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Petite Korrig
Collection : Terres de France
Date de parution : 19/03/2015
Éditeurs :
Presses de la cité
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Petite Korrig

Collection : Terres de France
Date de parution : 19/03/2015
Sur les thèmes de la vengeance et de la différence, Petite Korrig raconte le destin d’une « fille des bois » prise dans l’engrenage de son incroyable secret.
Suspense et émotions par l’auteur des Coiffes rouges.

 
 
Korrig habite une ferme isolée au cœur de la forêt du Faouët, dans la Cornouaille morbihannaise pleine de croyances et de traditions. Sa mère, lavandière, l’a élevée seule, dans l’acceptation... Korrig habite une ferme isolée au cœur de la forêt du Faouët, dans la Cornouaille morbihannaise pleine de croyances et de traditions. Sa mère, lavandière, l’a élevée seule, dans l’acceptation de sa différence ― sa petite taille ―, et l’a initiée au repassage des coiffes. Depuis la mort de cette... Korrig habite une ferme isolée au cœur de la forêt du Faouët, dans la Cornouaille morbihannaise pleine de croyances et de traditions. Sa mère, lavandière, l’a élevée seule, dans l’acceptation de sa différence ― sa petite taille ―, et l’a initiée au repassage des coiffes. Depuis la mort de cette dernière, mais surtout depuis sa rencontre traumatisante, un jour, avec quatre chasseurs qui l’ont violentée, elle se retranche dans une vie solitaire, se rendant quand nécessaire au village, au lavoir, à l’église. Ses journées sont denses : le travail de la dentelle, l’entretien de la maison, l’éducation de Justin... Mais hantées surtout par l’angoisse permanente d’être un jour démasquée. Car Korrig, née avec une force de caractère et un courage hors du commun, préserve loin de tous son incroyable secret…
 
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EAN : 9782258115934
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 472
Format : 140 x 225 mm
Presses de la cité
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EAN : 9782258115934
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 472
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Beaucoup d'émotion dans ce roman de terroir d'une grande générosité.
A lire, à faire lire, à offrir..."
Ecoles juives.fr

