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Maman pour le dîner
Catherine Gibert (traduit par)
Date de parution : 03/02/2022
Éditeurs :
Belfond

Maman pour le dîner

Catherine Gibert (traduit par)
Date de parution : 03/02/2022
Quinze ans après l’immense succcès de La Lamentation du prépuce, Shalom Auslander fait un retour fracassant avec un roman encore plus drôle et plus iconoclaste. Un livre tout en contrastes, où derrière l’outrance se dévoile une émouvante réflexion sur le poids de nos héritages, sur ce que l’on doit aux siens et ce que l’on se doit à soi-même.

Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la...

Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu’il n’a pas revue depuis des années.

Ce n’est pas tant que Septième soit effondré, – sa...

Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu’il n’a pas revue depuis des années.

Ce n’est pas tant que Septième soit effondré, – sa mère était un monstre d’égoïsme et de méchanceté –, mais les Seltzer appartiennent à la communauté cannibale des États-Unis et, selon la tradition, les enfants doivent manger le corps de leur mère au cours d’un repas de fête.

Une coutume aussi ridicule qu’archaïque à laquelle Septième refuse de se plier. Mais est-ce aussi simple ? Entre les retrouvailles avec ses frères et sa sœur et le difficile retour dans la maison de son enfance, Septième va se voir soudain confronté à son histoire et à sa culpabilité, et comprendre qu’on n’échappe pas si facilement à son héritage…


