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L'Infini dans la paume de la main
du Big Bang à l'Eveil
Date de parution : 04/05/2000
Éditeurs :
Nil

L'Infini dans la paume de la main

du Big Bang à l'Eveil

,

Date de parution : 04/05/2000

Après Le Moine et le Philosophe (Matthieu Ricard et Jean-François Revel), après La Mélodie secrète (Trinh Xuan Thuan), le dialogue d'un scientifique français devenu bouddhiste et d'un bouddhiste vietnamien devenu scientifique…

On entend souvent dire que les rapprochements entre la science et la spiritualité sont voués à l'échec, car ces deux disciplines sont trop étrangères l'une à l'autre. Comme l'observait le...

On entend souvent dire que les rapprochements entre la science et la spiritualité sont voués à l'échec, car ces deux disciplines sont trop étrangères l'une à l'autre. Comme l'observait le grand physicien Niels Bohr : " Le but de la science est d'augmenter et d'ordonner notre expérience et non pas...

On entend souvent dire que les rapprochements entre la science et la spiritualité sont voués à l'échec, car ces deux disciplines sont trop étrangères l'une à l'autre. Comme l'observait le grand physicien Niels Bohr : " Le but de la science est d'augmenter et d'ordonner notre expérience et non pas de révéler l'essence réelle des phénomènes. " La science finit donc par se heurter à des obstacles qui lui signalent que la nature de la réalité n'est pas ce qu'elle croyait. C'est dans cet aspect, révélé par la mécanique quantique et la relativité, que la science peut se rapprocher du bouddhisme puisqu'il s'interroge avant toute chose sur la nature ultime de la réalité ou de l'irréalité des phénomènes et de la conscience et traduit ses conclusions par une approche pragmatique du vécu de l'existence. La différence majeure entre la science et le bouddhisme réside dans leurs finalités. L'acquisition des connaissances dans le bouddhisme a avant tout un but thérapeutique. Il s'agit de se libérer de la souffrance, dont la cause se révèle être une forme particulière de l'ignorance : une conception erronée de la réalité extérieure et du " moi " que nous imaginons incarner le souverain de notre être. Les entretiens présentés ici n'ont pas pour but de donner à la science une allure de mysticisme ou d'étayer le bouddhisme par les découvertes de la science. Il ne s'agit pas de mettre en évidence des ressemblances plus ou moins superficielles entre l'approche contemplative bouddhiste et les théories scientifiques qui sont destinées à changer dans le futur comme elles ont changé dans le passé, mais de situer la place de la science dans une conception plus vaste des choses et de la vie et de montrer que l'approche du bouddhisme est apte à détendre les tensions entre le réalisme (le point de vue ordinaire selon lequel les phénomènes existent d'une manière aussi solide et réelle qu'ils en ont l'air) et les résultats de la science moderne, qui vont à l'encontre de cet attachement tenace à la réalité intrinsèque des choses, et donc à offrir un cadre de pensée et d'action cohérents pour notre temps. En été 1997, dans la vallée pyrénéenne d'Andorre, un Vietnamien né bouddhiste et devenu scientifique et un Français scientifique devenu bouddhiste marchent des heures durant dans la montagne en discutant avec feu les problèmes métaphysiques fondamentaux sur lesquels la science et la religion se sont depuis toujours interrogées. De ces promenades et des rencontres de l'université d'été auxquelles ils participaient avec d'autres éminents savants, est née l'idée de ce livre : explorer la nature de la réalité du monde phénoménal, de la matière et de la conscience, selon deux approches totalement différentes mais toutes deux fondées sur l'expérience : l'une physique et mathématique, l'autre contemplative.

