils étaient tenus à un devoir d’exemplarité et que les formes devaient être respectées. Ce qui n’a pas empêché les débats d’être houleux et très violents ; c’est l’extraordinaire habileté de Barère qui a permis de trouver les compromis indispensables pour avancer, sauvant ainsi la Convention de l’explosion qui la menaçait. Parmi toutes les sentences envisagées c’est celle des partisans de son exécution sans condition qui a fini par l’emporter, d’une très courte majorité. Cette issue n’était pas la seule possible. Mais c’est celle qui est apparue comme la plus à même de sortir le pays de la crise sociale et institutionnelle où il s’enlisait. Il s’agissait de satisfaire d’une certaine manière les exigences des formations populaires (Commune, sections...) mais d’empêcher qu’elles prennent le pouvoir pour que l’assemblée garde la direction de la nation. À lire Jcm on comprend que la révolution ne s’est pas déroulée selon un schéma établi à l’avance par de grandes têtes pensantes (même si elle n’en a pas manqué), ni n’a été une machine qui aurait échappé au contrôle d’apprentis sorciers. Notre Révolution n’est définitivement plus un bloc. Dans ce livre remarquable Jean-Clément Martin (Jcm) poursuit son travail sur la révolution française. La lecture n’en est pas toujours aisée tant Jcm ne s’autorise, ni ne nous autorise, aucune facilité. Il se refuse à sacrifier la complexité des situations et des personnes à une vérité trop simple ou tellement partielle qu’elle constituerait un contre sens. Il accepte que des mystères subsistent qui pourraient ne jamais être élucidés puisque nous ne connaîtrons jamais les motivations profondes qui, au-delà des déclarations, ont présidé aux décisions prises. Cela ne doit pas conduire à renoncer à étudier et vouloir comprendre. L’essentiel est de rester honnête dans ses investigations et analyses. La Révolution qui nous a fait entrer dans la modernité n’a pas été l’acte Fondateur, ni le moment Sublime que certains veulent voir. On doit en rabattre sur sa grandeur mais on peut considérer que la grandeur de l’homme moderne est précisément sa capacité d’être sans illusions et sans faux fuyants. Il ne s‘agit pas dans ce nouveau livre d’établir une fresque générale mais plutôt d’étudier au plus près et à la loupe le déroulé des événements qui ont conduit le roi Louis XVI des Tuileries au Temple et du Temple à l’échafaud. Pour ce travail l‘auteur retourne aux...
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  • Chestakova 12/03/2021
    21 Janvier 1793, dès le petit matin, Paris est paralysé par des milliers d’hommes en armes : canons, gardes nationaux, gendarmerie à cheval, hommes des sections, l’ampleur du dispositif est à la hauteur de l’évènement, Louis XVI est conduit de la prison du Temple à la place de la Révolution pour y être exécuté. La veille dans un dernier vote rejetant le sursis, la Convention en a ainsi décidé au nom de la Nation. Jean Clément Martin se livre ici à une analyse exhaustive des mois qui ont précédé, pour nous faire comprendre, au-delà de son aspect symbolique, le sens de l’exécution du roi pour le cours de la révolution. Il démontre que les débats qui ont entouré le jugement du roi au sein de la convention, sont le reflet des divisions politiques et ce 21 janvier, les partisans de la poursuite de la dynamique révolutionnaire l’ont emporté. Ils ont ainsi scellé la mise au ban de la France régicide dans une Europe monarchique, la guerre ne s’achèvera qu’en 1815. Il faudra un Bonaparte pour transformer les acquis révolutionnaires, consolidation pour certains, suppression pour d’autres, la voie du tumultueux 19ème siècle est ouverte, la commémoration cette année, de la Commune de Paris de 1871, s’en fait l’écho. L’exécution du roi, est ainsi l’épilogue du 10 aout 1792 qui vit la chute de la monarchie dans la prise violente des Tuileries. Bien au-delà de la culpabilité du roi, qui n’a eu de cesse de manifester son hostilité à la révolution, la période qui s’ouvre alors, jusqu’au 21 janvier 1793, est toute entière dominée par les heurts et les contradictions d’une vie politique bouillonnante dans la diversité de ses acteurs : hommes de la convention, des clubs, de la commune de Paris, peuple des sans culottes envahissant les tribunes de l’Assemblée sans se priver d’y faire pression. Pas de partis politiques avec programme et statuts mais des opinions qui s’expriment avec force, avec un enjeu majeur qui divise Girondins et Montagnards, la place et le rôle du petit peuple, qui fait peur, qui a ses propres colères, ses propres priorités. Ce maelstrom politique impose ainsi son rythme dans un contexte ouvertement violent qui s’affirmera crescendo après l’exécution du roi. Jean-Clément Martin livre ici une réflexion remarquable sur les ressorts politiques de la révolution, pendant la courte période déterminante à partir du 10 aout 1792, qui mène à la sentence de mort et à son exécution. Il en démonte, la logique et l’engrenage. Pour y parvenir il analyse avec précision les débats à la Convention à travers les discours écrits ou prononcés des conventionnels, c’est le portrait saisissant d’une démocratie en gestation. Cette démocratie a toutes les qualités de sa jeunesse, dans l’éclat de la réflexion et l’engagement, elle en a aussi tous les défauts dans l’absence d’institutions, dans l’inconnu de cette république nouvelle, enveloppe vide que les rapports de force vont achever de remplir et qui se mettra entre parenthèse pour garantir la victoire militaire et la révolution en marche. Un livre passionnant. 21 Janvier 1793, dès le petit matin, Paris est paralysé par des milliers d’hommes en armes : canons, gardes nationaux, gendarmerie à cheval, hommes des sections, l’ampleur du dispositif est à la hauteur de l’évènement, Louis XVI est conduit de la prison du Temple à la place de la Révolution pour y être exécuté. La veille dans un dernier vote rejetant le sursis, la Convention en a ainsi décidé au nom de la Nation. Jean Clément Martin se livre ici à une analyse exhaustive des mois qui ont précédé, pour nous faire comprendre, au-delà de son aspect symbolique, le sens de l’exécution du roi pour le cours de la révolution. Il démontre que les débats qui ont entouré le jugement du roi au sein de la convention, sont le reflet des divisions politiques et ce 21 janvier, les partisans de la poursuite de la dynamique révolutionnaire l’ont emporté. Ils ont ainsi scellé la mise au ban de la France régicide dans une Europe monarchique, la guerre ne s’achèvera qu’en 1815. Il faudra un Bonaparte pour transformer les acquis révolutionnaires, consolidation pour certains, suppression pour d’autres, la voie du tumultueux 19ème siècle est ouverte, la commémoration cette année, de la Commune...
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