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Catherine Gibert.
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EAN : 9782714495051
Façonnage normé : BROCHE
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714495051
Façonnage normé : BROCHE
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 10/12/2023
    Maman pour le dîner. Shalom AUSLANDER Que maman vienne pour le dîner c’est quelque chose de normal. Que maman soit le dîner c’est déjà plus inattendu. Et c’est ce qui va arriver à la famille de Septième Seltzer ainsi qu’à ses 11 autres frères et sœur appelés Zéro, Premier, Deuxième etc etc… Parce que les Seltzer ont une particularité : ils sont les derniers descendants des can am, les cannibales américains. Et cette famille a beaucoup de règles à respecter pour entretenir les traditions dans le plus grand secret. Si Septième n’est pas un des plus pratiquants, le montant de l’héritage risque de le faire changer d’avis. Mais quand même : manger sa mère, la saigner, la vider… Est-ce que la famille ira jusqu’à là ? Un roman truculent qui fait sourire et tient en haleine. Cette famille a couteaux tirés va devoir composer les uns avec les autres. J’ai eu un petit peu de mal (au début) à comprendre de quoi il s’agissait. Il faut dire que les numéros en guise de prénoms et les dogmes du cannibalisme ne m’ont pas aidé. Mais c’est une lecture divertissante et cet auteur a vraiment un cynisme et une imagination qui me plait beaucoup.
  • MilleetunepagesLM 02/08/2023
    Le commentaire de Lynda : Septième Seltzer reçoit un appel de son frère lui annonçant que leur mère était décédée, c'est alors que nous nous retrouvons devant une famille de cannibales. Septième n'avait pas revu sa mère depuis plusieurs années parce qu'elle n'avait pas accepté son mariage avec une non-cannibale. Cette matriarche Mudd, elle qui n'avait pas peur de traîner ses enfants dans la boue pour préserver sa progéniture et sauver son espèce. Ces enfants Premier, Deuxième, Troisième, Quatrième, Cinquième, Sixième (Paix à son âme), Septième, Huitième, Neuvième, Dixième, Onzième, Douzième et Zéro, seule fille du clan dans la tradition des Cannibalo-Américains, est de dévorer littéralement leur génitrice au cours d'une cérémonie. L'auteur Shalom Auslander a un immense talent pour décrire les situations tragiques, loufoques et comiques, tout au long du roman, il dresse des ambiances authentiques, excentriques et fantaisistes. Maman pour le dîner est un roman intéressant qui diverge des romans que j'ai l'habitude de lire. Cette lecture m'a sorti de ma zone de confort, mais je le recommande si vous voulez vivre une expérience surprenante.
  • julienraynaud 18/04/2023
    Faisons simple : ce livre mérite d’être lu pour deux raisons. Premièrement, l’histoire est très originale ; elle semble inédite même. Deuxièmement, on rit aux provocations de l’auteur/de ses personnages. La mère a tous les défauts possibles, se permet de proférer les discours les plus anti-bien-pensance qui soit. On pourrait écrire un livre avec uniquement ses formules. On rit à l’avance en imaginant le jour où des éditeurs essaieront d’édulcorer les propos de Shalom Auslander, pour créer une version woke de Maman pour le dîner. On leur souhaite du courage, vu qu’il y a les mots juif et noir toutes les 10 lignes, que la mère attribue à ces « communautés » les défauts les plus caricaturaux. Bref ça ne va pas être simple, et même impossible ! Un extrait pour finir : « le manuscrit qu’il était en train de lire, écrit par une Latino-Américano-juive-quatrième-vague-lesbienne-pro-immigration-anti-vaccin, avait évoqué Montaigne qu’elle traitait de mâle-pro-monothéiste-bourgeois-européen-patriarcal-catholique-cisgenre. »
  • Voirac 30/03/2023
    PERCUTANT MAIS SANGLANT. L’idée était bonne : reprendre le phantasme oral de l’enfant qui souhaite manger sa mère (surtout si elle est juive) pour la garder au dedans de lui-même, pour garder ses qualités et prolonger ainsi la lignée du peuple élu était intéressant : « Les cannibales vivent pour l’éternité. Quand nous consommons nos proches, ceux-ci continuent de vivre en nous. Ils nous guident, […], ils deviennent nous et nous devenons eux » L’allégorie psychanalytique lui permet de tirer à boulets rouges sur sa propre religion, de ridiculiser les archaïsmes et les règles hors d’âge qui enferment les juifs dans des traditions surannées, les séparent de la société dans une angoisse de vie et les structurent autour de la souffrance. Et pas seulement du judaïsme, toutes les religions monothéistes y passent. Après tout, les chrétiens communient eux aussi en mangeant (symboliquement) le corps du Christ. La découpe du cadavre, avec des préceptes à suivre à la lettre ridiculisent la doxa des rites religieux en général, et le comique de certaines situations est parfois franchement hilarant même si l’on n’est pas adepte de l’humour juif. Mais progressivement le roman dérive dans un grotesque répugnant qui m’a rappelé mes inutiles cours d’anatomie de dissection sur cadavres. Dommage, le livre aurait pu être plus percutant s’il avait été moins sanglant.PERCUTANT MAIS SANGLANT. L’idée était bonne : reprendre le phantasme oral de l’enfant qui souhaite manger sa mère (surtout si elle est juive) pour la garder au dedans de lui-même, pour garder ses qualités et prolonger ainsi la lignée du peuple élu était intéressant : « Les cannibales vivent pour l’éternité. Quand nous consommons nos proches, ceux-ci continuent de vivre en nous. Ils nous guident, […], ils deviennent nous et nous devenons eux » L’allégorie psychanalytique lui permet de tirer à boulets rouges sur sa propre religion, de ridiculiser les archaïsmes et les règles hors d’âge qui enferment les juifs dans des traditions surannées, les séparent de la société dans une angoisse de vie et les structurent autour de la souffrance. Et pas seulement du judaïsme, toutes les religions monothéistes y passent. Après tout, les chrétiens communient eux aussi en mangeant (symboliquement) le corps du Christ. La découpe du cadavre, avec des préceptes à suivre à la lettre ridiculisent la doxa des rites religieux en général, et le comique de certaines situations est parfois franchement hilarant même si l’on n’est pas adepte de l’humour juif. Mais progressivement le roman dérive dans un grotesque répugnant qui m’a rappelé mes inutiles cours d’anatomie de dissection sur...
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  • puchkina 13/05/2022
    Septième Seltzer s’appelle ainsi car il est le septième enfant d’une famille de cannibales américains. Cannibales qui ne mangent d’êtres humains que les membres de leur famille à leur mort pour qu’ils vivent éternellement. Justement Mudd, la mère de Septième, vient de mourir et celui-ci doit rejoindre ses frères de Premier à Douzième et leur sœur Zéro (zéro parce qu’une fille ne compte pas) pour décider de ce qu’il vont faire de leur génitrice. Pour cela ils appellent à l’aide Onclissime qui a déjà de l’expérience en la matière… Une famille sous le poids de traditions absurdes qui semblent inventées par une mère outrancière comme une critique d’une religion séculaire par ceux qui la vivent/subissent, l’éternel dilemme entre désir personnel d’émancipation et volonté de respecter ses parents (sa mère surtout) et les traditions familiales, autant de thèmes traités dans ce roman débordant, drôle et énervant, bavard et un peu too much.
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