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Mondialisation et compétition
Pourquoi certains pays émergents réussissent et d'autres non
Robert Boyer (préface de), Yann Guillaud (traduit par)
Collection : Textes à l'appui / Économie
Date de parution : 19/02/2009
Éditeurs :
La Découverte

Mondialisation et compétition

Pourquoi certains pays émergents réussissent et d'autres non

Robert Boyer (préface de), Yann Guillaud (traduit par)
Collection : Textes à l'appui / Économie
Date de parution : 19/02/2009

Une remise en cause argumentée des grands credos macroéconomiques, mais aussi géopolitiques, liés au développement.

Dans la mondialisation contemporaine, où la compétition entre États-nations est sévère, pourquoi certains pays à revenu moyen décollent-ils alors que les autres stagnent ? Dans ce livre original, Luiz Carlos...

Dans la mondialisation contemporaine, où la compétition entre États-nations est sévère, pourquoi certains pays à revenu moyen décollent-ils alors que les autres stagnent ? Dans ce livre original, Luiz Carlos Bresser-Pereira montre que les premiers ? en particulier les pays asiatiques ? ont développé une stratégie de développement nationale (que...

Dans la mondialisation contemporaine, où la compétition entre États-nations est sévère, pourquoi certains pays à revenu moyen décollent-ils alors que les autres stagnent ? Dans ce livre original, Luiz Carlos Bresser-Pereira montre que les premiers ? en particulier les pays asiatiques ? ont développé une stratégie de développement nationale (que l'auteur qualifie de « nouveau développementisme »), alors que les seconds tentaient d'appliquer les recettes du « consensus de Washington ».
Dans l'optique du nouveau développementisme, explique l'auteur, l'équilibre macroéconomique, et notamment la préservation d'un taux de change compétitif, est essentiel. Pourtant, on observe dans la plupart des pays latino-américains une tendance à la surévaluation du taux de change, due en partie à des causes structurelles (dont la « maladie hollandaise ») et en partie à des politiques économiques inadaptées, comme l'appel à l'épargne externe. Dès lors, l'auteur préconise que les pays émergents rejettent l'ouverture financière, tablent sur l'épargne interne et s'efforcent de neutraliser la « maladie hollandaise », afin d'obtenir un taux de change compétitif permettant une stratégie de croissance extravertie.
Alors que l'hégémonie idéologique étasunienne ne semble plus pouvoir s'exercer comme dans les années 1990 et au vu des trajectoires exemplaires des États asiatiques, sans doute les autres pays émergents, notamment d'Amérique latine, peuvent-ils retrouver de nouvelles marges de manœuvre pour renouer avec la croissance.

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EAN : 9782707156181
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 204
Format : 135 x 220 mm
EAN : 9782707156181
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 204
Format : 135 x 220 mm

Ils en parlent

« Pourquoi certains pays émergents réussissent et d'autres non ? Cet essai tente de répondre à cette question, qui en est aussi le sous-titre. Son originalité tient à ce qu'il est écrit par un ancien ministre des finances du Brésil, sous la présidence Sarney (1987), également ministre en charge de la réforme de l'État, sous la présidence Cardoso (1995-1999). Sa réflexion est d'autant plus intéressante que le Brésil a expérimenté, depuis vingt ans, une grande variété de politiques économiques, qui autorise d'en faire le bilan. »
LE MONDE ÉCONOMIE

« Dans la mondialisation contemporaine, où la compétition entre les États-nations est sévère, pourquoi certains pays à revenu moyen décollent alors que d'autres stagnent ? C'est la question que pose Luiz Carlos Bresser-Pereira, ancien ministre des Finances du Brésil, dans un ouvrage où il met en parallèle deux stratégies de développement. D'un côté, il y a les pays qui ont collé, en particulier les pays asiatiques, en s'appuyant sur une stratégie de développement national que l'auteur qualifie de "nouveau développementisme". Cette recette s'appuie sur l'épargne interne, une politique budgétaire restrictive, des taux d'intérêt modérés et un taux de change compétitif permettant une stratégie de croissance extravertie. Ce sont des pays qui ont rejeté la mondialisation financière, tout en participant à la mondialisation commerciale. Les pays a revenus moyens qui végètent ont pour leur part tenté d'appliquer les recettes du "consensus de Washington", basé sur l'épargne externe, l'ouverture financière, des taux d'intérêts élevés et un taux de change surévalué pour combattre l'inflation. Parmi les pays sud-américains, seule l'Argentine a adopté une stratégie proche du nouveau développementisme, un choix dicté par les enseignements de la crise que ce pays a traversé en 2001. C'est une sorte de troisième voie que propose Bresser-Pereira, puisqu'il renvoie dosà dos, les tenants de l'idéologie néolibérale d'une part et la gauche altermondialiste d'autre part, qui considère la mondialisation comme l'obstacle majeur à la croissance économique. »
L'ÉCHO

« Pourquoi certains pays émergents réussissent-ils et d'autres non ? Très stimulante réflexion sur l'un des "mystères" de l'économie actuelle. »
L'EXPANSION

« Dans cet ouvrage sous-titré Pourquoi certains pays émergents réussissent et pas d'autres, l'ancien ministre des Finances du Brésil, sous la présidence de Sarney, approfondit la critique du fameux "consensus de Washington (la médecine infligée par le FMI aux pays émergents) en montrant comment les dragons asiatiques ont réussi leur rattrapage en se préservant du vampirisme des rentiers occidentaux. Au moment où les économies se renationalisent et les Etats reviennent au premier plan, un éclairage utile de cette nouvelle troisième voie pour qui ne se laissera pas rebuter par les détours théoriques. »
ENJEUX - LES ÉCHOS

« Il s'agit d'un livre important, on peut ne pas être d'accord avec tel ou tel point, mais là n'est pas le plus important. le plus important est qu'il rompt avec le main stream, ce que Bresser-Pereira nomme l'orthodoxie conventionnelle, propose un nouveau développementisme qui ne soit pas la pâle copie de l'ancien développementisme avec un objectif: que l'Amérique latine n'accentue le regard déjà pris face hier aux tigres asiatiques, aujourd'hui à la Chine et déjà demain à l'Inde. Un livre à lire. »
REVUE TIERS-MONDE

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