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Maison-mère
Date de parution : 24/02/2022
Éditeurs :
Plon

Maison-mère

Date de parution : 24/02/2022
À travers le récit littéraire et poétique d’une famille française d’origine arménienne affleurent les questions d’immigration, d’intégration, de transmission, mais aussi d’enfermement et de déterminisme social, ainsi que le choc culturel entre Orient et Occident, les rapports hommes-femmes, la place des femmes dans une structure clanique, mais aussi les chrétiens d’Orient.
Certaines maisons sont-elles plus habitées que d’autres ? Ce récit sonne comme un retour à la matrice. Une plongée au cœur d’une labyrinthique et étouffante demeure familiale dont la narratrice,... Certaines maisons sont-elles plus habitées que d’autres ? Ce récit sonne comme un retour à la matrice. Une plongée au cœur d’une labyrinthique et étouffante demeure familiale dont la narratrice, française d’origine arménienne, hérite malgré elle. Une déambulation comme en apnée dans une architecture hantée par des visions qui la... Certaines maisons sont-elles plus habitées que d’autres ? Ce récit sonne comme un retour à la matrice. Une plongée au cœur d’une labyrinthique et étouffante demeure familiale dont la narratrice, française d’origine arménienne, hérite malgré elle. Une déambulation comme en apnée dans une architecture hantée par des visions qui la renvoient à son passé, et dont chaque pièce devient, pas après pas, un fragment de son identité morcelée.

