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Personne ne court plus vite qu'une balle
Collection : Suspense
Date de parution : 02/09/2015
Éditeurs :
L'Archipel

Personne ne court plus vite qu'une balle

Collection : Suspense
Date de parution : 02/09/2015
Pourquoi Flaco Moreno, chanteur français connu pour ses tubes à consonance hispanique et des prises de position altermondialistes, s’est-il suicidé à La Nouvelle-Orléans, où il était venu enregistrer son nouveau disque ?Les... Pourquoi Flaco Moreno, chanteur français connu pour ses tubes à consonance hispanique et des prises de position altermondialistes, s’est-il suicidé à La Nouvelle-Orléans, où il était venu enregistrer son nouveau disque ?Les parents du défunt, persuadés que leur fils au bonnet péruvien totémique a été assassiné, chargent Victor Boudreaux, le privé migraineux... Pourquoi Flaco Moreno, chanteur français connu pour ses tubes à consonance hispanique et des prises de position altermondialistes, s’est-il suicidé à La Nouvelle-Orléans, où il était venu enregistrer son nouveau disque ?Les parents du défunt, persuadés que leur fils au bonnet péruvien totémique a été assassiné, chargent Victor Boudreaux, le privé migraineux aux méthodes expéditives, d’éclaircir le mystère. Une enquête qui le conduira dans les bayous de Louisiane, puis dans la jungle du Vietnam avant de le ramener à Saproville-sur-Mer, la ville de toutes les corruptions.Un roman policier et d’aventures musclé, picaresque et immoral. Le commerce équitable y croise le trafic de pierres précieuses, une géniale combine de blanchiment d’argent et des marchés publics véreux. 
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EAN : 9782809817386
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 282
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782809817386
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 282
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BobPolar 30/09/2015
    Tout le charme, l’équilibre, la force et la dérision contenus dans ce récit sont conditionnés par un tel foisonnement que cela nous amène à penser que Michel Embareck est un auteur gourmand. Et gourmet. De mots qu'il nous concocte avec son art de mitonner. Il y met tous les ingrédients avec toujours ce petit plus inimitable qui fait le goût, la saveur et on en redemande en tendant l'écuelle au maître-queux. La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/09/les-lanceurs-de-marteau.html
  • encoredunoir 25/09/2015
    La vie est belle pour Victor Boudreaux. Un AVC l’a débarrassé de ses migraines, il laisse le bon temps rouler à la Nouvelle-Orléans en entraînant des lanceurs de marteau et il est bien entouré par son pote Earl et sa secrétaire très particulière Jeanne. Tout au plus regrette-t-il de ne pas avoir assez d’argent pour payer à ses athlètes protégés un voyage en Europe pour une vraie compétition de lancé. Et tout à coup, l’aubaine : Manu Chao Flaco Moreno, chanteur altermondialo-rebelle-hispano-baba cool à bonnet péruvien est retrouvé pendu alors qu’il enregistrait son nouveau disque. Et les parents de l’artiste, richissimes sont prêts à cracher copieusement au bassinet pour Victor Boudreaux fasse la lumière sur cet étrange suicide. À la quatrième aventure de Boudreaux, le lecteur sait à peu près à quoi s’attendre. Et si le dernier roman en date n’est donc pas vraiment une surprise, il a pour lui de ne pas décevoir. D’autant plus que Michel Embareck semble ici prendre un réel plaisir à écrire son histoire et à parfois la laisser un peu s’échapper. Démarrée dans la chaleur moite de la Louisiane et la musique d’un enterrement accompagné d’un brass band interrompu par une fusillade, elle se poursuit dans un Vietnam où le communisme finit de se vendre au capitalisme avant de revenir vers l’humide et corrompue Saproville-sur-Mer. Bigger than life, à l’image de ce Boudreaux et de ses potes Earl et Ouveure qui se sortent de n’importe quelle impasse à grands coups de tatanes, de chaîne de tronçonneuse ou de calibre 12, Personne ne court plus vite qu’une balle est un condensé d’Embareck, avec du sport (un peu), de la Jubilator (plus), de la castagne (beaucoup) et des répliques au cordeau, fruits d’une imagination débridée, qui fusent (partout) : « Tu me donnes des idées… Pourquoi pas le chalumeau sous les pieds ? Les vieux, c’est sec. Ça brûle mieux… » On retrouve donc, dans une ambiance qui mêle allègrement les Tontons flingueurs et John Woo, les petites obsessions de l’auteur de Très chers escrocs : montages financiers opaques, collusion des élites provinciales pour s’en fourrer plein les poches, et poker menteur dans lequel celui qui gagne n’est pas forcément le plus malin mais celui qui sort en premier le plus gros calibre. C’est parfois complètement barjot, aussi bancal qu’un compte rendu d’expédition dans une favela rédigé par Bernard Lavilliers, mais on avale tout ça sans broncher car Embareck trouve toujours le petit détail qui tue, le bon mot qui vient détendre le tout et te fait marrer – parfois même à retardement – et, objectivement, ça du bien. La vie est belle pour Victor Boudreaux. Un AVC l’a débarrassé de ses migraines, il laisse le bon temps rouler à la Nouvelle-Orléans en entraînant des lanceurs de marteau et il est bien entouré par son pote Earl et sa secrétaire très particulière Jeanne. Tout au plus regrette-t-il de ne pas avoir assez d’argent pour payer à ses athlètes protégés un voyage en Europe pour une vraie compétition de lancé. Et tout à coup, l’aubaine : Manu Chao Flaco Moreno, chanteur altermondialo-rebelle-hispano-baba cool à bonnet péruvien est retrouvé pendu alors qu’il enregistrait son nouveau disque. Et les parents de l’artiste, richissimes sont prêts à cracher copieusement au bassinet pour Victor Boudreaux fasse la lumière sur cet étrange suicide. À la quatrième aventure de Boudreaux, le lecteur sait à peu près à quoi s’attendre. Et si le dernier roman en date n’est donc pas vraiment une surprise, il a pour lui de ne pas décevoir. D’autant plus que Michel Embareck semble ici prendre un réel plaisir à écrire son histoire et à parfois la laisser un peu s’échapper. Démarrée dans la chaleur moite de la Louisiane et la musique d’un enterrement accompagné d’un brass band interrompu par une fusillade, elle se...
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  • Garoupe 16/09/2015
    Michel Embareck est journaliste, féru de rugby, passionné par la délinquance financière et la musique. Il y a un peu de tout ça dans son roman. Michel Embareck (re)sort son détective privé Victor Boudreaux (je dis personnellement « sort » puisque je n’en ai pas lu d’autre et qu’il s’agit de sa quatrième aventure a priori) qui, depuis la Nouvelle-Orléans où il réside et entraîne de jeunes noirs défavorisés au lancer de marteau, se fait engager par les parents de Flaco Moreno, sorte de chanteur hispanisant avec un vernis d’alter-mondialisme et de grandeur d’âme, qui a trouvé intelligent de se pendre dans une maison d’un quartier mal famé de la Nouvelle-Orléans om il essayait d’enregistrer un nouvel album teinté de blues. Les parents ne croient pas au suicide et lancent Boudreaux sur les traces de l’assassin de leur fils. Par obligation professionnelle, Boudreaux va rejoindre le Vietnam, où il a fait ses gammes militaires, avec son ami Earl Turnbinton. Ce retour aux sources est plus que difficile pour Victor qui, lors de son séjour armé, y a rencontré sa future femme, morte avec ses enfants dans l’incendie de leur maison. Il devra fuir l’Asie et rentrer en France où l’affaire Flaco Moreno prend une nouvelle tournure compliquée pour Boudreaux. La trame narrative adoptée par Michel Embareck est, pour ce livre et selon ses propres dires, très différentes des trois précédentes aventures de Victor Boudreaux. Si la forme de l’histoire ne s’embarrasse pas d’un réalisme échevelé (ce n’est pas le plus important, me semble-t-il pour Michel Embareck, en l’espèce), y a un même un peu d’outrance dans tout ça, mais qui apporte une touche décalée, le fond est par contre plus fouillé pour balancer allègrement sur l’hypocrisie du commerce équitable, les trafics qui ont lieu en Asie avec l’aval plus ou moins direct des autorités locales qui ferment les yeux ou participent activement aux trafics ou y mettent un terme selon leurs propres intérêts, les magouilles politico-immobilières en France, les montages financiers qui n’ont d’autre but que d’arnaquer le chaland, etc… Victor et Earl sont deux grosses