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EAN : 9782841111749
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782841111749
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 480
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LSH 25/04/2021
    Cela fait un moment que j’ai lu ce livre, donc ma critique n’est pas toute fraîche… mais j’en garde un souvenir très agréable. Sa lecture est à conseiller à tous les «#8239;albatros#8239;» en quête d’altitude, souhaitant planer par-delà les basses préoccupations du quotidien. Comme on pouvait se l’imaginer, connaissant les deux auteurs de l’ouvrage, le niveau de discussion est effectivement élevé, tout en restant abordable (pas de jargon technique ou autres) et c’est un véritable régal pour tous ceux qui aiment se griser de réflexions philosophiques. Le seul point faible tient en l’attitude du moine bouddhiste que j’ai trouvée assez peu ouverte à la discussion et campant sur ses positions. Cela donne un sentiment de mépris envers son interlocuteur#8239;: le physicien Trinh Xuan Thuan, qui lui au contraire affiche une attitude beaucoup plus modeste, malgré l’étendu de ses connaissances et la qualité manifeste de ses réflexions. Cette attitude de dédain est même (volontairement#8239;?) visible dès la photo de couverture où le lama se trouve en avant du savant (un peu dans l’idée du maître devant son disciple…). Alors, on me dira que cela fait partie des exercices quotidiens des moines bouddhistes tibétains de défendre bec et ongles les positions officielles de leurs textes sacrés en faisant face aux arguments de leurs compères, mais cela donne au final l’image d’une attitude qui est celle de ceux qui refusent de se remettre en cause. Ceci dit, cela n’enlève rien à l’intérêt de cet ouvrage.Cela fait un moment que j’ai lu ce livre, donc ma critique n’est pas toute fraîche… mais j’en garde un souvenir très agréable. Sa lecture est à conseiller à tous les «#8239;albatros#8239;» en quête d’altitude, souhaitant planer par-delà les basses préoccupations du quotidien. Comme on pouvait se l’imaginer, connaissant les deux auteurs de l’ouvrage, le niveau de discussion est effectivement élevé, tout en restant abordable (pas de jargon technique ou autres) et c’est un véritable régal pour tous ceux qui aiment se griser de réflexions philosophiques. Le seul point faible tient en l’attitude du moine bouddhiste que j’ai trouvée assez peu ouverte à la discussion et campant sur ses positions. Cela donne un sentiment de mépris envers son interlocuteur#8239;: le physicien Trinh Xuan Thuan, qui lui au contraire affiche une attitude beaucoup plus modeste, malgré l’étendu de ses connaissances et la qualité manifeste de ses réflexions. Cette attitude de dédain est même (volontairement#8239;?) visible dès la photo de couverture où le lama se trouve en avant du savant (un peu dans l’idée du maître devant son disciple…). Alors, on me dira que cela fait partie des exercices quotidiens des moines bouddhistes tibétains de défendre bec et ongles les positions officielles de leurs textes sacrés en faisant...
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  • MOTUS 16/11/2020
    Un big bang à atteindre. Tout est interdépendant. La religion bouddhiste et la science ne s'opposent pas Habilement, elles se complètent.
  • Jipi 19/06/2020
    "La «réalité» est-elle à jamais soustraite à notre connaissance? Oui, si nous persistons à vouloir faire émerger du monde phénoménal des «choses» qui existent en elles-mêmes. Non si nous nous attachons à connaitre leur nature ultime, leur vide d'existence propre." Rien ne nous empêche de penser que tous les humains possèdent une conscience hologramme leur permettant de voir la même chose au même instant. Telle la vision d'un arc en ciel manifestant sa présence par des phénomènes inconsistants que chacun d'entre nous matérialise de la même manière par des perceptions sensitives. Nous nous évertuons à tout nommer alors qu'a l'origine tout n'est que vacuité et le restera pour toujours. Sauf si nous acceptons de nous délocaliser de l'emprise perpétuelle de toutes les choses sensibles qui nous entourent et que nous prenons plaisir à définir afin d'en fortifier les différentes matrices émotionnelles dont dépendent nos determinations thématiques. Notre monde dépendant de son énergie le forçant à se réaliser sans cesse dans le contexte historique de son époque ne peut s'empêcher de fonctionner sans concepts sensoriels. Tout un monde thématisé revisité et entretenu continuellement par les ressources temporelles de sa propre substance dans l'incapacité de dérouler sa phénoménologie dans un vide sans devenir. Un vide pourtant fédérateur d'un confort intuitif novateur transportant quelques audacieux vers un nouveau monde. Un silence dont il ne faut pas prononcer le nom afin de l'empêcher de se découvrir un sens détériorant à jamais sa chose en soi. La sauvegarde impérative d'une nudité cérébrale ayant conquis son apaisement en se réfugiant dans la conscience de son inconscience. Le délice intense de ne plus avoir l'apparence d'une enveloppe charnelle devant toujours lutter pour exister. "La «réalité» est-elle à jamais soustraite à notre connaissance? Oui, si nous persistons à vouloir faire émerger du monde phénoménal des «choses» qui existent en elles-mêmes. Non si nous nous attachons à connaitre leur nature ultime, leur vide d'existence propre." Rien ne nous empêche de penser que tous les humains possèdent une conscience hologramme leur permettant de voir la même chose au même instant. Telle la vision d'un arc en ciel manifestant sa présence par des phénomènes inconsistants que chacun d'entre nous matérialise de la même manière par des perceptions sensitives. Nous nous évertuons à tout nommer alors qu'a l'origine tout n'est que vacuité et le restera pour toujours. Sauf si nous acceptons de nous délocaliser de l'emprise perpétuelle de toutes les choses sensibles qui nous entourent et que nous prenons plaisir à définir afin d'en fortifier les différentes matrices émotionnelles dont dépendent nos determinations thématiques. Notre monde dépendant de son énergie le forçant à se réaliser sans cesse dans le contexte historique de son époque ne peut s'empêcher de fonctionner sans concepts sensoriels. Tout un monde thématisé revisité et entretenu continuellement par les ressources temporelles de sa propre substance dans l'incapacité de dérouler sa phénoménologie dans un vide sans devenir. Un vide pourtant fédérateur...