Aussi morcelée que l’histoire du peuple arménien, méconnu, et dont les racines remontent six siècles avant Jésus-Christ. À travers prénoms, lieux, chants et danses, coutumes ancestrales, légendes du Caucase ou d’Anatolie truffées de héros bibliques, dieux et déesses ou simples troubadours se révèle tout un monde. Avec pour point de départ d’un chaos intérieur le génocide perpétré dans l’Empire ottoman en 1915, imprégnant toute une lignée à travers les âges.
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EAN : 9782259310451
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259310451
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • anniefrance 02/08/2022
    s'intégrer sans accepter l'assimilation...c'est le problème de beaucoup de ceux qui ont du fuir leur pays: pratiquer la langue en famille et entre amis, sauvegarder les traditions, la cuisine etc. Anaïd , issue de rescapés du génocide arménien, se penche sur son histoire personnelle et celle de son peuple à travers sa famille:paradoxalement, certains ont vécu en Turquie, pays de leur malheur; d'autres ont rejoint la France. A la suite d'un héritage, elle redécouvre la maison-mère qu'elle explore et ses souvenirs remontent ainsi que l'histoire de l'Arménie qui remonte à six siècles avant JC. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi, un récit trop auto-centré et une glorification de l'Arménie bien avant 1915 qui m'a lassée. Une quête d'identité intéressante cependant. Il m'a manqué d'être émue.
  • luocine 17/06/2022
    Quel livre ! Quand j’ai refermé ce livre de souvenirs, j’ai eu un besoin d’un moment de silence avant de rédiger mon billet. Le silence qui a essayé d’étouffer les cris de ces Arméniens spoliés de tous leurs biens, torturés, abandonnés dans le désert, assassinés puis turquifiés et oubliés. Pourtant tous les 24 avril les Arméniens de la diaspora française défilent devant les ambassades turques pour que ce génocide soit enfin reconnu. Le livre est un retour dans la mémoire d’une jeune femme née en France d’une famille arménienne qui s’est exilée de Turquie en 1960 . Cette plongée dans le passé se fait à travers les pièces de la maison familiale qui, à travers un objet ou une photo, lui permettent d’évoquer son enfance et la vie des membres de sa famille. Toute la difficulté de cet exercice est de confronter ses expériences personnelles suffisamment douloureuses puisqu’elle a voulu fuir à tout jamais cette maison, à celles autrement plus tragiques de la destinée des Arméniens en Turquie . C’est un récit parfois très vivant et très gai, on aimerait participer aux réunions de famille autour de plats qui semblent si savoureux, les grand mères et les tantes qui ne parlent que le turc sont des femmes qui n’ont peur de rien. Et pourtant d’où viennent-elles ? Le blanc total de la génération d’avant 1915 plane sur toutes les mémoires. Le récit devient plus triste quand l’auteur évoque son père. Sa compréhension d’adulte n’empêche pas sa souffrance d’enfant de remonter à la surface. Cet homme a été brisé par l’exil auquel il a consenti pour assurer à ses enfants un meilleur avenir mais d’une position d’orfèvre à son compte en Turquie il est devenu employé en France. Est ce cela qui a aigri son caractère et rendu sa position de pater familias insupportable aux yeux de sa fille ? À travers toutes les pièces de cette maison, Annaïs Demir recherche une photo de sa mère. Une photo où on la verrait dans toute sa beauté de jeune femme libre avant un mariage qui l’enfermera dans une vie faite de contraintes. Son amour pour son mari est, sans aucun doute, plus le fruit d’une obligation due aux liens combien sacrés du mariage que d’une attirance vers cet homme . À partir de chaque détail de la vie des membres de cette grande famille, on imagine peu à peu le destin de la petite fille puis de la jeune fille qui est devenue cette écrivaine, mais on comprend surtout la tragédie du peuple Arménien qui apparaît dans toute sa violence absolument insupportable et si longtemps niée. Un livre que je n’oublierai jamais et j’espère vous avoir donné envie de le lire.Quel livre ! Quand j’ai refermé ce livre de souvenirs, j’ai eu un besoin d’un moment de silence avant de rédiger mon billet. Le silence qui a essayé d’étouffer les cris de ces Arméniens spoliés de tous leurs biens, torturés, abandonnés dans le désert, assassinés puis turquifiés et oubliés. Pourtant tous les 24 avril les Arméniens de la diaspora française défilent devant les ambassades turques pour que ce génocide soit enfin reconnu. Le livre est un retour dans la mémoire d’une jeune femme née en France d’une famille arménienne qui s’est exilée de Turquie en 1960 . Cette plongée dans le passé se fait à travers les pièces de la maison familiale qui, à travers un objet ou une photo, lui permettent d’évoquer son enfance et la vie des membres de sa famille. Toute la difficulté de cet exercice est de confronter ses expériences personnelles suffisamment douloureuses puisqu’elle a voulu fuir à tout jamais cette maison, à celles autrement plus tragiques de la destinée des Arméniens en Turquie . C’est un récit parfois très vivant et très gai, on aimerait participer aux réunions de famille autour de plats qui semblent si savoureux, les grand mères et les tantes qui ne parlent que le...
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  • MesCarnetsLitteraires 28/02/2022
    A travers chacune des pièces de cette maison héritée, l'auteure nous livre ses souvenirs d'enfance, nous parle de ses racines, ses origines, sa famille, ses ancêtres et la culture arménienne. Je me suis sentie bien dans ce récit reposant à l'écriture magnifique et je me suis laissée transportée au cœur de l'histoire du peuple arménien. Cette lecture a été pour moi une très belle découverte ! On ressent vraiment les valeurs profondes et sincères d'Anaïd Demir et ça touchera inévitablement tous ceux qui liront ce livre !
  • LaBibliothequeDeReb 10/02/2022
    Anaïd Demir nous offre un récit à l’image d’une quête labyrinthique et identitaire dans la maison de son enfance, héritage de ses parents, en banlieue Parisienne. Elle porte sur elle par son prénom Arménien et son nom Turque toute la complexité de l’histoire Arménienne, de l’histoire de sa famille, c’est la ligne conductrice de son récit. Elle s’installe dans cette demeure avec son matelas et ses cartons, entre les quelques toiles d’araignées, le papier peint usé, les murs jaunis et le bois vieilli. La demeure regorge d’objets talismans, de boîtes secrètes. Elle arpente les pièces et les murs s’avèrent être bavards tout comme les meubles. Ils lui rappelle ses parents, ses grands parents et ses frères et sœurs. Ceux qui ont vécu l’horreur et l’impensable dans les années 1915 en Arménie, ceux qui ont tout fait pour s’affranchir d’un Pays, s’émanciper de leurs enfances douloureuses. Lorsqu’elle prononce ne serait-ce que le prénom de sa sœur, c’est tout un pan de l’histoire arménienne qui en découle. Quand elle effleure de sa main, sa jambe dans un bain brulant semblable au Hammam, c’est sa grand mère Mayram qui s’invite dans ses souvenirs. Et quand la faim se manifeste au creux de son ventre, c’est au « tacht hantess », pique nique champêtre en arménien, quelle se plaît à repenser, aux côtés de ses cousins. Un patrimoine de réminiscences entier est présent dans ce manoir obscur. Dans un contexte historique douloureux, les souvenirs heureux sont présents, Anaïd Demir rend magnifiquement hommage à sa famille, avec une plume d’une poésie profonde. En a peine 206 pages, l’auteure nous offre un patrimoine entier, son histoire à elle en toute intimité. Nous sommes faits de notre histoire familiale, ancrée en nous, dans les gênes. Faut-il se défaire complètement ou partiellement de son histoire pour se réaliser pleinement? « Une langue, plus encore qu’un nom et un prénom, raconte l’histoire d’un peuple et porté en elle les stigmates de son histoire » Anaïd Demir nous offre un récit à l’image d’une quête labyrinthique et identitaire dans la maison de son enfance, héritage de ses parents, en banlieue Parisienne. Elle porte sur elle par son prénom Arménien et son nom Turque toute la complexité de l’histoire Arménienne, de l’histoire de sa famille, c’est la ligne conductrice de son récit. Elle s’installe dans cette demeure avec son matelas et ses cartons, entre les quelques toiles d’araignées, le papier peint usé, les murs jaunis et le bois vieilli. La demeure regorge d’objets talismans, de boîtes secrètes. Elle arpente les pièces et les murs s’avèrent être bavards tout comme les meubles. Ils lui rappelle ses parents, ses grands parents et ses frères et sœurs. Ceux qui ont vécu l’horreur et l’impensable dans les années 1915 en Arménie, ceux qui ont tout fait pour s’affranchir d’un Pays, s’émanciper de leurs enfances douloureuses. Lorsqu’elle prononce ne serait-ce que le prénom de sa sœur, c’est tout un pan de l’histoire arménienne qui en découle. Quand elle effleure de sa main, sa jambe dans un bain brulant semblable au Hammam, c’est sa grand mère Mayram qui s’invite dans ses souvenirs. Et quand la faim se manifeste au creux de son ventre, c’est...
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