Raphaël Stainville, journaliste au Figaro, vit à Versailles. Il a 28 ans. Pages de sang est son deuxième ouvrage publié après J'irai prier sur ta tombe : à pied de Paris à Jérusalem (F.-X. de Guibert, 2002).
Partant du journal inédit d'un missionnaire français, Raphaël Stainville nous fait revivre le massacre des Arméniens, en Turquie, ce génocide qui, presque un siècle plus tard, est toujours nié. Un témoignage historique exceptionnel.
«Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. On tire des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues comme la grêle. Quelques instants après, un cri...
«Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. On tire des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues comme la grêle. Quelques instants après, un cri retentit, lugubre: "Askna ghiaours, askna!" Depuis le marché d'abord. Puis, de toute part: "Coupez, coupez les infidèles!"»
C'est ainsi que débute...
«Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. On tire des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues comme la grêle. Quelques instants après, un cri retentit, lugubre: "Askna ghiaours, askna!" Depuis le marché d'abord. Puis, de toute part: "Coupez, coupez les infidèles!"»
C'est ainsi que débute ce récit terrible des premiers massacres des Arméniens en Turquie. Et plus loin: «Au premier bruit de la fusillade, on afflua chez nous par toutes les portes, les églises aussi étaient pleines. Les malheureux cherchaient à échapper à la mort. Ce matin, monsieur Ourfalian, un riche Arménien, n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. Un homme l'abattit en criant: «Au nom d'Allah très grand, c'est par toi que nous commençons!»
Partant du journal inédit d'un missionnaire français, qu'il a trouvé dans la bibliothèque poussièreuse d'un ancien monastère chrétien en Turquie, Raphaël Stainville nous fait revivre le génocide arménien, premier d'une série qui fait du XXe siècle une époque particulièrement sanglante.
Document de première main, Pages de sang est un témoignage venu éclairer l'Histoire, pour contribuer à rétablir la vérité sur un martyre dont la mémoire continue d'être bafouée.
Raphaël Stainville, journaliste au Figaro, vit à Versailles. Il a 28 ans. Pages de sang est son deuxième ouvrage publié après J'irai prier sur ta tombe : à pied de Paris à Jérusalem (F.-X. de Guibert, 2002).
Avant-propos
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
« Le jeune auteur force l'admiration. La corvée qu'il s'est imposé, ajoutée au risque connu "d'agacer la Turquie" en dénonçant les crimes actuels, fait de son ouvrage un hymne au dénuement, au courage et à la persévérance du véritable croyant en Dieu.» (France Arménie, semaine du 1er au 15 Octobre)
« Plus que les commentaires de lauteur, le récit du missionnaire, au jour le jour, est particulièrement poignant. Une plongée dans le premier génocide du dernier siècle. » (Le Figaro, 4 juillet 2007)
"Un jeune journaliste du Figaro et de Valeurs Actuelles, Raphaël Stainville, vient de publier un livre document sur le massacre des Arméniens perpétré par les Turcs au début du XXe siècle. Il a travaillé à partir du manuscrit dun missionnaire français témoin du génocide en Silicie en 1909. Son livre, Pages de sang, est à lire et à faire lire." (www.libertepolitique.com, 2 mars 2007)
« Dans son livre, Pages de sang, ce journaliste français raconte comment il a récupéré, il y a quelques années, le manuscrit dans une église de Turquie. Comment il sest lancé dans une enquête sur les traces du témoin pour vérifier ses dires. Pour comprendre pourquoi les Arméniens ont été éventrés, écorchés vifs, empalés, décapités, violés parce quils étaient chrétiens. Ce voyage dans lhistoire permet aussi à Raphaël Stainville de constater que la Turquie persécute encore sa minorité chrétienne. » (La Liberté, 17 mars 2007)
«Poignant. (...) Cest dans le village dAdana, dans un monastère chrétien, que Raphaël Stainville fait une découverte bouleversante : un journal tenu par un prêtre français, qui relate le massacre de Arméniens auquel il assiste en 1909. La vérité sans fards se révèle dans ces pages de sang criantes de vérité, de labominable vérité » (Valeurs actuelles, 13 avril 2007)
« Cest un livre choc que nous offre Raphaël Stainville ? Un livre dont le titre nest hélas à aucun moment usurpé, et qui ne répond en rien à une soif malsaine de publicité. En 200, dun pèlerinage à pieds de Paris à Jérusalem, lauteur rapporte la copie du manuscrit dun missionnaire français du début du XXe siècle. Celui-ci y raconte le massacre de 1909 des Arméniens par les Turcs. Un témoignage bouleversant. Des lignes sans apprêt. Directes. Un reportage dans lhorreur, avec les balles qui sifflent, les corps qui tombent, les enfants qui meurent, les femmes et les filles que lon viole. Au total, 30000 victimes qui préfigurent le grand massacrede 1915. Au-delà du témoignage historique, Stainville évoque un siècle de persécutions, avec dautres crimes comme celui du père Santoro, le 5 février 2006, ou les vexations subies en permanence par une chrétienté minoritaire. Pourquoi revenir sur ce cauchemar ? Pour la mémoire, bien sûr, mais surtout pour clamer, comme un Jean-Baptiste dans le désert de lindifférence politique, que les chrétiens de Turquie sont en sursis. » (Le Figaro Magazine, 12 mai 2007)
« Raphaël Stainville raconte en journaliste son expérience de la Turquie. Cest un livre captivant. Au cur du récit : le manuscrit retrouvé dun missionnaire français, le P. Rigal, qui racontait de visu les massacres des populations arméniennes et chrétiennes perpétrés par les Turcs en 1909 dans la ville dAdana et dans sa région. Lhorreur en est indicible. La barbarie à létat pur!( ) Pages de sang est un livre qui réveille. » (Politique magazine, juin 2007)
« Un jeune journaliste français, Raphaël Stainville, a réussi à mettre la main sur ce document accablant. Il sen est servi pour écrire Pages de sang : un prêtre français témoigne du massacre des Arméniens. Cet ouvrage bouleversera aux larmes le plus insensible des lecteurs. » (Le Dauphiné Libéré, 10 juin 2007)
« En écrivant ce livre noir de lhistoire de la Turquie, lauteur simpose un devoir : il faut que tous le monde sache pour que tout cela cesse. Il rétablit une vérité historique et réhabilite la mémoire trop longtemps bafouée du génocide arménien qui fut le premier dune longue série du XXe siècle. » (Le spectacle du monde, juin 2007)
« Sous la forme dun récit reportage, lauteur évoque le génocide des arméniens dans la Turquie du début du XXe siècle. Un document impressionnant. » (Bonne nouvelle, juillet/août 2007)
« Pages de sang ? Celles de lhistoire du XXe siècle, terrifiantes, où éclate la vérité sans fard. » (Petites affiches, La Loi, 5 juin 2007)
« L'auteur a retranscrit ces Pages de Sang dans un style alerte et saisissant. Il a mené l'enquête avec fougue. En scrutant les violences persistantes de l'islamisme, il établit le lien tenace qui unit la Turquie ottomane à celle d'aujourd'hui. » (La Nouvelle Revue d'Histoire, juillet-août 2007)