« Si le consensus de Washington a édicté les règles d'une "bonne
mondialisation", ce sont les pays qui les ont le moins respectées qui s'en sont
le mieux tiré. À l'heure où l'orthodoxie économique se trouve battue en brèche
par une crise aux dimensions multiples, les États retrouvent un rôle que
certains avaient voulu leur dénier. Dani Rodrik, professeur d'économie à
Harvard, revisite ici les stratégies de croissance des pays dits "émergents" et
montre que les vainqueurs ne sont pas forcément ceux que l'on attendait.
»
L'EXPANSION
« L'ouvrage prend à contre-pied et la thèse
libérale de l'ouverture économique maximale, celle qui est à l'origine du
consensus de Washington de 1990, et le discours critique qui voit dans la
mondialisation une entreprise de normalisation homogénéisant les économies
nationales. »
ESPRIT