« Un ouvrage étonnant, impossible à cataloguer, parce qu’il croise l’expérience personnelle du dressage d’un jeune faucon – pendant un an – et la théorie de cette tradition sur presque un millénaire. Le récit emprunte tantôt à l’autobiographie, tantôt au nature writing, en même temps qu’il s’en détache, posant un regard analytique, voire psychanalytique, sur les sources de cette littérature. La langue , enfin, poétique, fine, et d’une grande sincérité, revient sans cesse sur des interrogations métaphysiques puisque, en filigrane, ce livre raconte un travail de deuil. »
Julie Malaure / LE POINT
« Helen MacDonald, dans ce roman autobiographique, aborde avec une déconcertante simplicité - style fluide plein d’esprit - un sujet spectaculaire : l'oiseau sauvage comme vaisseau du refoule, l'animal totem au sens psychanalytique du thème, ouvrant à coups d'ailes, de serres et de bec le chemin de la réconciliation entre l'homme et sa condition. Vieille de plusieurs siècles, inscrite dans le marbre et le parchemin, tombée dans l'oubli, l'histoire de la fauconnerie, cet art ancien du face-à-face entre l'homme et la mort, révèle une grande plume de la littérature contemporaine. »
Elise Lépine / Transfuge
« Fascinée par les faucons depuis l'enfance, Helen Macdonald raconte comment le dressage d'un autour l'a aidée à se reconstruire après la mort de son père. Moi qui n'aime ni les oiseaux, ni les livres de deuil, j'ai dévoré ces près de 400 pages comme jamais ! Une expérience littéraire incroyable. »
François Reynaud, Librairie des Cordeliers / Pages des libraires
« Une invocation magnifique à se reconnecter à la nature et à l'animalité pour redonner du sens à l'existence. »
Marion Rudlove / Biba
Un étrange ouvrage qui flirte avec l’animalité. [..] tout ensemble autobiographie romanesque, essai historique sur l’art de la fauconnerie, et récit initiatique sur la douloureuse, l’inaccessible conquête de paix intérieure.
Fabienne Pascaud / Télérama
Souvenirs du père, présence de la nature, envol de Mabel, […] Helen Macdonald nous offre un livre écrit avec les entrailles.
Christilla Pellé / Psychologies Magazine
Récit initiatique et autobiographique, méditation caustique sur la sauvagerie et l’humanité, élégie, ce livre hybride est un chef-d’œuvre, un vrai.
Elisabeth Quin / Madame Figaro
Quand les faucons étendent leurs ailes pour cacher la proie qu'ils ont "empiétée", on dit qu'ils "font manteau". Helen MacDonald a cette élégance. Elle capte le lecteur par des moyens invisibles. Au naturalisme, l'écrivaine donne du lyrisme. A son style, une forme de luminosité que restitue admirablement la traduction. Pour le lecteur, cette chronique littéraire tient de l'expérience sensorielle. Nourri de connaissances liées à l'histoire culturelle de la fauconnerie, M pour Mabel fait se rencontrer mythe et quotidien et révèle combien quelques gestes initiatiques relient les hommes à travers les âges, et combien - aussi - les animaux nous enseignent ce que c'est qu'être humain.
Macha Séry / Le Monde des Livres