machines baraquées propres à mettre des bâtons dans les roues d’à peu près n’importe qui avec des méthodes plus souvent du mauvais côté de la procédure et de la légalité que du bon, mais dont on ne peut nier l’efficacité ! Tu prends un pilier de rugby et tu as le portrait physique et intellectuel des deux bestiaux (Boudreaux en ayant un peu plus dans le crâne que son accort acolyte alcoolique). Le style de Michel Embareck est bourré de références et de clins d’œil : aux films français des années 60-70 (tournures de phrases qui font mouche et atteignent leurs cibles sans coup férir aussi vraies que si elle avait été confiées à la meilleur gâchette de chez Raoul Volfoni), à la musique (le blues et le jazz sont omniprésents et pas uniquement dans la partie de l’histoire se déroulant à la Nouvelle-Orléans), pour ne citer que ceux-là. Et puis, il y a d’excellentes trouvailles dont je ne citerai que celle-ci : rendre visite à un alcoolique avec une caisse d’alcool pour l’amadouer et l’attendrir, c’est bien, mais lui parler de couleur ferrugineuse en parlant de son intérieur, c’est tout bonnement drôle à s’en ternir les côtes. Pour ceux qui n’ont pas saisi, je les invite à chercher Bourvil sur Youtube… Michel Embareck, en roublard de la langue française qu’il semble être, n’hésite pas non plus et s’amuse à sortir des phrases du genre « Et maintenant, flanqué de Victor, il planquait sous un ciel d’étoupe qui brumisait l’asphalte de reflets huileux », comme s’il ressentait le besoin, marin ou pas allez savoir, de faire des phrases mais voulait aussi se moquer de ce type de tournures emphatiques un peu lourdes et imagées qui squattent tout un pan de la littérature contemporaine. J’ose en tout cas espérer que c’est fait en ce sens ! Il travaille ses effets de styles, ses expressions, son vocabulaire pour faire de son roman un livre aux allures légères et débonnaires alors qu’il recèle (et pas uniquement de diamants) de fonds et de formes surprenants. Et puis rien n’est jamais simple avec Michel Embareck. On a déjà vu que ses deux héros ne sont pas des saints. Flaco Moreno donnait l’image d’un chanteur altruiste alors qu’il ne s’agissait que d’un pourri avide d’argent tandis que le père ne croyant pas au suicide de son fils, lâchant Boudreaux sur les traces du meurtrier de son fils, cache également son jeu et son implication dans les magouilles locales et que la mère ne valant pas mieux s’envoyait en l’air avec l’ancien manager de son fils. Bonnet blanc et blanc bonnet que tous ces gens qui ont pour point commun (en dehors de Boudreaux et Turnbinton qui eux ont d’autres raisons d’être particuliers) de perdre pied avec la réalité, de s’enfoncer petit à petit dans un système parallèle qui prend le pas sur le système légal et fait tomber une à une toutes les barrières morales qui régissent (ou devraient régir) une société normale. Pour finir, je dirai que si la construction de ce quatrième opus est réellement différente des trois précédents, je suis curieux de voir à quoi ceux-ci ressemblaient… Michel Embareck est journaliste, féru de rugby, passionné par la délinquance financière et la musique. Il y a un peu de tout ça dans son roman. Michel Embareck (re)sort son détective privé Victor Boudreaux (je dis personnellement « sort » puisque je n’en ai pas lu d’autre et qu’il s’agit de sa quatrième aventure a priori) qui, depuis la Nouvelle-Orléans où il réside et entraîne de jeunes noirs défavorisés au lancer de marteau, se fait engager par les parents de Flaco Moreno, sorte de chanteur hispanisant avec un vernis d’alter-mondialisme et de grandeur d’âme, qui a trouvé intelligent de se pendre dans une maison d’un quartier mal famé de la Nouvelle-Orléans om il essayait d’enregistrer un nouvel album teinté de blues. Les parents ne croient pas au suicide et lancent Boudreaux sur les traces de l’assassin de leur fils. Par obligation professionnelle, Boudreaux va rejoindre le Vietnam, où il a fait ses gammes militaires, avec son ami Earl Turnbinton. Ce retour aux sources est plus que difficile pour Victor qui, lors de son séjour armé, y a rencontré sa future femme, morte avec ses enfants dans l’incendie de leur maison. Il devra fuir l’Asie et rentrer en France où l’affaire Flaco Moreno...
