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L'Incendie du Bazar de la Charité
Collection : Histoire
Date de parution : 09/10/2019
Éditeurs :
L'Archipel

L'Incendie du Bazar de la Charité

Collection : Histoire
Date de parution : 09/10/2019
Le récit documenté de l'incendie du Bazar de la Charité, qui coûta la vie à plus de 120 personnes issues de la haute société parisienne. Une série est en cours d'adaptation par TF1 et Netflix.
Le fait divers le plus tragique de la Belle Époque  Paris, 4 mai 1897. Ce devait être une fête dans la haute société. Mais une allumette craquée trop près d’un... Le fait divers le plus tragique de la Belle Époque  Paris, 4 mai 1897. Ce devait être une fête dans la haute société. Mais une allumette craquée trop près d’un bidon d’éther, nécessaire aux projections du cinématographe, eut des conséquences effroyables. En vingt minutes, rue Jean-Goujon, la fine fleur de... Le fait divers le plus tragique de la Belle Époque  Paris, 4 mai 1897. Ce devait être une fête dans la haute société. Mais une allumette craquée trop près d’un bidon d’éther, nécessaire aux projections du cinématographe, eut des conséquences effroyables. En vingt minutes, rue Jean-Goujon, la fine fleur de l’aristocratie française grillait dans l’embrasement d’un village de toile goudronnée : plus de cent vingt victimes, surtout des femmes.  Quant aux survivants, accusés d’avoir piétine les corps et de s’être fraye un chemin a coups de canne, leur prestige en fut durablement entame , faisant écrire a Le on Bloy : « Un grand nombre de belles dames ont e te carbonisées hier soir en moins d’une demi-heure... Voilà un commencement de justice. »  Fatalité ou châtiment divin ? Par l’action du feu purificateur, toutes les hypocrisies de la Belle Époque partirent ce jour-là en fumée. La France changeait d’ère, une simple vente de charité ayant tourné en révolution involontaire.  Bruno Fuligni, qui a eu accès aux archives des pompiers de Paris, reconstitue le sinistre et ses prolongements : policiers, politiques et diplomatiques, mais aussi culturels, le drame ayant contraint les frères Lumière a mettre au point le projecteur électrique...  Alors qu’est diffusée la série évènement de TF1 Le Bazar de la Charité , son enquête nous entraîne dans les arcanes de ce fait divers qui traumatisa la IIIe République au tournant du siècle.
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EAN : 9782809827248
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 217
Format : 141 x 226 mm
EAN : 9782809827248
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 217
Format : 141 x 226 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 47library 14/08/2023
    Voici un récit dont le narrateur n’est ni plus ni moins Satan. Il décrit comment un lieu dédié à la charité est devenu un bûcher. Satan nous décrit le contexte social, politique, économique et religieux des événements. Deux simples projectionnistes à l’œuvre ce 4 mai 1897 sont condamnés coupables d’avoir provoqué l’incendie alors qu’aucune mesure de sécurité n’avait été installée et par conséquent les organisateurs de ce Comité n’ont jamais été inquiétés.
  • Pluiedor 10/12/2021
    Le 4 mai 1897, à Paris, le bazar de la charité est la proie des flammes. On dénombrera environ 120 victimes, pas toutes facilement identifiables. Ce bazar, béni par le nonce du pape, est un lieu où de riches dames tiennent des stands pour vendre des objets dont les bénéfices reviendront aux pauvres. Ce bazar, c'est donc un lieu de piété, où il est de bon ton de se montrer. Mais ce lieu est mal construit, mal pensé. Son sol et son toit sont inflammables, des portes tournantes freinent la sortie tandis que d'autres issues ... ne s'ouvrent que de l'extérieur! Parmi les victimes, il n'y aura que 7 hommes dont deux enfants. Mais c'est une catastrophe qui touche néanmoins toutes les familles de l'aristocratie puisque les mères, les tantes, les soeurs, les fiancées, les filles y étaient. Pendant cette heure de combustion, les caractères se révèlent: lâches et héros sont ensuite identifiés. L'originalité de ce témoignage sur cette catastrophe, c'est que le narrateur en est le diable.
  • Catwowo 05/12/2019
    C'est indéniable, l'incendie du Bazar de la Charité est à la mode. Mais la tendance n'a de péjoratif que ce que l'on choisit d'en faire, et je suis heureuse que cet événement somme toute peu connu jusque là, réveille chez beaucoup un certain intérêt. Oublions une seconde la série du même nom produite par TF1 - et je déplore d'ailleurs ce bandeau aguicheur "La tragédie qui a inspiré la série événement sur TF1", mais le marketing a ses raisons que la raison ignore - on parle ici sérieusement, et on parle de faits, de sources fiables et de fictions interdites, quoique... oui, Bruno Fuligni a fait le choix de rapporter l'événement en s'appropriant la voix du Diable (dont le projet a visiblement été couronné de succès), et c'est d'un sarcasme saisissant. Qui miserait sur l'introduction d'un tel narrateur dans le cadre d'une étude ? Personne n'est assez fou ! Enfin je le croyais... mais ça fonctionne drôlement bien et ça permet surtout d'appréhender cette lecture avec une légèreté aussi inappropriée que plaisante. Attention toutefois, il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation mais dans lequel sont retranscris aussi de longs discours ou débats tenus dans l'espace public à la suite de cet événement. Ces éléments sont cruciaux dans la mesure où ils permettent de recontextualiser cet incendie et les conséquences qui en résultent. Alors oui, il faut tout de même être assez curieux pour se farcir ces longues diatribes, mais je vous assure que cela en vaut largement la peine !C'est indéniable, l'incendie du Bazar de la Charité est à la mode. Mais la tendance n'a de péjoratif que ce que l'on choisit d'en faire, et je suis heureuse que cet événement somme toute peu connu jusque là, réveille chez beaucoup un certain intérêt. Oublions une seconde la série du même nom produite par TF1 - et je déplore d'ailleurs ce bandeau aguicheur "La tragédie qui a inspiré la série événement sur TF1", mais le marketing a ses raisons que la raison ignore - on parle ici sérieusement, et on parle de faits, de sources fiables et de fictions interdites, quoique... oui, Bruno Fuligni a fait le choix de rapporter l'événement en s'appropriant la voix du Diable (dont le projet a visiblement été couronné de succès), et c'est d'un sarcasme saisissant. Qui miserait sur l'introduction d'un tel narrateur dans le cadre d'une étude ? Personne n'est assez fou ! Enfin je le croyais... mais ça fonctionne drôlement bien et ça permet surtout d'appréhender cette lecture avec une légèreté aussi inappropriée que plaisante. Attention toutefois, il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation mais dans lequel sont retranscris aussi de longs discours ou débats tenus dans l'espace public à la suite de cet...
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