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Minuit au bord du monde
Date de parution : 17/03/2022
Éditeurs :
le cherche midi

Minuit au bord du monde

Date de parution : 17/03/2022
Entre le conte initiatique et la fresque socio-politique, un superbe premier roman porté par une plume prometteuse.
Nichée entre les chaînes de montagnes enneigées, la Zaramestrie est un pays abîmé par la guerre. Après des années de combat, alors que la paix a été déclarée et les... Nichée entre les chaînes de montagnes enneigées, la Zaramestrie est un pays abîmé par la guerre. Après des années de combat, alors que la paix a été déclarée et les armes déposées, les adversaires tentent de cohabiter à nouveau.

Deux étrangers sont attirés en plein hiver dans cette région. Tandis que...
Nichée entre les chaînes de montagnes enneigées, la Zaramestrie est un pays abîmé par la guerre. Après des années de combat, alors que la paix a été déclarée et les armes déposées, les adversaires tentent de cohabiter à nouveau.

Deux étrangers sont attirés en plein hiver dans cette région. Tandis que Leila Alaman, violoniste française, découvre le pays avec un regard neuf et fait la connaissance de jeunes musiciens, le photographe de guerre Tim Volker retourne sur les traces du conflit qu’il a couvert quinze ans plus tôt. Le directeur charismatique et utopiste d’une école de rock, une peintre révoltée et d’autres survivants vont croiser leurs routes ; mais que peut vraiment l’art contre les fantômes du passé ? Et comment reconstruire sur des braises attisées par les crises politiques ?

Une histoire de résilience et d’émancipation, où l’humain et la poésie trouvent un chemin sous les décombres.

Entre le conte initiatique et la fresque sociopolitique, Alizée Gau nous offre un premier roman porté par une écriture libre et cadencée, résolument poétique.
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EAN : 9782749167893
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782749167893
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« Minuit au bord du monde, comment parler de cette histoire sans vous la gâcher? Ce livre, absolument extraordinaire, tant dans son histoire, dans les yeux de Tim et Leila dont le contraste donne une saveur particulière à la Zamestrie, que dans l'écriture fluide et empreinte de poésie à chaque page. L'écriture d'Alizée Gau n'a pas son pareil. »

 
Librairie Le Transcendantal
« Deux personnages touchants, deux parcours hors du commun.
Un premier romain délicat et puissant qui met en lumière la part d’ombre souvent oubliée de l’après.
Un roman qui résonne tout particulièrement aujourd’hui… »
Librairie Lhériau