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AUDRIT 05/05/2021
    Auteur que je n'avais pas encore eu le loisir de découvrir mais, je continuerai à le lire, c'est certain. Un ouvrage que j'ai dévoré en peu de temps, roman de terroir, la vie incroyable d'une jeune fille pas comme les autres. Passionnante, étrange, impressionnante que cette histoire qui monte crescendo, qui nous tient en haleine, suite à un terrible secret où la vengeance devient le fil conducteur de ce roman. Un livre qui met l'accent sur la différence, le handicap, le drame, le secret et le mensonge ; une spirale infernale qui nous étonne au fur et à mesure des chapitres, on s'interroge, jusqu'où cela va t-il nous mener ? Franchement j'ai beaucoup aimé.
  • paulmaugendre 29/03/2018
    Abandonnée à sa naissance par son père, c'est Francine, sa mère, qui va l'élever toute seule. Mais ce ne sera pas tous les jours facile. Car Violette n'est pas tout à fait comme les autres enfants du Faouët. Et comme tous ceux qui possède une particularité physique, elle est la cible et la risée de ceux qui ne souffrent pas d'anomalies. C'est une naine ! Elle a été surnommé Korrig, qui signifie lutin, naine, petite, par sa mère et cela lui est resté. Korrig fréquente jeune l'école sous l'impulsion de la maîtresse d'école, et comme elle possède déjà des rudiments, notamment en lecture, elle devient rapidement la meilleure élève. Et quand on est meilleur que les autres et qu'on est handicapé, on se retrouve vite la tête de Turc de certains élèves et de leurs parents. Elle accompagne sa mère au lavoir, mais trop petite avec des bras trop courts, elle ne peut pas l'aider comme lavandière. Pourtant elle est tenace, courageuse, pugnace. Francine, afin de mettre du beurre sur les crêpes, travaille aussi le soir et même la nuit. Elle repasse, amidonne, répare des coiffes de dentelles du pays d'Aven. Korrig, puisqu'elle ne peut aider sa mère au lavoir va prendre sa succession dans ce travail minutieux. Et elle excelle au plus grand plaisir des clientes. Jusqu'au jour où accaparée ailleurs elle oublie le fer sur une coiffe. Pas de panique, elle va en confectionner une qui sera semblable, mais en mieux, à celle qui a subi les assauts du fer. Un faon égaré se réfugie dans le jardin de leur chaumière et la mère et la fille nourrissent au biberon le futur cervidé. L'appel de la forêt bientôt se fait sentir, mais Mabig, ainsi qu'elles ont appelé l'animal, revient de temps à autre pour une visite amicale. Elle ne le savent pas encore, mais Mabig sera à l'origine des malheurs de Korrig. Nous n'en sommes pas encore là, le temps s'écoule, tout irait pour le mieux si Francine n'avait eu une altercation avec l'une des lavandières. Elle tombe à l'eau, prend froid et décède. Korrig se retrouve seule, mais elle est courageuse et à dix-sept ans elle a tout l'avenir devant elle. Elle a décroché son certificat d'études, haut la main, avec un an d'avance, quelques années auparavant, ce qui a bouché le bec à bien des commères et attisé encore plus les jalousies, mais ce diplôme ne lui sert à rien dans son métier de fabricante de coiffes à domicile. Mabig vient la voir de temps à autre mais ce jour-là le chevreuil est traqué par des chasseurs accompagnés de chiens, hargneux comme il se doit. Mabig se réfugie chez Korrig qui le cache mais les chasseurs émoustillés à la vue de la naine, et bien chargés d'alcool changent leur fusil d'épaule. Ils sont quatre, trois vont la tenir, les jupes sur la tête, et le quatrième se conduit comme une bête en rut. Un événement qui va se décliner par une double conséquence, mais Korrig ne livrera qu'une moitié de son secret. Elle n'a pas vu le visage de son agresseur. Quelques semaines plus tard, Korrig ne peut que constater les dégâts : elle est enceinte. Et dans le bourg, ça jase. Korrig se tait, laissant les commères extrapoler sur l'identité du père. Commères qui vont rabattre leur caquet plus tard, lorsque l'enfant naitra. Korrig n'a pas cherché à avorter, et elle met au monde Justin seule. Justin qui est bien portant, mange comme deux, et n'est pas atteint de nanisme comme sa mère. Justin, dont le prénom a été donné par confusion, mais il lui va bien. Enfin presque. Le secret de Korrig réside justement en Justin, mais jusqu'à sa mort, elle le gardera en elle. Et Justin n'apprendra le nom de son père que plus tard, beaucoup plus tard, à l'occasion d'une noce de mariage. La mutation de la Bretagne s'étale tout au long du début du XXe siècle avec la naissance de Korrig en 1900, son enfance, son adolescence, son viol et la naissance de Justin en 1920 et le dénouement durant les années de la Seconde Guerre Mondiale. Mais outre cette mutation, cette transformation qui se décline socialement avec les progrès et les techniques nouvelles, c'est l'antagonisme entre les citadins et les ruraux qui est analysée. Des citadins arrogants, les chasseurs notamment venus de Lorient, imbus de leurs prérogatives, des notables pour la plupart, qui prennent les ruraux pour des arriérés. Et les ruraux matois ne s'en laissent pas compter, se moquant de ces citadins qui sont tournés résolument vers le modernisme en bradant les traditions. L'incompréhension et les difficultés d'établir un dialogue, chaque groupe s'enfermant dans ses certitudes. De petites joies, de bonheurs fugaces, en drames et mélodrames, la vie de Korrig et celle de Justin, juste un, défilent au Faouët et ses environs, dans les bois, la chaumière natale convoitée par une Parisienne héritière, les voisins, la petite Violette qui porte le même prénom que Korrig, une muette qui a l'âge de Justin et est nantie d'un père ivrogne, Juliette, la fille du boulanger dont les premiers émois amoureux dépassent Justin, et bien d'autres événements qui se télescopent dont une nouvelle fois l'arrivée impromptue de Mabig pourchassé encore une fois par des chasseurs. La suite ci-dessousAbandonnée à sa naissance par son père, c'est Francine, sa mère, qui va l'élever toute seule. Mais ce ne sera pas tous les jours facile. Car Violette n'est pas tout à fait comme les autres enfants du Faouët. Et comme tous ceux qui possède une particularité physique, elle est la cible et la risée de ceux qui ne souffrent pas d'anomalies. C'est une naine ! Elle a été surnommé Korrig, qui signifie lutin, naine, petite, par sa mère et cela lui est resté. Korrig fréquente jeune l'école sous l'impulsion de la maîtresse d'école, et comme elle possède déjà des rudiments, notamment en lecture, elle devient rapidement la meilleure élève. Et quand on est meilleur que les autres et qu'on est handicapé, on se retrouve vite la tête de Turc de certains élèves et de leurs parents. Elle accompagne sa mère au lavoir, mais trop petite avec des bras trop courts, elle ne peut pas l'aider comme lavandière. Pourtant elle est tenace, courageuse, pugnace. Francine, afin de mettre du beurre sur les crêpes, travaille aussi le soir et même la nuit. Elle repasse, amidonne, répare des coiffes de dentelles du pays d'Aven. Korrig, puisqu'elle ne peut aider sa mère au lavoir va prendre sa...
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