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  • fabricepichon 23/08/2015
    Avant de commencer PERSONNE NE COURT PLUS VITE QU'UNE BALLE de Michel EMBARECK, j'ai eu quelques doutes: moi les trucs qui se passent outre-atlantique en général ça me branche pas des masses. Mais la Louisiane c'est pas les states !!! La louisiane c'est une ambiance, un état d'esprit. Tout commence par une fusillade entre trafiquants alors que dans la maison d'en face on célèbre ( oui je dis bien on célèbre) les obsèques du bon vieux Célestin. Quand les flics arrivent ils découvrent le corps d'un pendu se balançant le long de la façade arrière d'une de ces maisons : un chanteur venu enregistrer ici pour y trouver le groove de la Louisiane. Michel Embareck nous décrit cet univers qu'il maitrise et les moults descriptions deviennent vite indispensables pour nous révéler un état d'esprit, loin des clichés du guide du routard et nous faire voyager dans un autre lieu, une autre dimension avant de nous embarquer dans la jungle vietnamienne de la même manière, et avec talent, faisant jaillir en entrefilet le rappel d'une guerre dégueulasse, dont les vainqueurs d'hier étaient un peu aussi les perdants d'aujourd'hui. Après ce voyage qui fait progresser l'enquête et nous donne un goût de "good morning viet-nam" à la sauce plus réaliste et politique , il y a.....mais ne spolions pas cette histoire de meurtre, de trafic sur fond de corruption et de bons sentiments ( là je fais de l'humour) Quand au "héros", Victor Boudreaux, grande gueule, qui a roulé sa bosse, ancien privé naviguant entre France et Louisiane, retraité et entraîneur d'une équipe de lancé de marteau...ça change et c'est jouissif. Pour l'écriture, le ton est alerte, enlevé avec la pointe d'humour nécessaire comme le piment indispensable d'un jambalaya. En refermant le livre, je me suis rappelé une vieille lecture et si j'ose la comparaison toute personnelle : Boudreaux et son acolyte Earl me font penser à Morane et Ballantine qui auraient perdus de leur naïveté et nous reviendraient à l'âge de la retraite avec le même punch. Personne ne court plus vite qu'une balle....c'est l'assurance de passer un moment musclé et jubilatoire avec un roman d'aventure à tendance polar Avant de commencer PERSONNE NE COURT PLUS VITE QU'UNE BALLE de Michel EMBARECK, j'ai eu quelques doutes: moi les trucs qui se passent outre-atlantique en général ça me branche pas des masses. Mais la Louisiane c'est pas les states !!! La louisiane c'est une ambiance, un état d'esprit. Tout commence par une fusillade entre trafiquants alors que dans la maison d'en face on célèbre ( oui je dis bien on célèbre) les obsèques du bon vieux Célestin. Quand les flics arrivent ils découvrent le corps d'un pendu se balançant le long de la façade arrière d'une de ces maisons : un chanteur venu enregistrer ici pour y trouver le groove de la Louisiane. Michel Embareck nous décrit cet univers qu'il maitrise et les moults descriptions deviennent vite indispensables pour nous révéler un état d'esprit, loin des clichés du guide du routard et nous faire voyager dans un autre lieu, une autre dimension avant de nous embarquer dans la jungle vietnamienne de la même manière, et avec talent, faisant jaillir en entrefilet le rappel d'une guerre dégueulasse, dont les vainqueurs d'hier étaient un peu aussi les perdants d'aujourd'hui. Après ce voyage qui fait progresser l'enquête et nous donne un...
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