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Mères de criminels
Date de parution : 10/04/2008
Éditeurs :
Belfond

Mères de criminels

Date de parution : 10/04/2008

Plus de deux ans d'enquêtes et, au bout de ce long parcours, les témoignages inédits de mères dont les enfants ont un jour commis l'irréparable. En regard, les analyses et témoignages des professionnels de la santé – assistantes sociales, psychologues – et de la justice – avocats, visiteurs de prison, juges… Un document poignant et éclairant.

Ce livre laisse entendre la voix des mères d'enfants criminels, plus rarement celle des pères ou de l'entourage, mais aussi, fut-ce par bribes, celle des condamnés. Paroles dites, écrites ou...

Ce livre laisse entendre la voix des mères d'enfants criminels, plus rarement celle des pères ou de l'entourage, mais aussi, fut-ce par bribes, celle des condamnés. Paroles dites, écrites ou rapportées, qui racontent l'irruption du drame, puis le besoin instinctif de faire face, de sauver ce qui peut, ce qui...

Ce livre laisse entendre la voix des mères d'enfants criminels, plus rarement celle des pères ou de l'entourage, mais aussi, fut-ce par bribes, celle des condamnés. Paroles dites, écrites ou rapportées, qui racontent l'irruption du drame, puis le besoin instinctif de faire face, de sauver ce qui peut, ce qui doit l'être encore. Paroles qui empruntent souvent à la triste banalité pour signifier l'indescriptible, cette onde de choc à laquelle aucune famille n'est préparée. Pas de cris ni de plaintes, mais presque toujours l'aveu d'une incompréhension sans fin et le poids du remords, avec, quelquefois, devant un constat trop pénible, la tentation du déni ou la volonté farouche de rétablir la vérité, de prouver l'innocence. Il y a enfin les mères qui doivent mettre des mots sur un crime qui échappe à la raison et à la justice des hommes. Et celles qui parlent au nom de celui qui n'est plus, qui a mis fin à ses jours, ou qui fut l'un des derniers à monter à l'échafaud… En regard des témoignages de ces femmes ou des proches de la personne condamnée, des professionnels de la justice et de la santé livrent leur expérience et leurs réflexions sur le destin qui prend forme dans les plis du roman familial et le jeu des représentations sociales. Penser l'acte criminel ou la folie, en explorer les ressorts, c'est aussi rendre justice aux mères qui ont subi l'infamie sans jamais renier leur enfant.
Maria Carrier est allée à la rencontre de ces mères dont les enfants ont un jour commis l'irréparable. Après plus de deux ans d'une enquête difficile, elle nous livre un document poignant et éclairant.

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EAN : 9782714442789
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714442789
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Après plus de deux ans d’une enquête obstinée, délicate, elle a recueilli des témoignages inédits et bouleversants en laissant entendre la voix des mères d’enfants criminels »
Gazette du Palais

« Poignant et instructif »
Famille Chrétienne

« L’auteur a délibérément choisi de rapporter ces témoignages et analyses dans un style simple et épuré, qui évite le mélodramatique, mais n’enlève rien au tragique. »
Semaine des Spectacles – Monaco

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 23/05/2021
    Mères de criminels. Maria CARRIER Un livre documentaire qui donne la parole aux mères (et quelques fois aux pères ou frères et sœurs) de criminels. Pour tenter d’expliquer ou de comprendre pourquoi les mères plus que tout autre parents ne veulent/peuvent pas accepter la culpabilité de leur enfant (et d’autant plus lorsqu’elles ont un fils). Pourquoi la société fait-elle autant peser sa vindicte sur les mères ? Ce documentaire est complété de paroles de professionnels qu’ils soient de la justice ou de la santé apportant un éclairage supplémentaire. C’est un livre très intéressant qui pousse à réfléchir à froid sur des situations que ces mères ont vécues à chaud au moment où leur vie sombrait avec une violence inattendue.
  • FleurDuBien 05/07/2018
    Livre très intéressant. On peut y lire le témoignage des mères bien sûr, mais aussi de quelques pères, moins nombreux certes, mais également celui des assistantes sociales, de psychologues, de psychiatres, d'avocats etc. Pourquoi seulement les "mères" de criminels ? Parce que ce sont principalement les mères de meurtriers qui s'investissent le plus, et que ce sont ces mères qui s'interrogent et se culpabilisent davantage que les pères. C'est ainsi. Ce qui est vraiment intéressant c'est que l'on nous offre le témoignage des mères de criminels, mais également celui des mères de victimes. Les douleurs sont identiques. J'ai particulièrement apprécié le chapitre sur les femmes criminelles, qui ne sont que 3,7 % de la population carcérale, mais pour des faits toujours très graves, comme des actes de maltraitance sur enfants, crime contre le conjoint ou le pire du pire, l'infanticide. Les mères de ces criminelles sont souvent des mères non "satisfaisantes" pour leur fille, avec des carences affectives gravissimes durant la petite enfance. A noter le fait qu'un pourcentage très important des criminels fait état d'une ou de pathologies maternelles invalidantes. Avec en plus, un père très souvent absent (voir les citations pour ceux que cela intéresse). Alors conclusion après un tel ouvrage ; il faut décidémment éduquer les mères mais également les pères. Les éduquer dans le bon sens du terme, en les responsabilisant, et surtout en leur faisant prendre conscience que la toute petite enfance doit être sécure et sereine pour faire des citoyens équilibrés et non en désespérance. C'est du salut de nos enfants dont il s'agit... Et n'oublions jamais, phrase que j'ai beaucoup aimée, qui précède un chapitre, "il n'y a pas de malédiction". Et oui, tout est dit. Livre très intéressant. On peut y lire le témoignage des mères bien sûr, mais aussi de quelques pères, moins nombreux certes, mais également celui des assistantes sociales, de psychologues, de psychiatres, d'avocats etc. Pourquoi seulement les "mères" de criminels ? Parce que ce sont principalement les mères de meurtriers qui s'investissent le plus, et que ce sont ces mères qui s'interrogent et se culpabilisent davantage que les pères. C'est ainsi. Ce qui est vraiment intéressant c'est que l'on nous offre le témoignage des mères de criminels, mais également celui des mères de victimes. Les douleurs sont identiques. J'ai particulièrement apprécié le chapitre sur les femmes criminelles, qui ne sont que 3,7 % de la population carcérale, mais pour des faits toujours très graves, comme des actes de maltraitance sur enfants, crime contre le conjoint ou le pire du pire, l'infanticide. Les mères de ces criminelles sont souvent des mères non "satisfaisantes" pour leur fille, avec des carences affectives gravissimes durant la petite enfance. A noter le fait qu'un pourcentage très important des criminels fait état d'une ou de pathologies maternelles invalidantes. Avec en plus, un père très souvent absent (voir les citations pour ceux que cela intéresse). Alors conclusion après un tel ouvrage ; il faut...
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