Lisez! icon: Search engine
L'Imposteur
Collection : Romans
Date de parution : 27/08/2009
Éditeurs :
le cherche midi

L'Imposteur

Collection : Romans
Date de parution : 27/08/2009

Grandeur et décadence d'un usurpateur.

Témoin d'un assassinat, le narrateur usurpe l'identité de la victime et s'octroie le poste qu'elle devait occuper : directeur des relations professionnelles au sein du ministère du Travail. Imposteur de génie, il devient vite escroc en profitant de l'absurdité des rouages bureaucratiques. Il fait de la corruption l'un des beaux-arts.

L'humour noir de l'auteur fait merveille dans ce premier roman hilarant.

EAN : 9782749113661
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749113661
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 140 x 220 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Malaura 15/09/2011
    Avant que son destin ne bascule, le narrateur était un raté n'ayant ni but ni travail. Un incident va pourtant changer la donne. Témoin de l'assassinat d'un haut fonctionnaire par sa jolie épouse, il accepte, sans aucun scrupule, la proposition de cette dernière : endosser l'identité de feu son mari. C'est ainsi qu'il devient Charles Legrandin,haut responsable au ministère du travail. Profitant des aberrations de l'administration, il ne tarde pas à gérer son nouvel emploi à coup d'escroqueries, de corruptions et de malversations. Traité avec un humour noir décapant, "L'imposteur", nous dévoile les arcanes de l'administration d'Etat. François Marchand, dont c'est le 1er roman, a passé 15 ans dans l'administration, il a eu le temps d'observer les travers de ses congénères, les hauts fonctionnaires, et le tableau qu'il en fait est des plus cocasses et consternants. L'auteur s'en donne à coeur joie pour "casser" ce petit monde avec une causticité qui n'a d'égale que le sens du réalisme qu'il met dans la description des escroqueries pratiquées. C'est drôle, grinçant...et affligeant !
  • LouScavia 23/06/2011
    « Témoin d’un assassinat, le narrateur usurpe l’identité de la victime et s’octroie le poste qu’elle devait occuper : directeur des relations professionnelles au sein du ministère du Travail. Imposteur de génie, il devient vite escroc, en profitant de l’absurdité des rouages bureaucratiques. Il fait de la corruption l’un des beaux-arts ». Selon la quatrième de couverture, l’auteur a passé une quinzaine d’années au sein d’une administration centrale, ce qui lui a permis d’observer de près le fonctionnement de l’Etat. J’ai souri à cette étonnante réduction : l’Etat est fort heureusement une entité beaucoup plus vaste, et on l’espère plus efficace et moins crédule que le seul ministère qui sert de théâtre à l’histoire narrée dans ce premier roman. Ce qu’on ne nous dit pas, c’est quelle place occupait l’auteur dans cette « administration centrale » pour l’avoir ainsi « observée ». Quel était son grade et ses fonctions, pour utiliser le vocable spécifique aux fonctionnaires. Je chipote…oui, c’est vrai, mais la réponse n’est pas sans conséquence. La piètre image que l’auteur livre des ministères et de ses personnels, tous ou à peu près incompétents et/ou corrompus n’est pas sans faire songer à une forme de règlement de comptes par roman interposé. Celui d’un subalterne frustré assoiffé de vengeance ? Ou celui d’un haut fonctionnaire qui, pour des raisons connues de lui seul, « cracherait dans la soupe où il aurait pu lui-même plonger sa cuillère » ? On ne le saura pas... L’histoire est assez simple. Un individu lambda se substitue à un grand commis de l’Etat, Charles Legrandin, assassiné par sa femme. Ce dernier devait prendre ses fonctions de Directeur dans un ministère où personne ne le connaît puisqu’il a passé de nombreuses années en mission, détaché à l’étranger. L’imposteur qui ne connaît rien au système dans lequel il est plongé s’adapte pourtant instantanément aux us et coutumes de l’administration et les détourne pour se remplir les poches. Chantages opérés sur les chefs de service, manipulation des employés, corruption des chefs d’entreprises, des syndicalistes,…tout fonctionne. Bien, très bien…Beaucoup trop bien, à mon avis. « Témoin d’un assassinat, le narrateur usurpe l’identité de la victime et s’octroie le poste qu’elle devait occuper : directeur des relations professionnelles au sein du ministère du Travail. Imposteur de génie, il devient vite escroc, en profitant de l’absurdité des rouages bureaucratiques. Il fait de la corruption l’un des beaux-arts ». Selon la quatrième de couverture, l’auteur a passé une quinzaine d’années au sein d’une administration centrale, ce qui lui a permis d’observer de près le fonctionnement de l’Etat. J’ai souri à cette étonnante réduction : l’Etat est fort heureusement une entité beaucoup plus vaste, et on l’espère plus efficace et moins crédule que le seul ministère qui sert de théâtre à l’histoire narrée dans ce premier roman. Ce qu’on ne nous dit pas, c’est quelle place occupait l’auteur dans cette « administration centrale » pour l’avoir ainsi « observée ». Quel était son grade et ses fonctions, pour utiliser le vocable spécifique aux fonctionnaires. Je chipote…oui, c’est vrai, mais la réponse n’est pas sans conséquence. La piètre image que l’auteur livre des ministères et de ses personnels, tous ou à peu près incompétents et/ou corrompus n’est pas sans faire songer à une forme de règlement de comptes par...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter pour ne rater aucune actualité du Cherche Midi
Découvrez, explorez, apprenez, riez, lisez !