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  • domisylzen 09/11/2016
    Vous croyez aux signes ? Aux livres qui vous appellent ? J'avais déjà "Dune" et "Rosinha mon canoë", en voilà un troisième. Depuis quelques temps je rencontrais le titre de ce bouquin à divers occasions : reportages, articles de presse, télé, internet, etc. Acheté et lu à sa sortie, je n'en n'avais plus trop de souvenir. Les vacances d'été propices à des moments de rêveries tardives, le nez collé au ciel et le cul dans un relax ont réactivé mon intérêt pour ce qui touche à l'astronomie. C'était aussi la reprise de la méditation après quelques temps difficiles à surmonter. Aussi ce livre tombait à point nommé. Il y avait certainement des choses à y glaner pour accroitre mes connaissances sur les deux sujets et répondre aux diverses interrogations que la plupart des humains se posent : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Ou cours-je ? Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Ou se situe le siège de ma conscience ? Etc. Signe final : le jour où j'ai voulu refaire le plein de livres à la bibi de Pont Saint Pierre, celle-ci été fermée. Zou les conditions étaient réunies pour devenir un sage qui comprend les mystères de l'univers aidé en cela par deux maitres. Et dès le début du livre je tombe sur cette évocation de Matthieu Ricard : On cite le cas d'un homme qui interrogea le Bouddha sur certains points de cosmologie. Ce dernier prit une poignée de feuilles et demanda au visiteur : #8223;Y a-t-il plus de feuilles dans mes mains, ou dans la forêt ?” #8223;Il y en a certes bien plus dans la forêt,” répondit l'homme. Le Bouddha poursuivit : #8223;Eh bien, les feuilles que je tiens dans ma main représentent les connaissances qui conduisent à la cessation de la souffrance.” Boum descendez on vous demande ! Si tu veux accéder à la sagesse, il faut désapprendre. Merde et les mystères de la vie ? J'en fais quoi ? Et le bouquin je continue à le lire ou pas ? M'est revenue une phrase du fond des temps, à l'époque où nous étions jeunes et larges d'épaules, où nous refaisions le monde, et où nous évoquions les mystères de l'univers avec mon pote dans la salle de notre bar préféré. Le patron, le père Dudj', s'est approché et nous a déclaré : "les gars, l'univers à bien une fin ". "Oui" qu'on lui a répondu de concert. "Alors y a quoi de l'autre côté ? Hein ? "  Aïe aïe aïe les nœuds au cerveau ! Alors c'est un super livre, hyper complet, mais du coup je me demande toujours s'il faut le lire ? Bon je vais continuer à chercher, c'est cool y a pas loin à aller. Vous croyez aux signes ? Aux livres qui vous appellent ? J'avais déjà "Dune" et "Rosinha mon canoë", en voilà un troisième. Depuis quelques temps je rencontrais le titre de ce bouquin à divers occasions : reportages, articles de presse, télé, internet, etc. Acheté et lu à sa sortie, je n'en n'avais plus trop de souvenir. Les vacances d'été propices à des moments de rêveries tardives, le nez collé au ciel et le cul dans un relax ont réactivé mon intérêt pour ce qui touche à l'astronomie. C'était aussi la reprise de la méditation après quelques temps difficiles à surmonter. Aussi ce livre tombait à point nommé. Il y avait certainement des choses à y glaner pour accroitre mes connaissances sur les deux sujets et répondre aux diverses interrogations que la plupart des humains se posent : Qui suis-je ? D’où viens-je ? Ou cours-je ? Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Ou se situe le siège de ma conscience ? Etc. Signe final : le jour où j'ai voulu refaire le plein de livres à la bibi de Pont Saint Pierre, celle-ci été fermée. Zou les conditions étaient réunies pour devenir un sage qui comprend les mystères de l'univers aidé en cela par deux maitres. Et dès...
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  • Krout 09/03/2015
    Si l'on peut admettre relativement aisément que des loi similaires règlent l'infiniment petit et l'infiniment grand, que ces deux mondes ne sont qu'un et se ressemblent plus qu'ils ne se différencient, j'ai été autrement surpris par les concordances dans les conclusions entre approche scientifique et pure méditation. Evidemment nous sommes tous à la fois composés d'atomes, de particules élémentaires et de poussières d'étoiles, mais delà à imaginer que sans aucun support scientifique, sans vérification d'expérience, sans ordinateurs par la seule force de l'esprit grâce à la méditation il soit possible de découvrir le big-bang je suis abasourdi. Un magnifique dialogue entre deux grands esprits, beaucoup de respect mutuel, un même émerveillement vis-à-vis de la beauté du monde. A lire aussi pour combattre l'effet de certains obscurantismes par la propagations d'idées et d'ondes positives.
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