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • brunodecot 18/05/2022
    Très bon roman, une belle écriture, pour une œuvre bien structurée, pleine de personnages attachants. On devine ici ou là quels conflits réels ont inspiré à l'autrice la Zaramestrie, et ses deux peuples apparemment inconciliables. Ca se lit comme du petit lait !
  • Mangeur_de_livre 02/05/2022
    Au travers de cet Etat fictif d’Europe de l’Est, l’autrice met en avant les difficiles reconstruction et cohabitation entre deux communautés encore totalement opposées et qui peinent à vivre ensemble. Malgré les initiatives de rapprochement, comme l’école de musique, les sociétés se construisent sur l’opposition et l’’exacerbation des conflits et divisions passés, créant un repli identitaire et un blocage total. Le roman parvient à éviter tout manichéisme ou jugement de valeur en privilégiant un réalisme un peu désabusé, porté notamment par le personnage de Tim. La fin du livre se met au diapason, parvenant à boucler la boucle sans trop en faire ni trop en dévoiler, mais sans pour autant laisser le lecteur sur sa faim. Les aventures et expériences vécues par les deux personnages principaux se complètent très bien et leur addition produit un récit très dynamique qui emporte le lecteur avec lui et le fait réfléchir sur les difficultés de vivre ensemble en Zaramestrie. L’écriture d’Alizée Gau est très fine et pleine de sensibilité et parvient bien à restituer les états d’âme mais aussi les ressentis très différents des personnages. Le tableau d’ensemble se dévoile par petites touches successives, permettant au lecteur de mieux comprendre ce microcosme imaginaire... Au travers de cet Etat fictif d’Europe de l’Est, l’autrice met en avant les difficiles reconstruction et cohabitation entre deux communautés encore totalement opposées et qui peinent à vivre ensemble. Malgré les initiatives de rapprochement, comme l’école de musique, les sociétés se construisent sur l’opposition et l’’exacerbation des conflits et divisions passés, créant un repli identitaire et un blocage total. Le roman parvient à éviter tout manichéisme ou jugement de valeur en privilégiant un réalisme un peu désabusé, porté notamment par le personnage de Tim. La fin du livre se met au diapason, parvenant à boucler la boucle sans trop en faire ni trop en dévoiler, mais sans pour autant laisser le lecteur sur sa faim. Les aventures et expériences vécues par les deux personnages principaux se complètent très bien et leur addition produit un récit très dynamique qui emporte le lecteur avec lui et le fait réfléchir sur les difficultés de vivre ensemble en Zaramestrie. L’écriture d’Alizée Gau est très fine et pleine de sensibilité et parvient bien à restituer les états d’âme mais aussi les ressentis très différents des personnages. Le tableau d’ensemble se dévoile par petites touches successives, permettant au lecteur de mieux comprendre ce microcosme imaginaire en même temps que particulièrement réaliste qui n’est pas sans rappeler un certain nombre de divergences et conflits ethniques, dans les Balkans notamment.
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  • Flaubauski 26/04/2022
    Leila est en deuil depuis la mort de son grand-père adoré, qui lui a laissé en héritage son amour de la musique - il était luthier, elle est violoniste - et une série de violons à transmettre à une école de musique de Zaramestrie, son pays natal. Tim, quant à lui reporter photographe de guerre, fait face à une crise existentielle, après qu'il a été blessé par balle pendant un de ses reportages en Afrique, et décide de retourner sur les lieux de son premier reportage, en Zaramestrie. Pour l'un comme pour l'autre, ce pays sera source de remises en question, de réflexions sur le monde qui les entoure, jusqu'à ce que le présent les rattrape. Le choix de cette alternance de voix narratives bien différentes - d'un côté, la jeune femme assez naïve, qui découvre à retardement la complexité d'une partie de ses origines, et les raisons du silence de son grand-père à leur sujet ; de l'autre, le quadragénaire abîmé par son métier, aux expériences traumatiques des conflits qu'il a couverts et qui vont lui exploser en pleine figure, permet, avec réussite, et beaucoup de sensibilité, à Alizée Gau, son autrice, de décrire, par l'intermédiaire d'un pays fictif, bien... Leila est en deuil depuis la mort de son grand-père adoré, qui lui a laissé en héritage son amour de la musique - il était luthier, elle est violoniste - et une série de violons à transmettre à une école de musique de Zaramestrie, son pays natal. Tim, quant à lui reporter photographe de guerre, fait face à une crise existentielle, après qu'il a été blessé par balle pendant un de ses reportages en Afrique, et décide de retourner sur les lieux de son premier reportage, en Zaramestrie. Pour l'un comme pour l'autre, ce pays sera source de remises en question, de réflexions sur le monde qui les entoure, jusqu'à ce que le présent les rattrape. Le choix de cette alternance de voix narratives bien différentes - d'un côté, la jeune femme assez naïve, qui découvre à retardement la complexité d'une partie de ses origines, et les raisons du silence de son grand-père à leur sujet ; de l'autre, le quadragénaire abîmé par son métier, aux expériences traumatiques des conflits qu'il a couverts et qui vont lui exploser en pleine figure, permet, avec réussite, et beaucoup de sensibilité, à Alizée Gau, son autrice, de décrire, par l'intermédiaire d'un pays fictif, bien que transparent, toute la complexité d'une reconstruction dans un lieu qui a connu une telle violence entre deux populations. Un premier roman prometteur, pertinent tant narrativement que stylistiquement, que j'ai été ravie de découvrir. Je remercie les éditions du Cherche Midi et NetGalley de me l'avoir permis.
