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Novellas
Collection : Voix publiques
Date de parution : 28/05/2015
Éditeurs :
le cherche midi

Novellas

Collection : Voix publiques
Date de parution : 28/05/2015
Onze longues nouvelles
Comme toujours chez Didier Daeninckx, ses fictions sont nourries de toutes les réalités : les pires comme les plus belles. Chaque histoire est gonflée de rêves et de défaites. La... Comme toujours chez Didier Daeninckx, ses fictions sont nourries de toutes les réalités : les pires comme les plus belles. Chaque histoire est gonflée de rêves et de défaites. La colère côtoie l’utopie, l’individu se frotte au collectif, l’espoir croise le fer avec le désespoir. Humains blessés ou laissés-pour-compte, révoltes... Comme toujours chez Didier Daeninckx, ses fictions sont nourries de toutes les réalités : les pires comme les plus belles. Chaque histoire est gonflée de rêves et de défaites. La colère côtoie l’utopie, l’individu se frotte au collectif, l’espoir croise le fer avec le désespoir. Humains blessés ou laissés-pour-compte, révoltes tous terrains, événements sortis des oubliettes, souvenirs retrouvés, libertés rétablies : seule l’écriture « au noir » fait jaillir la lumière !
On peut le dire autrement : dans chaque nouvelle de Daeninckx, ça fictionne, ça frictionne, ça fonctionne, ça frissonne. C’est « la vie qui va », ballottée par l’Histoire (avec un grand « H »). Et, quoi qu’il arrive, c’est l’humanité qui finit par l’emporter sur la barbarie.

