Petit Livre de - Haïkus

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• raime 02/11/2020

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  Pour diversifier mes lectures et poursuivre ma (re)découverte de la poésie, j'ai choisi ce petit livre qui présente anthologie des haïkus. Je n'aurais jamais pensé que cette forme de poème trouvait son origine au 16è siècle. Maître incontesté du haïku, Matsuo BASHO vivait, lui, au 17è siècle. Ce livre présente de façon intéressante les poètes japonais mais aussi des francophones et du reste du monde : cette forme de poèmes a essaimé partout. J'apprécie vraiment cette forme d'écrits où le poète nous partage un instantané associant "attention au monde", et "présence aux choses"
• Eric76 24/07/2020

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  Quel drôle d'oiseau, le Haïku ! Venu du Japon et du fond des âges, il a essaimé sur la planète entière, s'affranchissant du même coup des règles strictes établies par ses parents. Le haïku, c'est un tout petit poème léger et aérien. Il est simple, forcément simple. Il est drôle, il est grave, il est désinvolte. Il caresse le temps qui passe, accompagne l'hirondelle qui fait du rase motte, sourit au sourire de l'enfant. Il est le pétale qui frissonne sous le vent, la libellule qui prend son envol, ou ce long soupir dans la nuit. Il est la douce musique du matin léger. Il est tout l'amour qu'on peut porter à celui qu'on aime. Il est la délicatesse d'une main qui effleure. Il est la profondeur et l'éphémère, il est la fragilité et l'endurance. Point n'est besoin de théoriser, d'analyser… On est dans la sensation, le fugace… Il suffit de se laisser entraîner, guider. Si, par bonheur, un haïku et ses quelques mots ordinaires sans queue ni tête, assemblés de bric et de broc, se mettent à vous chuchoter au creux de l'oreille, vous allez être ému, et oublier l'espace d'un instant vos petits tracas du quotidien. Son rythme va vous entrainer vers des profondeurs de réflexion ou vers une griserie bienfaisante. C'est bien peu, et en même temps c'est beaucoup… Ce merveilleux petit livre n'est pas à lire, mais à butiner, à grapiller, à cueillir… Allez ! Un petit dernier pour la route avec ce raccourci saisissant sur la triste condition humaine… Le portefaix Va son chemin et ne voit pas Les cerisiers de la montagne (Yosa Buson) Quel drôle d'oiseau, le Haïku ! Venu du Japon et du fond des âges, il a essaimé sur la planète entière, s'affranchissant du même coup des règles strictes établies par ses parents. Le haïku, c'est un tout petit poème léger et aérien. Il est simple, forcément simple. Il est drôle, il est grave, il est désinvolte. Il caresse le temps qui passe, accompagne l'hirondelle qui fait du rase motte, sourit au sourire de l'enfant. Il est le pétale qui frissonne sous le vent, la libellule qui prend son envol, ou ce long soupir dans la nuit. Il est la douce musique du matin léger. Il est tout l'amour qu'on peut porter à celui qu'on aime. Il est la délicatesse d'une main qui effleure. Il est la profondeur et l'éphémère, il est la fragilité et l'endurance. Point n'est besoin de théoriser, d'analyser… On est dans la sensation, le fugace… Il suffit de se laisser entraîner, guider. Si, par bonheur, un haïku et ses quelques mots ordinaires sans queue ni tête, assemblés de bric et de broc, se mettent à vous chuchoter au creux de l'oreille, vous allez être ému, et oublier l'espace d'un instant vos petits tracas du quotidien. Son rythme...

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