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  • Ldo 21/04/2022
    En Zaramestrie, pays fictif mais que l’on reconnait comme slave, deux ethnies se sont affrontées dans un terrible conflit et tentent de revivre ensemble. Passer de la guerre à la paix dans ces circonstances n’est pas chose facile. Il y a des traumatismes très douloureux sur lesquels il est difficile de reconstruire. À travers les yeux de Tim, photographe ayant couvert le conflit quinze années plus tôt et Leila, dont le grand-père était originaire du pays, l’auteure offre une lueur d’espoir en partageant les petites actions qui lentement essayent de réconcilier ces peuples qui, parfois, ont oublié l’origine de leur haine. Il y a beaucoup de livres racontant les guerres mais peu sur la reconstruction d’un pays. L’auteure, Alizée Gau, en a parcouru plusieurs ayant connu des guerres civiles et ethniques comme le Rwanda ou la Yougoslavie et la maitrise du sujet se ressent dans son roman. L’écriture est belle et j’ai aimé l’approche du sujet. Un très bon premier roman.
  • JIEMDE 18/04/2022
    Combien de temps encore Combien de temps dis-moi Faut-il pour pardonner Aux monstres d’autrefois ? Bienvenue en Zaramestrie, un des pays les plus pauvres d’Europe, pluriel et multiculturel depuis que les Yassimils, autrefois persécutés en Europe de l’Est, y ont trouvé refuge et cohabitent avec les Zaratiens. Jusqu’à ce que la guerre détruise tous les équilibres. Puis que la vie reprenne. Enfin la vie… Dans les pas de Lelial Alaman, jeune chercheuse et violoniste française venue à la demande de son grand-père défunt sur ses terres d’origine, et dans ceux de Tim Volker, photographe de guerre de retour en Zaramestrie après avoir baroudé au fil des guerres africaines, Alizée Gau nous entraîne dans une exploration des ravages de la guerre après la guerre. Dans Minuit au bord du monde, elle conte ce qui se passe après les conflits et juste avant la paix. Chimère illusoire que de croire que l’une succèderait automatiquement à l’autre. Sans transition comme on dit dans le poste. Ce serait bien trop simple ; mais ça ne l’est pas. Et cette phase d’entre-deux pendant laquelle il faut apprendre à revivre ensemble, celle que d’aucuns appellent résilience, Alizée Gau la raconte joliment, dans un mélange équilibré de gravité et d’émotion, de scènes chocs... Combien de temps encore Combien de temps dis-moi Faut-il pour pardonner Aux monstres d’autrefois ? Bienvenue en Zaramestrie, un des pays les plus pauvres d’Europe, pluriel et multiculturel depuis que les Yassimils, autrefois persécutés en Europe de l’Est, y ont trouvé refuge et cohabitent avec les Zaratiens. Jusqu’à ce que la guerre détruise tous les équilibres. Puis que la vie reprenne. Enfin la vie… Dans les pas de Lelial Alaman, jeune chercheuse et violoniste française venue à la demande de son grand-père défunt sur ses terres d’origine, et dans ceux de Tim Volker, photographe de guerre de retour en Zaramestrie après avoir baroudé au fil des guerres africaines, Alizée Gau nous entraîne dans une exploration des ravages de la guerre après la guerre. Dans Minuit au bord du monde, elle conte ce qui se passe après les conflits et juste avant la paix. Chimère illusoire que de croire que l’une succèderait automatiquement à l’autre. Sans transition comme on dit dans le poste. Ce serait bien trop simple ; mais ça ne l’est pas. Et cette phase d’entre-deux pendant laquelle il faut apprendre à revivre ensemble, celle que d’aucuns appellent résilience, Alizée Gau la raconte joliment, dans un mélange équilibré de gravité et d’émotion, de scènes chocs et de réflexions plus distanciées, voire poétiques quand la métaphore des « ruptures du Grand Filet » vient expliquer le chaos et la souffrance. Elle ne cache rien des scènes chocs de charniers, de murs de la honte ou de déplacements massifs de population ; elle dit le poids des ethnies et l’impasse des Triskas, cette troisième voie neutre qui ne résout rien dans le court terme ; elle dit le combat politique des femmes pour reconstruire, rappelant utilement que « les premières victimes de la guerre, ce sont les femmes, Yassimiles ou Zaratiennes. On l’oublie trop souvent ». Elle dit surtout les traumatismes humains et indélébiles que laisse la guerre sur les hommes, en Zaramestrie ou au Soudan. Et ailleurs aussi… Mais elle dit enfin et surtout comment de simples petites choses et actions peuvent contribuer à faire renaître l’espoir, à l’image de la musique et de ce concert préparé dans la Plavitza Rock School, école mixte où de jeunes Zaratiens et Yassimils font, sans en avoir totalement conscience, œuvre de réconciliation. Dans ce pays imaginaire - très similaire à l’ex-Yougoslavie meurtrie et en totale résonnance avec le martyr ukrainien actuel -, flotte la belle âme de Nermin, le grand-père de Lelial, l’absent omniprésent : « Je ne fais que me transformer. Je suis le souffle de ton violon, la pluie à ta fenêtre, le crépitement du feu où tu tendras tes mains pour te réchauffer ». Et celui qui insuffle aux jeunes générations, la force de pardonner pour enfin avancer…
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