Édité sous la direction de Jean-Paul Liégeois
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EAN : 9782749142944
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 464
Format : 130 x 200 mm
EAN : 9782749142944
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 464
Format : 130 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gwen59gc 10/07/2015
    Novellas regroupe 11 longues nouvelles sur des thèmes et des lieux tout à fait différents. « Mortel smartphone » nous permet de découvrir le travail forcé et l’immigration clandestine à travers les yeux d’un jeune garçon qui veut découvrir pourquoi sa famille et ses amis meurent chaque jour. « La particule » s’attache à un homme ayant été abandonné enfant et qui cherche à retrouver sa famille grâce à une ressemblance avec un homme sur une photo dans le journal. « Les négatifs de la Canebière » : une jeune femme est retrouvée morte : sa voiture est tombée (a été poussée ?) dans la Seine. On suit alors les enquêteurs dans leur recherche du coupable puis son avocat lors du procès. Et si le crime parfait était possible ? « Je tue il » se déroule du côté de Nouméa où un écrivain au sommet de sa gloire se retire. Il y fait la rencontre de « je » avec laquelle il se marie. Alors qu’il a soit disant renoncé à l’écriture, sa femme découvre que ce n’est en réalité qu’un mensonge. Elle cherche alors à découvrir qui est véritablement son mari. « La mort en dédicace » : on suit un jeune homme qui s’est évadé de prison et qui cherche à tout prix à retrouver la femme qu’il a connu ( et aimé) avant d’être condamné (femme qui est également en partie responsable de sa condamnation). Il se plonge en même temps dans son passé nous expliquant ainsi les raisons de sa condamnation. « A louer sans commission » : un jeune couple emménage dans un appartement au cœur d’une construction de type phalanstère et s’interroge sur les agissements de l’un de leurs voisins qu’ils vont finir par accueillir chez eux suite à son expulsion. Mais ils toujours plus de questions que de réponses … « La repentie » : une jeune femme tout juste sortie de prison part au Havre où elle cherche à refaire sa vie : recherche d’un petit boulot, amourette avec un homme croisé au hasard des routes et qui se trouve travailler dans le même petit village qu’elle, … Mais elle semble détenir un lourd passé qui ne semble pas tout à fait réglé : pourquoi un policier la suit-elle sans arrêt ? à qui téléphone-t-elle donc avec autant de prudence ? « Légende du rail » : on suit les périples d’une jeune femme qui, pour rendre hommage à son père, ancien cheminot, cherche à faire revivre quelques anciennes gares désaffectées et y faire passer de nouveau des trains. « Le crime de Saint-Adresse » : une équipe de policiers est appelée pour un cas suspect dans une ruelle. Ils y retrouvent un cadavre et une femme qui s’enfuit. Peu de temps après la police belge est également à la recherche de cette jeune femme présumée coupable de meurtre. Mais les apparences sont parfois trompeuses. « Bagnoles, tires et caisses » : on suit la vie du personnage à travers la vie des différentes voitures qu’il a possédé. « L’Affranchie du périphérique » : une parisienne trouve par hasard une ancienne maison qu’elle trouve très jolie. L’actuel habitant lui annonce qu’elle est disponible le soir même puisqu’il est sur le départ. La jeune femme se met alors à la recherche du véritable propriétaire avant que la maison ne revienne à l’Etat. J’ai généralement beaucoup aimé les nouvelles, particulièrement celles qui se rattachent au genre policier (alors que ce n’est absolument pas mon genre de prédilection) comme « Les négatifs de la cannebière » ou « Le crime de Saint Adresse ». La seule nouvelle à laquelle je n’ai vraiment pas accrochée est « Bagnoles, tires et caisses » que j’ai d’ailleurs abandonnée avant la fin. L’écriture de Daeninckz est fluide et facilement compréhensible, finalement peu de termes très techniques y compris quand il parle de chemins de fer et de trains par exemples. On retrouve de nombreuses gradations et accumulations qui m’ont quelque peu gênée dans les 2 dernières nouvelles. J’ai par contre beaucoup aimé les illustrations dans la nouvelle « A louer sans commission », illustrations qui sont en fait des reproductions de publicités ou d’annonces de journaux dont parlent à de nombreuses reprises les personnages. Lecture donc généralement agréable, qui m’a fait découvrir un auteur que je n’avais jamais lu auparavant mais vers lequel je vais peut-être plus facilement me tourner. Novellas regroupe 11 longues nouvelles sur des thèmes et des lieux tout à fait différents. « Mortel smartphone » nous permet de découvrir le travail forcé et l’immigration clandestine à travers les yeux d’un jeune garçon qui veut découvrir pourquoi sa famille et ses amis meurent chaque jour. « La particule » s’attache à un homme ayant été abandonné enfant et qui cherche à retrouver sa famille grâce à une ressemblance avec un homme sur une photo dans le journal. « Les négatifs de la Canebière » : une jeune femme est retrouvée morte : sa voiture est tombée (a été poussée ?) dans la Seine. On suit alors les enquêteurs dans leur recherche du coupable puis son avocat lors du procès. Et si le crime parfait était possible ? « Je tue il » se déroule du côté de Nouméa où un écrivain au sommet de sa gloire se retire. Il y fait la rencontre de « je » avec laquelle il se marie. Alors qu’il a soit disant renoncé à l’écriture, sa femme découvre que ce n’est en réalité qu’un mensonge. Elle cherche alors à découvrir qui est véritablement son mari. « La mort en dédicace » : on suit un jeune...
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  • Ivich 27/06/2015
    C'est avec une écriture simple, et qui réussie pourtant à vous mener en bateau que Didier Daeninckx joue avec son lecteur durant onze longues nouvelles. Le format est surprenant, mais au fil de la lecture on comprend rapidement qu'il est justifié, les éléments arrivent petit à petit, et le lecteur ouvre les yeux progressivement. Ce sont de nombreuses figures qui se côtoient, des visages de désespoir, de peine, de détresse, de tristesse, de solitude, d'amour, de bienveillance à qui l'auteur donne vie. Cette œuvre permet de traverser les sociétés, les âges, les époques, avec toujours cet objectif : rendre compte de l'humain.
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